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Dans toute la sous-région du Sahel, on observe la morbidité et la mortalité dues au paludisme chez l'enfant avant tout pendant la saison des pluies, brève en général. On a montré que l'administration régulière d'un traitement antipaludique efficace au cours de cette période prévenait la morbidité et la mortalité dues au paludisme chez l'enfant.
Les interventions essentielles recommandées actuellement par l'OMS pour lutter contre le paludisme sont l'utilisation de moustiquaire imprégnées d'insecticide (MII) et/ou les pulvérisations intradomiciliaires (PID) pour la lutte antivectorielle, ainsi que l'accès rapide aux épreuves de diagnostic en cas de suspicion du paludisme et le traitement des cas confirmés.
Les interventions supplémentaires recommandées dans les zones de forte transmission pour certains groupes à haut risque sont le traitement préventif intermittent pendant la grossesse (TPIg) et le traitement préventif intermittent du nourrisson (TPIn).
Avec l'évolution de l'épidémiologie du paludisme, le paradigme change progressivement, passant d'une approche unique en toute situation au ciblage des stratégies sur des populations spécifiques et/ou en certains endroits pour une efficacité maximale.
Conformément à cette approche, l'OMS recommande désormais une nouvelle intervention contre le paludisme à Plasmodium falciparum: la chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS). On a montré que celle-ci était efficace à faible coût, sûre et faisable pour prévenir le paludisme chez les enfants de moins de cinq ans en zone de forte transmission saisonnière du paludisme.
Ce document a été rédigé par : OMS (© Organisation mondiale de la Santé, 2006)
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