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Editeur : APIDPM Santé tropicale
Langue(s) de publication : Français
Edition papier : ISSN 0465-4668
Edition électronique : ISSN 2490-9971
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Prévalence des ruptures utérines à Antsirabé - Madagascar
JDC RASOLONJATOVO, PG RANDAOHARISON, JBS RANDRIANIRINA, P. RANDRIANARISON, A. RASOLOFONDRAIBE - Madagascar - pages 525-528
Auteurs : JDC RASOLONJATOVO, PG RANDAOHARISON, JBS RANDRIANIRINA, P. RANDRIANARISON, A. RASOLOFONDRAIBE - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5210 - Octobre 2005 - pages 525-528
Justification : Les ruptures utérines restent encore une des préoccupations majeures pour les obstétriciens à Madagascar. Le pronostic materno-foetal est mis en jeu avec une forte mortalité foetale malgré la diminution de la mortalité maternelle.
Objectif : décrire la prévalence des ruptures utérines en vue de l’amélioration de la prise en charge d’une maternité sans risque.
Méthodes : L’étude a été menée au Centre Hospitalier Régional d’Antsirabe Antananarivo Madagascar, service Maternité, du mois de septembre 1998 au mois de septembre 1999, sur 26 cas de rupture utérine.
Résultats : La fréquence des ruptures utérines a été de 0,97 % des 2654 accouchements durant 13 mois. Nous avons trouvé une forte proportion chez les paucipares dont la plupart était des cultivatrices. 80,3 % de notre série étaient référées par les centres de santé de base des zones rurales avoisinantes. La consultation prénatale a été négligée dans 96,2 % des cas. Des facteurs favorisants répertoriés ont été retrouvés : prédominance de l’abus de décoction à visée ocytocique et pratique des massages traditionnels.
38,5 % ont subi une hystérectomie contre 61,5 % d’hystérorraphie. Nous avons observé 23 enfants mort in utero avec prédominance du sexe masculin. Le poids foetal variait de 2 000g à 3 500 g.
Conclusion : La rupture utérine, pathologie redoutable en obstétrique, crée encore des surprises au cours de l’accouchement. Cette pathologie peut être prévenue par une meilleure éducation sanitaire, des consultations prénatales bien suivies et une amélioration de l’infrastructure sanitaire. Le traitement est univoque, chirurgical, pour pallier le mauvais pronostic materno-fœtal induit.
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Réponse tensionnelle des enfants de 8 à 11 ans à des exercices physiques statiques et dynamiques
P. DANSOU, M. TH. ZINSOU, H. AGBOTON - Bénin - pages 523-532
Auteurs : P. DANSOU, M. TH. ZINSOU, H. AGBOTON - Bénin
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5210 - Octobre 2005 - pages 523-532
L’objectif de cette étude est de déterminer chez les enfants âgés de 8 à 11 ans l’influence de la pratique des exercices physiques statiques et dynamiques sur la tension artérielle et la fréquence cardiaque.
Il s’agit d’une étude prospective effectuée sur 90 élèves aptes de 8 à 11 ans, tous de sexe masculin. Au début de l’expérimentation, les caractéristiques anthropométriques sont relevées et les sujets réalisent à tour de rôle dans une même matinée un exercice statique et un exercice dynamique. Lors d’exercice statique, la fréquence cardiaque et la tension artérielle sont relevées au repos, après 30 secondes et une minute de suspension à la barre fixe tandis que pendant la marche sur le tapis roulant, les mêmes paramètres sont relevés au repos et à la fin de chaque palier de 3 minutes. A la récupération, ils sont relevés à 1, 3, 5 et 6 minutes.
Les résultats montrent que la fréquence cardiaque augmente de 62 % après une minute de suspension seulement à la barre fixe et de 60 % lors de la marche effectuée sur tapis roulant par rapport aux valeurs obtenues chez les sujets au repos. La comparaison des variations de la fréquence cardiaque au cours de ces 2 types d’effort (statique et dynamique) révèle que l’augmentation est plus rapide et importante à l’exercice statique. La tension systolique augmente avec l’intensité de l’effort quel que soit le type de l’exercice tandis que la diastolique diminue au cours d’exercice dynamique et tend à augmenter lors d’effort statique.
A l’arrêt de l’exercice dynamique ou statique on constate un retour rapide à la valeur de repos des deux paramètres.
On peut conclure que l’exercice statique induit chez l’enfant une poussée de la tension artérielle et une élévation de la fréquence cardiaque beaucoup plus rapide qu’à l’exercice dynamique.
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Les lésions oculaires observées au cours de l’infection à VIH au CNHU de Bangui. A propos de 278 cas
G. YAYA, L. KOBANGUE, J. MAZI - Centrafrique - pages 533-538
Auteurs : G. YAYA, L. KOBANGUE, J. MAZI - Centrafrique
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5210 - Octobre 2005 - pages 533-538
Le but de cette étude est de déterminer la prévalence des lésions oculaires au sein d’un groupe de patients infectés par le VIH/SIDA en République Centrafricaine.
Matériel et patients : 287 patients ont été admis dans le service d’ophtalmologie du Centre National Hospitalier Universitaire de Bangui de Janvier 2001 à Janvier 2004. Chaque patient a été examiné par le même ophtalmologiste suivant quatre critères : la motilité oculaire, l’examen à la lampe à fente, l’ophtalmoscopie directe et la rétinographie. Le diagnostic biologique par ELISA (Enzyme-Linked Immuno Sorbent Assay) a été pratiqué au Laboratoire National de Biologie et de Santé Publique de Bangui à tous les patients, et confirmé par Western-Blot. Le dosage de CD4 + a également été fait pour chaque patient.
Résultats : L’âge moyen est de 28.5 ans avec des âges extrêmes de 8 et 55 ans.
30% des patients ont des atteintes oculaires. 76 d’entre eux, soit 27.3 % ont présenté une infection du segment postérieur, incluant des exsudats cotonneux, 45, soit 16.1 % des hémorragies rétiniennes, 20 soit 7.2 % et 9, soit 3.2 % ont des lésions palpébrales apparentées au sarcome de Kaposi. Nous avons également mis en évidence 7.6 % de cas d’infections rétiniennes opportunistes dues au cytomégalovirus, rétinites à cryptococcus 6.5 % et rétinites tuberculeuses 4.3 %.
Le taux moyen de CD4+ dosé à la première consultation ophtalmologique a été de 68 cellules/mm³, avec des valeurs extrêmes entre 18 et 164 cellules/mm³.
Conclusion : Les atteintes oculaires survenues au cours de l’infection à VIH dans notre étude sont fréquentes et non spécifiques. Elles le sont beaucoup moins, comparées à celles d’autres études en Afrique centrale (80 à 94 %). Ces lésions oculaires varient d’un pays à un autre en fonction de nombreux facteurs, au premier rang desquels nous retenons les conditions socio-économiques, l’organisation et la prise en charge des personnes infectées et les disparités épidémiologiques de la pandémie propres à chaque pays.
Cette étude a mis en évidence un taux de complications rétiniennes plus élevé que celui de la moyenne en Afrique. Les complications palpébrales et conjonctivales sont moins fréquentes que celles décrites ailleurs. Elles sont dominées par la kératite herpétique zostérienne et le sarcome de Kaposi, intéressant la paupière et la conjonctive.
Les résultats de notre enquête, obtenus juste avant l’introduction effective des ARV dans le programme de prise en charge des personnes atteintes par le VIH/SIDA, constituent un repère initial fondamental pouvant contribuer à l’évaluation dans les années à venir, du Programme National de Lutte Contre le SIDA (PNLS) en ce qui concerne les lésions oculaires liées à cette virose en Centrafrique.
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Enquête de couverture vaccinale au Congo-Brazzaville
P. TALANI, D. BOLANDA, SEMBELA ITOUA, G. MOYEN - Congo-Brazzaville - pages 539-546
Enquête de couverture vaccinale au Congo-Brazzaville 
Auteurs : P. TALANI, D. BOLANDA, SEMBELA ITOUA, G. MOYEN - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5210 - Octobre 2005 - pages 539-546
Les auteurs rapportent une enquête de couverture vaccinale réalisée au Congo Brazzaville en 2002. La méthode utilisée est celle du sondage en grappes. Les enfants âgés de 12 à 24 mois étaient concernés.
Sur un effectif de 2242 enfants enquêtés au niveau national, le taux moyen de couverture vaccinale par dose validée a été de 86,7 % pour le BCG ; de 60,4 % pour le DTC3 ; de 60,9 respectivement pour la polio 3 ; et de 60,6 % pour le vaccin anti-rougeoleux. Le taux moyen d’abandon au niveau national a été respectivement de 24 % entre le BCG et le vaccin anti-rougeoleux ; de 16 % entre le DTC1 et le DTC3 ; de 9% entre le DTC3 et le vaccin anti-rougeoleux. Les taux moyen d’invalidation des doses vaccinales par antigène au niveau national ont été de 1 % pour le BCG ; 14,7 % pour le DTC3 ; de 14,2 % pour la polio 3, et de 5,5 % pour le VAR. Le taux de portage du document du document vaccinal était de 88 %.
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L’épidémie de choléra de N’Djaména de 2001 : cas de "La Grande Antenne Choléra"
HZB TCHOMBOU, M. KODBESSE, O. KOULETA II, N. MERUDE, DA AVOKSOUMA - Tchad - pages 547-551
Auteurs : HZB TCHOMBOU, M. KODBESSE, O. KOULETA II, N. MERUDE, DA AVOKSOUMA - Tchad
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5210 - Octobre 2005 - pages 547-551
Contexte : Le Tchad, pays où les épidémies de choléra surviennent à intervalles réguliers, a été encore frappé de juin à octobre 2001. N’djaména, la capitale, a été particulièrement touchée (68,2 % des cas).
Objectif : Analyser les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs du choléra à la Grande Antenne choléra (GAC) de la ville de N’djaména.
Méthode : Collecte de données dans toutes les fiches d’observation.
Résultats : 676 patients ont été admis pour la période de fonctionnement (7 août-29 septembre 2001). Les cas hebdomadaires variaient de neuf à 70, avec un pic (200 cas) à la 9ème semaine de l’épidémie (3ème semaine de fonctionnement du GAC).
Les femmes et les enfants de moins de cinq ans étaient les plus représentés (367/676). Tous les malades avaient une déshydratation dont 14,3 % de cas sévères. Les patients étaient réhydratés par la S.R.O. de l’Oms en réhydratation initiale ou en relais de la réhydratation intraveineuse par le Ringer Lactate (66,9 %). Vibrio cholerae 0 :1 biotype El Tor était responsable de l’épidémie, avec une sensibilité à la doxycycline. La durée d’observation moyenne était de 2 jours. La létalité a été de 1 %.
Conclusion : L’épidémie de choléra à N’djaména en 2001 renforçant l’endémisation du choléra au Tchad relance les problèmes de l’urbanisation de la ville et de l’alimentation en eau potable. L’éducation sanitaire devra comprendre et prendre en compte les comportements des populations. La mise sur pied d’un système de surveillance simple et réactif devrait permettre de détecter à temps les flambées potentielles.
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Urgences en diabétologie. Place de l’hyperosmolarité
AT SIDIBE, I. CISSE, M. DEMBELE, AI BOCOUM, S. AG ABOUBACRINE, S. DIARRA, AK TRAORE, HA TRAORE - Mali - pages 552-554
Auteurs : AT SIDIBE, I. CISSE, M. DEMBELE, AI BOCOUM, S. AG ABOUBACRINE, S. DIARRA, AK TRAORE, HA TRAORE - Mali
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5210 - Octobre 2005 - pages 552-554
Dans notre étude effectuée dans le Service de Médecine Interne de janvier 2002 à décembre 2002, 272 patients étaient hospitalisés parmi lesquels 62 ont présenté une urgence diabétique soit une prévalence de 22,8 %, se répartissant en état d'hyperosmolarité : 74,2 %, d'acidocétose 22,6 % et l'hypoglycémie : 3,2 %. L'âge moyen de nos patients était de 51,21 ± 13 ans et le sex-ratio à 1,21 en faveur des femmes. Le diabète était de type 2 dans 95,1 % et de type 1 dans 4,9 %. Parmi les facteurs déclenchants, l’infection a été prédominante : 84% et l’arrêt du traitement antidiabétique a été retrouvé dans 6 %.
Au plan clinique, 11 patients sur les 62 présentaient un coma à l’arrivée soit 17,74%. Ce coma était hyperosmolaire dans 54,54 %, acidocétosique dans 27,28 % et hypoglycémique dans 18,18%. Au plan biologique, 77,2 % avaient une glycémie élevée pouvant atteindre 33 mmol/l, une cétonurie modérée à une croix l’accompagnait dans 6,52 % des cas.
Au cours de l’évolution, les cas d’hyperosmolarité ont été régularisés en 48 à 72 heures, les cétocidoses en 24 à 48 heures et les hypoglycémies en 8 heures en moyenne. Un décès a été constaté chez 14,51 % des patients qui étaient tous diabétiques de type 2 en hyperosmolarité. Le décès était consécutif à une septicémie : 7 cas sur 9 et à un AVC : 2 cas sur 9.
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Enquête épidémiologique sur la prescription d’un antibiotique : le céfadroxil
P. DELLAMONICA - France - pages 555-563
Auteurs : P. DELLAMONICA - France
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5210 - Octobre 2005 - pages 555-563
Les données concernant la prescription des antibiotiques sur le continent africain sont très mal connues. De plus, elles peuvent varier dans des proportions importantes en fonction de l’approvisionnement en médicament. Nous avons mené une étude prospective pour décrire la prescription d’une céphalosporine de première génération le «Céfadroxil» ou Oracéfal® dans 14 pays d’Afrique. Cette étude nous a permis d’analyser les attentes des médecins et de connaître les motifs de prescription pour 15 000 patients consultant pour épisode fébrile avec signes ORL ou broncho pulmonaire. 750 médecins volontaires ont participé à l’étude dans les différents pays, 73,3 % d’entre eux étaient des médecins généralistes, 16 % des pédiatres. 75 % des prescriptions environ ont concerné des voies aériennes supérieures, 25 % des infections broncho pulmonaires. Des recommandations d’origine diverse sont appliquées par 70 % des médecins. La principale source d’information est la visite médicale 70 %, suivie à peu près à égalité par les réunions d’enseignement post universitaire et la presse médicale française. La préoccupation par l’augmentation de la résistance du pneumocoque est très variable d’un pays à l’autre, 80 % à moins de 25 %. Les critères de choix de l’Oracéfal® concernent l’efficacité bactériologique et clinique, sa rapidité d’action ainsi qu’une bonne tolérance.
Les durées de traitement sont variables mais deux durées principales sont retenues 6 jours pour 40 %, mais 95 % des traitements durent 10 jours ou moins.
Les facteurs de risque retenus par les médecins sont essentiellement l’aspect récidivant des infections et déjà un traitement antibiotique dans les 3 mois précédent pour environ 40 % des patients. Le tabac est considéré comme un facteur de risque important pour 25 % des médecins. Les traitements antipyrétiques sont les traitements d’automédication les plus couramment utilisés. Cette étude nous a permis pour la première fois d’avoir des données sur les motifs de prescription d’un antibiotique en Afrique et des critères de choix retenus par les médecins.
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Les déchirures périnéales obstétricales à l’Hôpital de base de Talangaï - Brazzaville
P.C. GANDZIEN - Congo-Brazzaville - pages 564-566
Auteurs : P.C. GANDZIEN - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5210 - Octobre 2005 - pages 564-566
Du 1er février au 31 juillet 2003, il a été enregistré dans le service de gynéco-obstétrique de l’hôpital de base de Talangaï 42 déchirures périnéales pour 4673 accouchements par voie basse soit un taux de 0,91 %.
Le jeune âge, la primiparité et la macrosomie foetale sont les principaux facteurs de risque. Les déchirures du premier degré (39 cas) représentaient 92 %. Huit cas (19 %) ont été compliqués d’infection et lâchage de suture dans les suites de couches.
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Les hystérectomies à la maternité du CHU de Cocody. Indications et résultats à propos de 108 cas colligés de 2001 à 2002
R. ABAULETH, A.YESUFU, E. BOKOSSA, A. KOFFI, D. EFFOH, S. BONI, N. KONE - Côte d'Ivoire - pages 567-571
Les hystérectomies à la maternité du CHU de Cocody. Indications et résultats à propos de 108 cas colligés de 2001 à 2002 Auteurs : R. ABAULETH, A.YESUFU, E. BOKOSSA, A. KOFFI, D. EFFOH, S. BONI, N. KONE - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5210 - Octobre 2005 - pages 567-571
Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive qui s’est déroulée du 1er janvier 2001 au 31 décembre 2002 dans le service de gynécologie et d’obstétrique du CHU de Cocody. Nos objectifs étaient de déterminer la fréquence des hystérectomies, d’identifier les principales indications et les techniques opératoires et d’en préciser les résultats. La fréquence des hystérectomies a été de 3,2 %. Les principales indications ont été la rupture utérine au cours du travail (37,96 %), le fibrome utérin (28,70 %), les complications des avortements provoqués (13,95%), les cancers gynécologiques (12,04 %) et le prolapsus utérin (8,33 %). La voie abdominale a été la plus utilisée (84,26 %). Dans 54,63 %, il s’agissait d’hystérectomies totales contre 39,81% de subtotales et 5,56% d’hystérectomies élargies. Il a été noté 0,93% de complications per opératoires. Les complications post-opératoires ont été dominées par l’anémie (44,74 %) et les infections pariétales (28,95 %). La létalité a été de 5,56 %.
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Lésions précancéreuses du col utérin : aspects histo-épidémiologiques en milieu congolais
JF PEKO, J. KOKOLO, A. NGOLET, C. GOMBE MBALAWA - Congo-Brazzaville - pages 572-574
Auteurs : JF PEKO, J. KOKOLO, A. NGOLET, C. GOMBE MBALAWA - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5210 - Octobre 2005 - pages 572-574
2 000 femmes dont l’âge est compris entre 20 et 55 ans ont bénéficié d’une colposcopie après un test à l’acide acétique et au lugol. Les zones suspectes ont été biopsiées et adressées dans le service d’anatomie pathologique du CHU de Brazzaville. 632 femmes ont présenté des lésions précancéreuses soit une fréquence de 31,6 %. La moyenne d’âge est de 32 ans avec un pic entre 35 et 40 ans. 40 % (n = 253) de femmes ont eu les premiers rapports sexuels entre 10 et 20 ans. 55 % (n = 343) sont célibataires, 80 % (n = 506) sont des mères et 20 % ont plus de cinq enfants. 60 % ont un niveau socio-économique bas. Au plan histologique nous avons observé une prédominance des lésions de haut grade (classification de Bethesda). L’HPV a été retrouvé seul (sans lésion dysplasique) dans 29,2 % des cas, et pour le reste associé à des lésions dysplasiques. L’infection à HPV oncogène est primordiale mais pas suffisante pour la survenue des lésions précancéreuses. L’évolution de ces lésions est imprévisible. Dans tous les cas la prise en charge de ces lésions réduit incontestablement l’incidence du cancer du col utérin.
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Hydramnios : issue de grossesses et malformations fœtales. A propos de 50 observations colligées à la maternité du CHU de Treichville (Abidjan - Côte d’Ivoire)
F. KOUAKOU, D.S. ANONGBA, E. N’GUESSAN, M. NZOUATOM, A. KOUAME - Côte d'Ivoire - pages 575-579
Auteurs : F. KOUAKOU, D.S. ANONGBA, E. N’GUESSAN, M. NZOUATOM, A. KOUAME - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5210 - Octobre 2005 - pages 575-579
Objectif : L’objectif de cette étude est d’identifier les principales malformations fœtales associées à l’hydramnios, et d’indiquer l’issue des grossesses hydramniotiques.
Méthodologie : L’étude est rétrospective. Elle s’est déroulée sur une période de 5 ans (du 1er janvier 1998 au 31 décembre 2002), et a concerné 50 observations d’hydramnios réunies à la maternité du CHU de Treichville. Pendant la période d’étude, 16 991 accouchements ont été enregistrés. L’issue des grossesses hydramniotiques a été étudiée. Toutes les anomalies morphologiques décelables à l’examen clinique des nouveau-nés ont été recensées et étiquetées.
Résultats : La fréquence des grossesses hydramniotiques est de 0,30 %, soit 1 cas d’hydramnios pour 340 accouchements.
La grossesse hydramniotique est à risque élevé, puisque nous relevons : 50 % d’accouchement prématuré ; 44,4 % de décès fœtaux, 27,7 % d’Apgar inférieur à 7.
Quant aux malformations elles sont présentes dans 42,6 % des cas. Ces malformations sont dominées par l’atteinte du système nerveux central (14 cas, soit 61 % de l’ensemble des malformations fœtales).
La mise en évidence d’un hydramnios en cours de grossesse doit conduire au dépistage systématique des anomalies morphologiques fœtales, par la pratique de l’échographie morphologique, couplée si possible au dosage de l’alpha-fœto-protéine dans le sang maternel et à l’étude du caryotype le cas échéant.
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La duplication de l’appendice vermiculaire en milieu africain. A propos d’un cas rare
G. ANDZE, JJ PAGBE, NN NKELE, J. YOMI - Cameroun - pages 580-582
Auteurs : G. ANDZE, JJ PAGBE, NN NKELE, J. YOMI - Cameroun
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5210 - Octobre 2005 - pages 580-582
Les auteurs rapportent un cas exceptionnel de duplication de l’appendice vermiculaire découvert fortuitement en per opératoire chez un homme de 40 ans opéré pour appendicite aiguë, colligé dans le service de chirurgie de l’Hôpital Général de Yaoundé (HGY).
La littérature est réservée et les indications thérapeutiques discutées.
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Lettre à l’Editeur - Début de chirurgie ambulatoire en chirurgie pédiatrique au CHU d’Antananarivo
ML ANDRIAMANARIVO, HZ RABARIJAONA, LN RAJAONARISINA, LF ANDRIANANTENAINA, A. ANDRIANANDRASANA - Madagascar - pages 583-584
Auteurs : ML ANDRIAMANARIVO, HZ RABARIJAONA, LN RAJAONARISINA, LF ANDRIANANTENAINA, A. ANDRIANANDRASANA - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5210 - Octobre 2005 - pages 583-584
La chirurgie ambulatoire constitue une solution envisageable en chirurgie pédiatrique dans les pays sous-développés où le problème économique reste toujours présent aussi bien pour les malades que les centres hospitaliers. Nous avons commencé au début de cette année 2004 cette forme d’hospitalisation. Les enfants présentant les hernies inguinales ou ombilicales, les hydrocèles vaginales, les ectopies testiculaires, les kystes du cordon spermatique, les becs de lièvre, sont sélectionnés. Des informations pré, per et post-opératoire sont expliquées et affichées dans les services de chirurgie pédiatrique et de réanimation. 25 malades on déjà bénéficiés de ce genre d’hospitalisation, les parents sont contents des soins octroyés, les services hospitaliers concernés sont satisfaits du service rendu.
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