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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5404 - Avril 2007 - pages 209-214
Auteurs : F.D. KAMDEM, A.K. ADOUBI, F.K. DIBY, D. HARDING, A. EKRA - Côte d'Ivoire
Pour apprécier l'utilisation des anti-thrombotiques en Afrique sub-saharienne, nous avons réalisé d'une part, une étude rétrospective portant sur des dossiers de patients hospitalisés d'août 2001 à décembre 2003 à l'Institut de Cardiologie d'Abidjan et ayant reçu des anti-thrombotiques et d'autre part, une enquête chez les patients recevant un traitement anticoagulant et suivis en ambulatoire de mai à août 2004. Concernant les patients hospitalisés, 524 (55,4 %) ont reçu un traitement anti-thrombotique. Les principales indications étaient la fibrillation auriculaire (19,5 %) et la cardiomyopathie dilatée (58,6 %). Les anti-thrombotiques prescrits étaient les héparines non fractionnées (43 %), les héparines de bas poids moléculaire (38 %), les anti-vitamines K (43 %) et l'aspirine (55 %) avec 1,3 % d'hémorragie majeure. Concernant les patients suivis en ambulatoire, 139 patients sous acénocoumarol ont été interrogés. La fibrillation auriculaire était l'indication la plus fréquente (25,9 %) et 40 patients (28,8 %) ont rapporté des accidents hémorragiques majeurs dans 8 cas (5,8 %). Au total, les anti-thrombotiques sont largement utilisés en milieu cardiologique africain avec un risque hémorragique acceptable.
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