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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5306 - Juin 2006 - pages 383-385
Auteurs : RANDRIAMANANTSOA, CA RAHARIVELINA, R. RABENANTOANDRO - Madagascar
Pour le lupus érythémateux systémique, les manifestations hépatiques sont peu considérées par les cliniciens car rarement sévères et même rarement manifestes. Nous rapportons un cas de lupus érythémateux systémique dont les premières manifestations et l'évolution ont rendu le diagnostic difficile. Il s'agit d'une infirmière de 45 ans, qui a été hospitalisée pour ictère et insuffisance rénale débutante. A son entrée, le tableau est composé d'un ictère cholestatique fébrile avec cholécystite aseptique diagnostiquée par un bilan d'imagerie, une glomérulonéphrite, et une bicytopénie. Le lupus érythémateux systémique n'est évident que dans un deuxième temps, quand apparaissent les manifestations cutanées et neurologiques s'ajoutant au tableau de glomérulonéphrite et d'atteinte hématologique.
Le bilan biologique confirme le diagnostic avec la présence d'anticorps anti-ADN natif et anticorps anti-histones à titres significatifs. De tels cas atypiques sont de diagnostic difficile car les atteintes hépatiques sont rarement sévères dans le lupus érythémateux systémique. Quand elles le sont, plusieurs autres étiologies sont à éliminer, avant de les rattacher au lupus érythémateux systémique.
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