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L'Express | Maurice | 06/04/2024 | Lire l'article original
Invité du Medical Update Group mercredi dernier, le Dr Oomesh Shamloll, consultant en cardiologie interventionnelle et chef de service de la cardiologie à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, a fait un bilan d’une procédure qu’il a introduite d’abord sur une base pilote de trois mois dans son département et qui, adoptée peu après, a donné un taux de réussite de 99 %. Il s’agit de l’angioplastie primaire, pratiquée 24/7. Une intervention sur l’artère plus avantageuse que l’angioplastie secondaire, par médicament, tant pour les patients que pour la poche des contribuables. Le Dr Shamloll nous en parle.
Cette procédure relevant de la cardiologie interventionnelle s’adresse aux patients qui se présentent à l’hôpital avec un fort soupçon d’infarctus, c’est-à-dire avec une artère du cœur bouchée à 100 % par un caillot de sang, obstruction occasionnée par une rupture d’un dépôt de plaque dans l’artère. Les symptômes associés à l’infarctus sont des douleurs à la poitrine et dans le dos pouvant remonter le long du bras gauche jusqu’à l’épaule, voire jusqu’à la mâchoire. Ils s’accompagnent généralement d’importantes sueurs froides, d’essoufflements, de vomissements et parfois de perte de connaissance. Le Dr Shamloll indique que dans un tel cas, il faut absolument faire dissoudre le caillot de sang et que chaque minute compte. « Avant que je n’introduise l’angioplastie primaire dans mon service, on pratiquait ce que l’on appelle l’angioplastie secondaire, c’est-à-dire tenter de dissoudre le caillot de sang obstruant l’artère avec un puissant médicament injecté en intraveineuse et dont les effets ne seront ressentis sur le malade que dans les quatre à cinq heures suivantes et qui ne fonctionne pas systématiquement. Le taux de réussite de l’angioplastie secondaire est de 70 %. Un taux de 30 % d’échec est tout de même conséquent. »
De plus, ce puissant médicament coûte très cher, soit environ Rs 65 000 par traitement et il peut occasionner des complications comme des hémorragies pouvant être fatales au malade. « Ensuite, quand l’artère n’est pas débloquée dans les huit à 12 heures suivant l’infarctus, la partie du cœur qui n’est pas irriguée meurt. Quand cette partie du cœur est morte, elle laisse une cicatrice. De ce fait, le malade aura bon nombre de complications comme des arythmies, qui peuvent aussi le tuer, et souffrir d’insuffisance cardiaque.
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