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Publications scientifiques

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 6005 - Mai 2013 - pages 213-218

photo_auteur La pathologie œsophagienne à l’hôpital universitaire de l’amitié de Bangui. Aspects épidémiologiques cliniques et endoscopiquesnote

Auteurs : S.M. Camengo Police, B. Koffi, G. Service, N. PH. Boua Akelelo, J.R. Molowa Kobendo, S. Nangouma - Centrafrique


Résumé

Objectif : Déterminer la prévalence de la pathologie œsophagienne à Bangui.
Patients et méthode : Pendant 13 mois nous avons mené une étude transversale longitudinale dans le service d'hépato-gastro-entérologie et de médecine Interne de l'Hôpital Universitaire de l'Amitié de Bangui. Tous les malades ayant donné leur consentement et subi une endoscopie digestive haute (EDH) ont été inclus. Les paramètres étudiés étaient épidémiologiques, cliniques et endoscopiques. Les données étaient collectées sur une fiche d'enquête individuelle à administration directe. L'analyse des données était faite sur le logiciel Epi info 3.5.2.
Résultats : Neuf cent quatre-vingt endoscopies digestives hautes étaient réalisées parmi lesquelles les anomalies œsophagiennes étaient observées chez 548 patients (55,9%). Il s'agissait de 278 hommes (50,7%) et de 270 femmes (49,3%) avec un sex-ratio (H/F) de 1,03. L'âge moyen était de 41,1 ans avec des extrêmes de 16 ans et 84 ans. Les principales indications de l'EDH étaient les épigastralgies (n = 224), les éructations (n=138), le pyrosis (n = 133), les régurgitations (n=115), l'ascite (n=78), les vomissements (n = 72), l'hématémèse (n = 66). Les anomalies œsophagiennes retrouvées à l'EDH étaient l'œsophagite peptique (n = 239), les varices œsophagiennes (n = 134), œsophagite peptique et hernie hiatale (n = 81), hernie hiatale (n = 50), candidose œsophagienne (n = 25), œsophagite caustique (n = 15) et syndrome de Mallory-Weiss (n = 4).
Conclusion : La pathologie œsophagienne est fréquente. Elle touche les sujets jeunes. Les manifestations cliniques fréquentes sont les épigastralgies. Les principales anomalies endoscopiques sont l'œsophagite peptique, les varices œsophagiennes et la hernie hiatale.

Summary
Esophageal pathology at the academic hospital of The Friendship of Bangui : epidemiological, clinical and endoscopic aspects

Objective: To determine the prevalence of the esophageal pathology in Bangui.
Patient and method: During 13 months we led a longitudinal transverse survey in the service of gastroenterology hepatology and Internal medicine of the Academic hospital of the "Friendship" of Bangui. All patients having given their consent and having undergone the high digestive endoscopy (HDE) have been included were kept after illuminated consent. Studied parameters were epidemiological, clinical and endoscopic. Data were collected on an individual investigation card in direct administration. The analysis of the data was made on the software Epi info 3.5.2.
Results: Nine hundred and eighty HDE were achieved among which esophageal anomalies were observed among 548 patients (55,9%). It was about 278 men (50,7%) and of 270 women (49,3%) with a sex-ratio (H/F) of 1,03. The middle age was of 41,1 years with extremes of 16 years and 84 years. The main indications of the EDH were epigastric pain (n = 224), eructations (n = 138), heartburn (n = 133), regurgitations (n = 115), ascitis (n = 78), vomiting (n = 72) and bloody vomiting (n = 66). Esophageal anomalies recovered during the EDH were peptic esophagitis peptic (n = 239), esophageal varicose veins (n = 134), peptic esophagitis and hiatal hernia (n = 81), hiatal hernia (n = 50), esophageal candidosis (n = 25), caustic esophagitis (n = 15) and Mallory-Weiss syndrome (n = 4).
Conclusion: Esophageal pathology is frequent. It affects young patients. Epigastralgies are the frequent clinical demonstrations. Main endoscopic anomalies are the peptic esophagitis, esophageal varicose veins and hiatal hernia.

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