retour Santé tropicale Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


Publications scientifiques

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5304 - Avril 2006 - pages 219-223

photo_auteur Le paludisme grave de l’enfant à l’hôpital préfectoral de Bouar (Centrafrique)note

Auteurs : BOBOSSI-SERENGBE G, NDOYO J., MUKESHIMANA T., FIOBOY R, AYIVI B - Centrafrique


Résumé

Objectifs : Décrire les principales formes cliniques du paludisme grave de l'enfant et évaluer le pronostic vital.
Patients et méthodes : Il s'agissait d'une enquête prospective transversale qui s'est déroulée à l'hôpital préfectoral de Bouar situé à 440 km de la capitale du 1er décembre 2001 au 30 mai 2002. L'étude a concerné les enfants de 1 mois à 15 ans présentant à l'admission une goutte épaisse positive et au moins un des signes des manifestations du paludisme grave tel que défini par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Résultats : Cent quarante quatre enfants étaient hospitalisés pour paludisme grave (42 % des hospitalisations). Les enfants de 1 mois à 3 ans étaient les plus touchés (93,7 %) ; l'âge était de 31,5 mois et les extrêmes variaient de 6 à 59 mois. Les formes cliniques les plus fréquentes étaient la forme anémique (38,8 %), la forme digestive (20,8 %) et la forme neurologique (16,8 %). Le traitement a fait appel à deux volets : le traitement étiologique par la quinine (96,8 %) et la sulfadoxine pyriméthamine (3,2 %). Le traitement symptomatique est dominé par les antipyrétiques (87,3 %), les anticonvulsivants (50 %), la transfusion sanguine (28,4%) et la réhydratation (16,2 %). La létalité reste élevée avec 24 décès (18 %) et a plus concerné la forme anémique isolée ou associée (21 décès sur 24).
Conclusion : Le paludisme grave est le principal motif d'hospitalisation des enfants à l'hôpital préfectoral de Bouar. Son diagnostic tardif est un facteur favorisant de la létalité élevée. Le risque lié à la transfusion sanguine surtout en milieu semi rural impose une bonne prise en charge du paludisme simple et la lutte contre la carence en fer.

Cet article est actuellement coté note (2,0 étoiles) par les abonnés de Médecine d'Afrique Noire.
Il a été consulté 3249 fois, téléchargé 82 fois et évalué 2 fois.  Aucun commentaire n'a encore été ajouté à propos de cet article

icone adobe Obtenir l'article intégral en PDF

Plus d'articles Centrafricains - Plus d'articles panafricains

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

encart_diam_crosspharm
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_faes
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays



CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !