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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5303 - Mars 2006 - pages 155-158
Auteurs : A. BAITE, A. NAITLHOU, PH. KOUNA, M. ATMANI, K.N DRISSI, E.L.S BONGO ONDIMBA - Gabon
Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN) est une complication rare mais, redoutable du traitement par les neuroleptiques, individualisé en 1960 à partir des travaux de DELAY et DENIKER. Il constitue une entité nosologique rare comparée à la large utilisation des neuroleptiques.
Les auteurs rapportent une observation qui permet de faire une analyse épidémiologique et clinique des différents inducteurs. Les principaux signes cliniques régulièrement retrouvés sont l'hyperthermie, la rigidité musculaire et la rhabdomyolyse objectivée biologiquement par l'élévation de la créatinine phosphokinase sérique (C.P.K). La physio-pathologie reste actuellement inconnue même si à coté des théories classiques faisant intervenir un blocage des récepteurs dopaminergique centraux, on insiste actuellement sur l'existence possible d'un défect primaire au niveau du muscle squelettique strié expliquant les nombreuses analogies cliniques et thérapeutiques avec l'hyperthermie maligne (HM).
L'utilisation du Dantrolène sodique par de nombreux auteurs s'est révélée efficace sur la rigidité musculaire. Il faut savoir cependant que ce traitement n'est pas spécifique. Par ailleurs, les tests in-vitro halothane-caféine de sensibilité à l'HM pratiqués par de nombreux clubs de réflexions sur l'HM ne semblent pas montrer de similitudes pharmacologiques entre SMN et hyperthermie per anesthésique.
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