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Médecine d'Afrique noire

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5206 - Juin 2005 - pages 345-351

Connaissance et pratique de la contraception par les patientes admises pour avortement provoqué clandestin à la clinique de Gynécologie-Obstétrique du CHU Tokoin - Lomé   Article Open access   note

Auteurs : K. AKPADZA, K. AGBA, V. TETE, S. BAETA, A. ATTIGNON, K. ADABRA, A.K.S. HODONOU - Togo


Résumé

L’avortement provoqué clandestin, devenu une préoccupation quotidienne à la clinique de Gynécologie-Obsté-trique du CHU Tokoin-Lomé, suscite inquiétudes et interrogations eu égard à la vulgarisation de la contraception au Togo et la multiplication des Centres de Planification Familiale à Lomé. Pour répondre aux interrogations, identifier les causes des avortements provoqués clandestins reçus à la clinique, et déterminer le profil des patientes, nous avons mené une étude portant sur la connaissance et la pratique de la contraception par les responsables de cet acte.
Les résultats suivants ont été obtenus :

  • - la moyenne d’âge des patientes était de 22 ans,
  • - les âges extrêmes étaient 13 ans et 44 ans,
  • - 32,57 % des patientes étaient analphabètes,
  • - 19,70 % étaient élèves,
  • - 83,33 % étaient célibataires,
  • - 85,60 % des patientes connaissaient l’existence des méthodes modernes de contraception ; 22,72 % ignoraient le lieu où elles peuvent se procurer ces méthodes.

Les décideurs de l’avortement étaient la gestante (48,49 % des cas), le procréateur (29,54 % des cas), le couple (12,12 % des cas), les parents (9,85 % des cas).
Trois principaux motifs ont été évoqués pour interrompre la grossesse. Il s’agissait des motifs socio-professionnels (39,40 %), des motifs familiaux (29,54 %), des motifs économiques (21,21 %).
L’inconscience (43,18 %), l’ignorance des méthodes contraceptives (14,40 %), le refus du partenaire (12,87 %), l’insuffisance de l’information (12,12 %) et la peur des effets secondaires des contraceptifs (8,33 %) ont été cités par les patientes pour justifier la non-utilisation des méthodes contraceptives.
Ces résultats recommandent le renforcement de la communication pour le changement de comportement chez nos patientes en activité génitale.

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