Prise en charge du priapisme. A propos de 32 cas

Auteurs : P.A. BOUYA, D. LOMINA - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5209 - Août/Sept. 2005 - pages 453-456

Résumé

Buts : Trouver une conduite à tenir pratique simple et efficace devant un priapisme en zone d’endémie drépanocy-taire.
Malades et méthodes : 32 cas de priapismes ont été traités au CHU de Brazzaville de janvier 1987 à août 2003. Le traitement médical faisait appel aux transfusions sanguines et l’étilefrine. Le traitement chirurgical a consisté à la réalisation des fistules caverno-spongieuses.
Résultats : L’âge moyen était de 23 ans avec 31 % d’enfants. 34 % étaient drépanocytaires et 34 % cas idiopathiques. 4 traitements médicaux ont été un échec. 87,5 % ont été traités par la technique de Winter et 12,5 % par celle d’AL GHORAB.
Les résultats à distance donnent : 59 % d’érection satisfaisante, 13 % d’érection faible et 28 % d’absence d’érection.
Conclusion : Les fistules caverno-spongieuses sont le traitement de première intention du priapisme non médicamenteux.

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L’infection per partum. Profil bactériologique et stratégies de prise en charge à la Clinique Gynécologique et Obstétricale du CHU Le Dantec de Dakar

Auteurs : S.M. KANE GUEYE, M. BA GUEYE, A. SIBY DIOP, E.O. FAYE, C.S. BOYE, S. M’BOUP, J.C. MOREAU, F. DIADHIOU - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5209 - Août/Sept. 2005 - pages 457-462

Résumé

Troisième cause de décès maternels et deuxième cause de décès néonatals à la Clinique Gynécologique et Obstétricale du CHU Le Dantec de Dakar, l’infection constitue une réalité hospitalière. Aussi, les auteurs de cette étude ont jugé opportun de tenter de déterminer le profil de sensibilité des germes rencontrés à la dite Clinique chez les parturientes en vue de proposer des schémas adéquats de prise en charge de l’infection. Ils ont procédé à une étude prospective et descriptive s’étendant du 1er février au 30 juin 2000 soit une période de 5 mois. Ainsi, 179 prélèvements de liquide amniotique, de pus, de lochies ou de sécrétions génitales ont été effectués chez des parturientes, des accouchées récentes ou des nouveau-nés ayant présenté des signes d’infection. Sur ces 179 prélèvements, 85 souches (47,5 %) ont été isolées avec une prépondérance des souches de staphylocoques et de Escherichia coli. Il a été retrouvé 33 souches de Escherichia coli (39 %) ainsi que 18 souches de staphylocoques (19%) parmi lesquelles Staphylococcus aureus occupe une place prépondérante (16/18). Les Klebsielles ont représenté 14% des souches isolées avec 9 souches de Klebsiella pneumoniae (10 %). L’étude de la sensibilité des germes par la méthode E- test a permis aux auteurs de proposer des stratégies de prise en charge adéquate qui passent avant tout par la prévention.

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Les ambiguités sexuelles. A propos de 4 cas observés au CHU de Brazzaville

Auteurs : J.R. MABIALA-BABELA, A. MOUKO, C. SAMBA-LOUAKA, P. SENGA - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5209 - Août/Sept. 2005 - pages 463-466

Résumé

Les auteurs rapportent quatre cas d’ambiguïtés sexuelles observés à Brazzaville.
En l’absence d’explorations hormonales et cytogénétiques, le bilan ionique et les examens morphologiques (écho-graphie, génitographie) ont permis l’approche diagnostique. C’est ainsi qu’ont pu être envisagés le diagnostic de pseudo-hermaphrodisme féminin avec perte de sel et celui de pseudo-hermaphrodisme polydystrophique.

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Cirrhose post-hépatitique B chez un enfant de 5 ans

Auteurs : R. RANAIVOARISOA, H. RASOLOMAMPIONONA, D. ANDRIANARIMANANA, N. RANDRIANJAFISAMINDRAKOTROKA, G. ZAFISAONA, H. RAOBIJAONA - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5209 - Août/Sept. 2005 - pages 467-470

Résumé

La cirrhose du foie est une entité rare et grave chez l’enfant, souvent liée à une hépatite chronique B.
Un garçon de 5 ans présente des signes d’hypertension portale et des signes d’insuffisance hépatocellulaire. L’examen histologique après ponction biopsie hépatique conclut le diagnostic de cirrhose. La sérologie de l’hépatite B est positive chez l’enfant et l’antigène HBs chez la mère. L’évolution est défavorable, malgré le traitement par régime hyposodé, restriction hydrique, diurétiques et antibiotiques.
Le cas clinique que nous rapportons illustre l’intérêt de la prévention, basée sur le dépistage systématique de l’antigène HBs chez la femme enceinte et l’élargissement de vaccination contre l’hépatite B.

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Aspects épidémiologiques et endoscopiques de la diverticulose colique chez le noir africain

Auteurs : C. ASSI, A. THOT’O, E. ALLAH-KOUADIO, M.J. LOHOUES-KOUACOU, J.M. NGOUAN, F. TRAORE, D. SORO, T. ABA, B.M. CAMARA - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5209 - Août/Sept. 2005 - pages 471-474

Résumé

But : Vérifier la rareté de la diverticulose colique et rechercher une évolution des aspects épidémiologiques et endoscopiques en Côte d’Ivoire.
Matériel et méthodes : Etude rétrospective des comptes-rendus de coloscopies réalisée dans l’unité d’endoscopie digestive du CHU de Cocody (Abidjan) sur une période allant du 1er avril 1992 au 31 janvier 2003. Seuls les patients noirs africains ayant présenté au cours de la coloscopie totale au moins un diverticule ont été retenus. Les paramètres étudiés étaient : l’âge, le sexe, l’indication de la coloscopie, la topographie colique, la présence de lésion associée, l’existence ou non de complication.
Résultats : 32 cas de diverticulose colique sur 1150 coloscopies totales soit une fréquence endoscopique de 2,7 %. L’âge des patients variait de 33 à 80 ans avec une moyenne de 59,9 ans. Le sex-ratio a été de 3 à prédominance masculine. La coloscopie était motivée par la rectorragie (37,5 %) ou la douleur abdominale (21,87 %). Les diverticules siégeaient surtout au sigmoïde (27,94%), au colon droit (23,52 %) et au cæcum (23,52 %). 2 cas (6,25 %) de diverticulite colique ont été observés parmi nos 32 malades. Des hémorroïdes (26,32 %), des polypes (47,37 %) et des lésions inflammatoires (21,05%) étaient associés aux diverticules chez 17 malades.
Conclusion : En Côte d’Ivoire, La diverticulose colique quoique ayant doublé de fréquence en deux décennies reste rare. Il ne semble pas y avoir une modification des aspects épidémiologiques et endoscopiques dominés par leur rareté avant 40 ans et leur prédominance sigmoïdienne.

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Vieillesse et affections oto-rhino-laryngologiques

Auteurs : G. ONDZOTTO - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5209 - Août/Sept. 2005 - pages 475-482

Résumé

La vieillesse est un état qui correspond à celui de la personne dans son âge avancé. Plusieurs affections oto-rhino-laryngologiques sont retrouvées chez le sujet âgé, mais certaines présentent des spécificités ou des particularités anatomo-cliniques, évolutives et thérapeutiques. Cette présentation non exhaustive, répertorie les différentes affections ou situations cliniques de la sphère oto-rhino-laryngologiques et contribue ainsi à une bonne pratique gériatrique en milieu spécialisé.

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Prévalence de la micro-albuminurie dans une population diabétique (de type 2) congolaise

Auteurs : H.G. MONABEKA, P. KIBEKE, N. NSAKALA-KIBANGOU, F. YALA - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5209 - Août/Sept. 2005 - pages 483-487

Résumé

La micro-albuminurie est un facteur de risque cardiovasculaire dans le diabète de type 2. Le but de cette étude est de déterminer la prévalence de la micro-albuminurie chez les diabétiques de type 2 congolais. 369 patients ont eu un dosage de la micro-albuminurie sur un échantillon d'urines du matin. Parmi eux, 338 ont été inclus dans la présente étude (225 hommes et 113 femmes âgés de 54,6 + 7,4 ans). Ont été dosées aussi la créatininémie, la glycémie et chez d'autres patients l'hémoglobine glyquée. La micro-albuminurie a été positive chez 31,6 % des patients en considérant le premier dosage, sans relation avec le sexe ou l'âge. Par contre, il y a une excellente corrélation avec la durée du diabète, l'hypertension artérielle, l'obésité et l'équilibre du diabète. Son dosage bien que souvent non disponible dans les pays en voie de développement, devrait être recommandé pour le meilleur suivi des diabétiques. Elle devient le deuxième facteur de risque vasculaire après l'hypertension artérielle dans le diabète de type 2.

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La RCH en Côte d’Ivoire : réflexions à propos de quinze cas

Auteurs : HY KISSI, AK MAHASSADI, M.F YAO-BATHAIX, R. BIGNOMBA, A.K ATTIA, AT N’DRI-YOMAN, BM CAMARA - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5209 - Août/Sept. 2005 - pages 489-493

Résumé

La rectocolite hémorragique (RCH) est une affection rare en Afrique noire et singulièrement en Côte d’Ivoire. Les premières descriptions cliniques dans ce pays ont été faites sur de rares cas issus d’établissements publics nationaux. Nous rapportons 15 cas (8 femmes et 7 hommes, âge médian égal à 37 ans) de RCH issus de la Polyclinique inter-nationale Sainte Anne Marie(PISAM), établissement privé situé dans la ville d’Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. La symptomatologie clinique était dominée par la diarrhée et le syndrome dysentérique. Le délai diagnostique allait de 1 mois à 14 ans avec une médiane de 5 ans dans notre série, lorsque la date d’apparition des symptômes était connue des patients. Un seul cas de dysplasie de bas grade a été découvert. Tous les patients ont été traités à l’acide 5 amino-salycilique. Huit ont été perdus de vue et 2 ont eu des rechutes. Cette étude suggère que la symptomatologie clinique de la RCH à Abidjan est identique à celle décrite dans la littérature tant en occident que dans certains pays d’Afrique noire. Cependant le délai diagnostique de cette affection est parfois long. Il est important de ne pas méconnaître cette affection en Côte d’Ivoire où les atteintes rectocoliques infectieuses et parasitaires sont dominantes.

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La torsion jéjunale au cours des traumatismes fermés de l’abdomen

Auteurs : J.B.S. RANDRIANIRINA, RAVOLAMANANA, PG RANDAOHARISON, D. SANONY, J.F. KAPISY - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5209 - Août/Sept. 2005 - pages 494-496

Résumé

Justification : La torsion du jéjunum après une contusion abdominale est rare, sinon exceptionnelle. Elle fait partie des urgences abdominales car le retard diagnostique en l’absence des signes évocateurs d’une occlusion jéjunale, pourrait mettre en danger la vie du sujet.
Objectif : Le but de ce travail est de dégager l’approche diagnostic et thérapeutique d’une occlusion intestinale haute par torsion du jéjunum post traumatique.
Patients et méthodes : Etude rétrospective, de 1999 au 2000 au CHU d’Androva Mahajanga Madagascar, de huit cas de contusions abdominales. Malades admis au service des urgences, opérés pour occlusion intestinale haute par torsion jéjunale. Patients âgés de 4 à12 ans avec prédominance masculine de sex-ratio égal à 3.
Résultats : Huit cas de torsion jéjunale post traumatique ont été colligés. Le traumatisme initial était une chute d’un cocotier pour 5 cas, accident de circulation pour 3 cas. Le tableau clinique est dominé par les signes de polytrauma-tismes au début, qui modifiaient et retardaient le diagnostic. C’est au cours des surveillances cliniques minutieuses qu’on est arrivé à découvrir le diagnostic d’occlusion intestinale, dont la laparotomie a révélé l’existence des torsions jéjunales. Les suites opératoires étaient excellentes.
Commentaires : La torsion jéjunale post traumatique est une affection rare, sinon exceptionnelle car dans la litté-rature, les contusions abdominales sont responsables d’une rupture des anses intestinales ou des organes pleins (foie ou rate), ou encore arrachement de leurs pédicules.
Le diagnostic est masqué par les signes de polytraumatisme malgré l’apport des nouvelles techniques d’imagerie. L’intervention chirurgicale confirme la nature des lésions à l’origine de l’occlusion, dont le traitement consiste en une détorsion.

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Cure de hernie inguinale : alternative à l’anesthésie générale avec le bloc ilio-inguinal en milieu déshérité

Auteurs : F. OURO BANG’NA, K. TOMTA - Togo
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5209 - Août/Sept. 2005 - pages 497-499

Résumé

La cure des hernies inguinales est une intervention des plus fréquentes en chirurgie digestive dans les pays aux moyens limités. Cette chirurgie est accessible à différentes techniques anesthésiques : de l’anesthésie générale aux infiltrations locales en passant par la rachianesthésie et le bloc ilio-inguinal. Dans ces milieux où il faut allier qualité et moindre coût de l’anesthésie, la vulgarisation du bloc ilio-inguinal s’avère nécessaire. Cette technique anesthésique présente plusieurs variantes. Nous décrivons ici celle de Dalens, de par sa simplicité par une seule injection.

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Ostéochondromatose synoviale bilatérale : à propos d’un cas. Revue de la littérature

Auteurs : B.S. SOUNA, A. E. SOUMANA, E. ADEHOSSI, M. GARBA, N. IDI, M. BADE, R. SANI, L. BAZIRA - Niger
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5209 - Août/Sept. 2005 - pages 500-502

Résumé

Les auteurs présentent le cas d’une femme de 40 ans qui présentait une ostéochondromatose synoviale des genoux. Les examens clinique, radiologique et anatomopathologique ont confirmé le diagnostic. L’excision des corps étran-gers et la synovectomie ont donné un bon résultat.

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Interactions synergiques entre le virus l’immunodéficience humaine (VIH) et les maladies sexuellement transmissibles dans la transmission sexuelle du VIH : rôle de l’herpès génital

Auteurs : F. OZOUAKI, N NDJOYI-MBIGUINO, G. GRESSENGUET, F.X. MBOPI KEOU, L. BELC - Gabon
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5209 - Août/Sept. 2005 - pages 503-520

Résumé

L’infection par le VIH est une maladie sexuellement transmissible (MST) qui interagit ellemême avec les autres MST, selon trois types différents d’interactions réciproques vis-à-vis des MST ulcérantes, des MST non ulcérantes et, enfin, des papillomaviroses génitales. Les ulcérations génitales bactériennes (chancre mou, syphilis, donovanose) et l’infection par le VIH se renforcent mutuellement, de façon bidirectionnelle et synergique :

1. les ulcérations génitales facilitent la transmission du VIH, en augmentant l’infectiosité du partenaire-index et la réceptivité du receveur,

2. l’immunodéficience induite par le VIH augmente la virulence des agents infectieux responsables d’ulcération génitale, et par conséquent aggrave les MST ulcérantes, tout en les prolongeant, en majorant le risque de récurrences, et en diminuant la réponse au traitement.

Les MST ulcérantes multiplient le risque de transmission sexuelle du VIH par acte sexuel, par un facteur d’environ 50 fois, alors que les MST non ulcérantes (gonococcie, chlamydiose, trichomonase) multiplient ce risque par un facteur compris entre 2 et 5 fois. Ainsi, les MST ulcérantes et les MST non ulcérantes se comportent comme des co-facteurs modulant positivement, de façon marquée, la transmission sexuelle du VIH. La synergie entre l’infection par le VIH et les MST ulcérantes est accentuée par la dynamique comportementale existant dans le noyau de transmission, qui le rend exposé aux deux affections à la fois, et qui amplifie simultanément les deux affections dès lors qu’elles sont introduites. Cette potentialisation extrême entre des facteurs microbiologiques (MST et VIH) et des facteurs socio-comportementaux contribue à expliquer en partie l’explosion épidémique du SIDA en Afrique subsaharienne.
L’infection génitale à herpès simplex virus de type 2 (HSV-2) pourrait être un des principaux cofacteurs de transmission du VIH en Afrique au sud du Sahara. Cette assertion, aux conséquences majeures pour la dynamique de l’épidémie de SIDA dans les pays en développement, repose actuellement sur deux des trois critères requis pour prouver qu’une MST est un cofacteur de transmission du VIH selon Fleming & Wasserheit. Le premier critère, de plausibilité biologique, repose sur la mise en évidence, voire la démonstration, d’interactions bidirectionnelles in vitro et in vivo entre le HSV-2 et le VIH. Le second critère, épidémiologique, repose sur des études d’incidence ou de prévalence montrant que les malades porteurs d’une ulcération génitale à HSV-2 ou séropositifs pour le HSV-2 présentent un facteur de risque indépendant d’être infectés par le VIH. Le troisième critère, d’ordre interventionnel, n’est pas encore étayé à ce jour. Parmi ces trois critères, les données épidémiologiques montrant une forte association entre le HSV et le VIH sont incontestables. Les données biologiques in vivo suggérant que le HSV pourrait influencer la réplication du VIH au sein même du tractus génital sont encore limitées, mais elles confirment que les deux infections se potentialisent au niveau génital. Ces dernières études, bien que contributives, ne démontrent pas formellement un lien de causalité in vivo entre la réplication génitale en HSV-2, symptomatique ou non, et la réplication génitale en VIH chez les personnes co-infectées pour le VIH et le HSV. Les critères interventionnels selon le raisonnement proposé par Flemming & Wasserheit doivent être encore consolidés ou validés afin de pouvoir affirmer que l’infection par le HSV est un cofacteur de transmission du VIH, et de pouvoir en tirer des conclusions en terme de santé publique (modification de l’algorithme du traitement syndromique des ulcérations génitales en Afrique).

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