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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5409 - Août/Sept. 2007 - pages 466-470
Auteurs : Y.H. RANTOMALALA, P. TSIAVIRY, A.J.C. RAKOTOARISOA, G.D. SOLOFOMALALA, M. RAZAFINDRATRIMO, J.P. KAPIZY, A. RANAIVOZANANY - Madagascar
Justificatif : La sténose urétrale est souvent secondaire à un traumatisme et sa survenue peut être liée à la qualité de la prise en charge initiale. Le traitement est difficile et sujette à beaucoup de controverse.
Matériels et méthodes : C'est une étude rétrospective réalisée sur les dossiers et les registres d'hospitalisation des patients pris en charge pour rétrécissement urétral au service d'urologie du CHU Antananarivo, de 1998 à 2003. Les sténoses scléro-inflammatoires sont exclues de cette étude. La nature du traumatisme, la prise en charge initiale, les signes d'examens à l'admission, le traitement entrepris et les résultats ont été analysés.
Résultats : Nous avons colligé 34 patients. L'âge moyen est de 42 ans. La dysurie constitue le premier signe d'appel. La chute en califourchon représente la cause principale du traumatisme initial. Initialement, le sondage vésical a été fait chez 38,23 % des cas. Le reste a fait l'objet de drainage sus-pubien. Le traitement définitif consistait en une résection anastomose chez 44,12 % de nos patients. L'urétroplastie avec lambeau cutané a été faite chez 15 % des patients. La dilatation aux béniqués est encore largement utilisée surtout pour les sujets âgés.
Conclusion : Le rétrécissement post-traumatique de l'urètre est une pathologie rare mais grave. La qualité du résultat thérapeutique dépend de la prise en charge initiale. Le sondage vésical est à éviter en première intention car il peut aggraver la lésion.
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