Résumé

L’objectif de cette étude est de déterminer chez les enfants âgés de 8 à 11 ans l’influence de la pratique des exercices physiques statiques et dynamiques sur la tension artérielle et la fréquence cardiaque.
Il s’agit d’une étude prospective effectuée sur 90 élèves aptes de 8 à 11 ans, tous de sexe masculin. Au début de l’expérimentation, les caractéristiques anthropométriques sont relevées et les sujets réalisent à tour de rôle dans une même matinée un exercice statique et un exercice dynamique. Lors d’exercice statique, la fréquence cardiaque et la tension artérielle sont relevées au repos, après 30 secondes et une minute de suspension à la barre fixe tandis que pendant la marche sur le tapis roulant, les mêmes paramètres sont relevés au repos et à la fin de chaque palier de 3 minutes. A la récupération, ils sont relevés à 1, 3, 5 et 6 minutes.
Les résultats montrent que la fréquence cardiaque augmente de 62 % après une minute de suspension seulement à la barre fixe et de 60 % lors de la marche effectuée sur tapis roulant par rapport aux valeurs obtenues chez les sujets au repos. La comparaison des variations de la fréquence cardiaque au cours de ces 2 types d’effort (statique et dynamique) révèle que l’augmentation est plus rapide et importante à l’exercice statique. La tension systolique augmente avec l’intensité de l’effort quel que soit le type de l’exercice tandis que la diastolique diminue au cours d’exercice dynamique et tend à augmenter lors d’effort statique.
A l’arrêt de l’exercice dynamique ou statique on constate un retour rapide à la valeur de repos des deux paramètres.
On peut conclure que l’exercice statique induit chez l’enfant une poussée de la tension artérielle et une élévation de la fréquence cardiaque beaucoup plus rapide qu’à l’exercice dynamique.