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Médecine d'Afrique noire

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5212 - Décembre 2005 - pages 671-674

Evolution clinique et biologique d’une cohorte d’enfants burundais sous anti-rétroviraux (ARV) pendant un an   Article Open access   note

Auteurs : P.C. KARIYO, M.J. MBUZENAKAMWE, E. BARAMPERANYE, R.C. NTWARI, H. BUKURU - Burundi


Résumé

Introduction : Le but de cette étude est d'évaluer l'efficacité clinique et biologique des ARV dans une série de vingt-six enfants burundais suivis par une équipe comprenant un Pédiatre et quatre médecins généralistes.
Méthodes : Il s'agit d'enfants ayant une infection à VIH symptomatique de la catégorie B ou C selon la classification des CDC 1994 pour l'enfant de moins de 13 ans. Le schéma de traitement utilisé est une tri-thérapie comprenant une association de deux inhibiteurs nucléosidiques de la reverse transcriptase et un inhibiteur non nucléosidique de la reverse transcriptase.
Un comptage des lymphocytes CD4 a été fait avant d'initier le traitement ainsi qu'à douze mois. Une charge virale a pu être faite pour tous les patients après douze mois de traitement
Résultats : La série comprend 26 enfants dont 12 filles et 14 garçons.
La moyenne d'age est de 6.6 ans avec des extrêmes de 3 et 12 ans.
Le stade clinique est de 5 malades au stade B2 et 21 malades au stade C3.
La trithérapie est faite de zidovudine/lamivudine/efavirenz chez 22 enfants, zidovudine / lamivudine / névirapine chez un seul enfant et didanosine / stavudine / névirapine chez un autre enfant et stavudine / lamivudine / efavirenz chez deux enfants. Le gain moyen pondéral chez ces enfants après un an de traitement est de 3.6 kilogrammes. Au plan biologique la remontée du chiffre des CD4 à 6 mois est en moyenne de 56.2 % et à douze mois de 170.3 %. La moyenne de remontée de CD4 chez les patients au stade B est de 80 % à six mois et de 158.9 % à 12 mois. 88.5 % (24/26) avaient une charge virale indétectable (< 50 copies/ml selon la technique du Quantiplex). Aucune complication biologique n'a été observée.
Discussion : De façon générale le traitement a été bien suivi. La tolérance clinique et biologique est satisfaisante et bien appréciée par les parents et les enfants quand ils peuvent l'exprimer. Le traitement a apporté une amélioration clinique certaine et prouve, une fois de plus, qu'il est bénéfique. Le suivi clinique et biologique est contraignant mais possible dans une structure bien coordonnée par un pédiatre référant et un réseau ville-hôpital fonctionnel.
Conclusion : Le traitement par ARV a sans doute profité aux malades mais nécessite un suivi attentif et efficace ainsi qu'une batterie d'examens difficile en raison du coût et de la disponibilité dans un pays pauvre.

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