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Revue de presse de santé tropicale

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Glaucome : un dépistage précoce permet d’éviter la cécité

L'essor | Mali | 17/06/2019 | Lire l'article original

Deuxième cause de cécité totale dans le monde, le glaucome est une maladie dégénérative du nerf optique qui entraîne une perte progressive de la vision, commençant tout d’abord en périphérie et progressant graduellement vers le centre. A ce jour, des traitements permettent de stopper son évolution, mais ils ne permettent pas de restaurer la vision lorsque la maladie a déjà évolué.

Le dépistage précoce du glaucome est donc primordial. C’est une maladie qui se manifeste par une neuropathie optique antérieure progressive typique (maladie de la portion antérieure du nerf optique), qui peut mener à un déficit progressif du champ visuel dont le facteur de risque principal est l’élévation de la pression intra oculaire (tension de l’œil) secondaire à une réduction de l’évacuation de l’humeur aqueuse.

Elle représente un réel problème de santé publique dans le monde avec une prévision de 80 millions de glaucomateux en 2020. Selon le Dr Ibrahim Bamanta, chirurgien ophtalmologiste et spécialiste de santé communautaire, même si nous n’avons pas de statistiques sur le plan national, des études en milieu hospitalier démontrent une tendance de 3 à 4%. Il indique que c’est une affection chronique et grave, car c’est une maladie silencieuse, asymptomatique, sans douleur ni rougeur oculaire et sans perte de vision aux stades précoces avec une évolution lente et insidieuse. L’ophtalmologue explique qu’elle peut se développer à tout âge et chez tout le monde mais avec une prédilection pour certains groupes de personnes. Ainsi, le glaucome touche 1 à 2% de la population adulte dont 0,5% des gens à partir de 40 ans et atteint 10% des gens à partir de 70 ans avec un caractère familial et un certain nombre de facteurs de risque.

Environ 30% des glaucomes ont un caractère héréditaire. « Les antécédents familiaux de glaucome constituent aussi un important facteur de risque », a-t-il souligné. Les facteurs de risque et les personnes à risque sont, entre autres, la pression intra oculaire (tension de l’œil) élevée qui est le principal facteur de risque, l’âge avancé (40 ans et plus), les personnes avec des altérations de la couche de fibre nerveuse de la rétine et les personnes ayant un rapport cup-disc vertical élevé qui correspond à l’atteinte clinique du nerf optique. A ceux-ci, il a ajouté les modifications para papillaires chez les personnes ayant une augmentation de la tension oculaire (modification de la structure autour de la tête du nerf optique), les personnes avec une épaisseur cornéenne centrale fine, les antécédents familiaux de glaucome et la myopie forte.

Contrairement à d’autres pathologies, Dr Bamanta révèle qu’il n’y a pas de cause proprement dite du glaucome, mais l’association des facteurs de risque serait une forte chance de développer un glaucome. C’est une maladie insidieuse aux stades précoces sans aucune manifestation. Mais les quelques manifestations cliniques apparaissent à des stades très tardifs et peuvent être des maux de tête, des troubles visuels le matin au réveil, des halos colorés et le plus souvent une baisse d’acuité visuelle sévère voire une cécité qui apparaît au stade terminal.

Il y a différents types de glaucomes : les glaucomes primitifs à angle ouvert et fermé, les glaucomes congénitaux dès la naissance, les glaucomes secondaires à une maladie ou un traitement, le glaucome à pression normale et le glaucome aiguë à angle fermé. Il a précisé que ce dernier type est une urgence.

Il faut noter que dans tous les types de glaucomes, le nerf reliant l’œil au cerveau est endommagé, généralement en raison d’une pression excessive sur l’œil. La destruction du nerf optique est le plus souvent asymptomatique. Le déficit visuel devient réellement gênant quand la maladie est déjà très avancée. Elle est alors irréversible. Les deux yeux ne sont pas toujours atteints de la même façon et l’un peu compenser l’autre, retardant le diagnostic.

L’atteinte fonctionnelle peut être évitée par un traitement médicamenteux au long cours bien suivi, à condition de le débuter avant la destruction des cellules nerveuses. Tout l’enjeu repose donc sur le dépistage précoce de la maladie. C’est ce qui pousse le spécialiste des yeux à dire que la prévention du glaucome passe par le dépistage et la prise en charge précoce à travers les campagnes d’information et de sensibilisation sur la maladie.

En raison du caractère, le plus souvent silencieux, de la maladie et de sa fréquence dans la population générale, un dépistage systématique et régulier est recommandé à partir de 40 ans, notamment dans les familles à risque (dont certains membres ont développé la maladie).

Ce dépistage repose sur la mesure de la pression oculaire qui doit être inférieure à 20 mmHg (la moyenne étant de 15mmHg) et sur l’analyse de la papille optique au cours d’un fond d’œil.

A en croire le toubib, on soigne le glaucome mais on ne le guérit pas car c’est une maladie chronique tout comme le diabète ou l’hypertension artérielle. Par conséquent, lorsqu’elle n’est pas traitée, elle évolue inexorablement vers la cécité totale et irréversible. Le traitement comprend des gouttes ophtalmiques, des médicaments et la chirurgie.

Fatoumata NAPHO

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