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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 4802 - Février 2001 - pages 78-81
Auteurs : A. AG MOHAMED, M. KEITA, S. K. TIMBO, H. B. SACKO, F. KONIPO TOGOLA - Mali
Nous rapportons dans ce travail notre expérience de l'endoscopie à propos de 374 cas colligés de janvier 1986 à décembre 1995 dans le Service ORL de l'Hôpital Gabriel Touré de Bamako.
Il ressort de ce travail que notre service pratique trois principaux actes endoscopiques : laryngoscopie en suspension (LES), trachéo-bronchoscopie et oesophagoscopie. Ce dernier acte occupe environ 68 % de l'activité endoscopique, suivi de la LES pour 25 % et la trachéobronchoscopie pour environ 6 % des cas. Les enfants de moins de treize ans demeurent la population la plus concernée (67 % des patients). L'oesophagoscopie est le seul acte à observer une progression croissante de sa fréquence qui d'un extrême à l'autre atteint presque le triple. Les principales indications sont variables. L'oesophagoscopie et la trachéo-bronchoscopie sont principalement sollicitées pour des indications thérapeutiques : extraction de corps étrangers dans respectivement 94 et 95 % des cas. Par contre, la LES est sollicitée dans 78 % des cas pour un problème diagnostique. Dans cette LES, l'aspect de prolifération tumorale bénigne en grappe de raisin est observé dans 58 % des cas (papillomatose). L'endoscopie ORL est un secteur d'avenir encore sous exploitée dans nos hôpitaux, exigeant du matériel approprié et du personnel qualifié.
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