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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5307 - Juillet 2006 - pages 393-396
Auteurs : T. MUZAME, K. KIZONDE, X. KINEKINDA, J. KIMBALA - Congo-Kinshasa
Nous avons analysé l'évolution de la fréquence des transfusions sanguines en chirurgie gynéco-obstétricale à l'hôpital J. Sendwe de Lubumbashi (RDC), de 1995 à 1999. La fréquence des transfusions péri-opératoires est passée de 41.45 % en 1995 à 21 % en 1999, soit une baisse d'environ 50 % ; les progrès les plus remarquables ont été notés dans l'opération césarienne (50 %), l'hystérectomie (37.5 %-58 %) et la rupture utérine (37.50 %). Les facteurs prédisposant à la transfusion sont l'anémie préexistante, la durée de l'intervention ainsi que le caractère hémorragique de la pathologie ou de l'acte opératoire, sans omettre la responsabilité individuelle de l'anesthésiste, seul décideur de la transfusion, décideur dont le niveau de formation ainsi que la modestie de l'équipement ne sauraient être sans impact sur les éventuelles surtransfusions.
La réduction des transfusions sanguines péri-opératoires dans notre service serait le résultat d'une plus grande prise de conscience sur les risques inhérents à cette thérapie. Cependant, bien que les progrès réalisés soient appréciables, le taux de 21% reste toutefois élevé et des efforts devraient être poursuivis.
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