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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5311 - Novembre 2006 - pages 623-629
Auteurs : RABENASOLO H., RAOBIJAONA H., RASOLOFONDRAIBE A. - Madagascar
Justification : Réduire le taux de mortalité maternelle à Madagascar n'est pas une utopie : les cas de «Near miss» en sont la preuve.
Matériels et méthodes : Etude prospective descriptive des cas de Near Miss allant du 01 février 2003 au 30 juin 2003 au sein du centre hospitalo-universitaire gynécologie obstétrique de Tananarive.
Résultats : Cent cas sur 2834 naissances de Near Miss ont été colligés. Leur fréquence est de 3,52/100 accouchements (âge moyen : 27,66 ans ; parité moyenne : 2,87 dont multiparité : 51 %). 64 % d'état de Near Miss se sont déclarés hors du cadre d'étude contre 36% au cours de l'hospitalisation. 55 % sont des patientes référées dont 54,54% proviennent du milieu rural. 31% des Near Miss sont survenus à domicile.
Il s'est écoulé en moyenne 18,10 mn (avec des extrêmes de 3 à 120 mn) avant l'instauration du traitement symptomatique. Ce délai est de 1560,10 mn soit 1,08 jours (avec des extrêmes de 3 mn à 13 jours) pour le traitement curatif. Quatre causes obstétricales directes sont incriminées : les complications de l'avortement (32 %), l'éclampsie (19 %), les hémorragies de la délivrance (11 %) et les ruptures utérines (11 %). Nous déplorons parmi les facteurs étiologiques : les avortements illégaux, le manque de rigueur des suivis anténataux, le retard d'évacuation sanitaire et/ou de prise en charge appropriée, des fautes professionnelles (pour les dystocies).
Conclusion : La prise en charge des urgences obstétricales sévères est une question de technique mais aussi de conscience professionnelle.
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