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L'Observateur | Burkina Faso | 21/02/2006 | Lire l'article original
Sans être du milieu de la radiologie, nous nous sommes intéressé
à la chose à la faveur de la tenue du 7e congrès de la
société de radiologie d’Afrique noire francophone, qui a
ouvert ses portes à Ouagadougou, le 20 février 2006. Les terminologies
ci-dessus citées, aussi rébarbatives qu’elles puissent paraître,
cachent des aspects de la radiologie assez passionnants.
Sans nous aventurer dans les dédales de l’imagerie médicale,
disons que lorsqu’on parle de la radiographie, on voit les rayons X, qui
sont de la même famille physique que les rayons lumineux. Ceux-ci permettent
d’impressionner un film radiographique. Ceux qui ont déjà
eu des fractures du bras, par exemple, savent donc ce que c’est.
L’échographie est une technique d’imagerie médicale
qui est apparue il y a une vingtaine d’années. Elle permet d’explorer
toutes sortes d’organes : sein, muscle, foie, rein, etc.
Le scanner est un tube à rayon X, qui tourne autour du patient. Le film est remplacé par des capteurs numériques et l’image est reconstituée par l’ordinateur.
L’angiographie est une technique qui consiste à opacifier les vaisseaux par un produit de contraste, ce qui permet de les visualiser... Après cette petite escapade dans le domaine médical, notre métier de journaliste consiste quelquefois à expliquer ce qu’on ne connaît pas bien soi-même, laissons le soin aux radiologistes d’Allemagne, du Bénin, de Belgique, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, d’Italie, du Mali, du Niger, de la RD Congo, du Sénégal, de Suisse, du Togo, de Tunisie, de Mauritanie et de Vietnam, réunis à Ouagadougou, de réfléchir sur des thèmes tels que l’imagerie des infections, l’imagerie des hémoglobinopathies, l’imagerie de la mère, du fœtus et de l’enfant, dans le cadre de leur 7e congrès.
La cérémonie d’ouverture de la rencontre a été
présidée par le ministre de la Santé, Bedouma Alain Yoda,
qui avait à ses côtés son homologue des Enseignements secondaire,
supérieur et de la Recherche scientifique, Joseph Paré. Le chef
du département de la Santé a dit tout le plaisir qu’il a
à présider l’ouverture des travaux de ce 7e congrès
de la Société de radiologie d’Afrique noire francophone
(SRANF).
Il a affirmé être persuadé que ce ne serait pas un congrès
de plus, mais qu’il apporterait une amélioration substantielle
dans la prise en charge des patients sur le plan de la radiologie et de l’imagerie
médicale.
Il a souhaité la bienvenue aux participants venus de loin prendre part
à ce rendez-vous d’échange d’expériences entre
sociétés francophones de radiologie du Nord et du Sud. Cette rencontre
se tient concomitamment avec les deuxièmes journées de radiologie
de la Société burkinabè de radiologie (SOBURAD) qui a l’honneur
d’organiser le présent congrès de la SRANF, la société
mère.
Les praticiens de la radiologie et de l’imagerie médicale ne vont
pas chômer pendant les trois jours de travaux, c’est le moins qu’on
puisse dire. En effet, ils auront, au menu de leurs réflexions, 20 conférences,
une centaine de communications, 2 cours et 8 ateliers avec en marge une exposition
de matériel de l’imagerie médicale.
Agnan Kayorgo
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