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Médecine d'Afrique Noire

Médecine d'Afrique Noire N° 5304 - Avril 2006

Médecine d'Afrique Noire

N° 5304 - Avril 2006

Editeur : APIDPM Santé tropicale
Langue(s) de publication : Français
Edition papier : ISSN 0465-4668
Edition électronique : ISSN 2490-9971
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Il y a actuellement 2383 articles.


Archives (par année de publication)

Sommaire du N° 5304 - Avril 2006

Professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa Obésité chez la jeune universitaire du Cameroun. Effet minimal sur l’installation de l’hypertension, l’hyperlipidémie et l’hyperglycémie
L.S. ETOUNDI NGOA, O.M. ZE, F. SEGO MELAMAN - Cameroun - pages 197-200


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Professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa Obésité chez la jeune universitaire du Cameroun. Effet minimal sur l’installation de l’hypertension, l’hyperlipidémie et l’hyperglycémie Obésité chez la jeune universitaire du Cameroun. Effet minimal sur l’installation de l’hypertension, l’hyperlipidémie et l’hyperglycémie est évalué 1 étoiles

Auteurs : L.S. ETOUNDI NGOA, O.M. ZE, F. SEGO MELAMAN - Cameroun
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5304 - Avril 2006 - pages 197-200


Résumé

La prévalence de l'obésité et les pathologies qui lui sont généralement associées telles que l'hypertension, l'hyper-glycémie et l'hyperlipidémie (hypertriglycéridémie et hypercholestérolémie) ont été étudiées dans une population de 360 étudiantes des Universités de Yaoundé I et II. Les résultats obtenus indiquent une prévalence de l'obésité de 13 % dont 9 % d'obésité abdominale. Les pathologies associées l'hypertension, l'hyperglycémie et hyperlipidémie sont bien présentes chez les obèses abdominaux, mais dans des proportions assez faibles. La comparaison des valeurs de ces paramètres entre obèses abdominaux et non-obèses ne présente pas de différences significatives entre les deux groupes. Dans certains cas les taux de ces valeurs sont plus élevés chez les non-obèses.




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Arthrite juvénile idiopathique dans sa forme polyarticulaire a facteur rhumatoïde positif chez une patiente malgache
RAMANAMPAMONJY RM, RAKOTOVAO H, RANDRIA MJD, RANIVONTSOARIVONY M, RAPELANORO RABENJA F, RAJAONARIVELO P, RAJAONA HR - Madagascar - pages 201-204


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Arthrite juvénile idiopathique dans sa forme polyarticulaire a facteur rhumatoïde positif chez une patiente malgache Arthrite juvénile idiopathique dans sa forme polyarticulaire a facteur rhumatoïde positif chez une patiente malgache est évalué 1 étoiles

Auteurs : RAMANAMPAMONJY RM, RAKOTOVAO H, RANDRIA MJD, RANIVONTSOARIVONY M, RAPELANORO RABENJA F, RAJAONARIVELO P, RAJAONA HR - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5304 - Avril 2006 - pages 201-204


Résumé

Propos : L'arthrite juvénile idiopathique constitue l'une des principales causes d'arthrite chez les enfants de moins de 16 ans. Dans les pays où sévissent encore les affections comme le rhumatisme articulaire aigu et les arthrites post-infectieuses, cette affection semble mésestimée. A travers cette observation d'oligoarthrite juvénile idiopathique avec une évolution vers une forme polyarticulaire à facteur rhumatoïde positif, les auteurs rappellent les traits cliniques, pronostiques et thérapeutiques de cette affection.
Exégèse : Une jeune fille âgée de 16 ans présentait une polyarthrite chronique évoluant depuis 8 ans. A l'âge de 8 ans, les arthrites touchaient les 2 genoux de façon symétrique. Après 2 ans d'évolution, d'autres articulations étaient progressivement intéressées (genoux, coudes, poignets, les métacarpo-phalangiennes, hanches) de façon symétrique, accompagnées de déformations articulaires et d'ankyloses. L'examen biologique révélait un syndrome inflammatoire ainsi que la présence de facteur rhumatoïde notée seulement après 8 années d'évolution. La radiographie osseuse montrait : une carpite fusionnante, un pincement articulaire condylo-tibial et huméro-cubital. Le diagnostic d'arthrite juvénile idiopathique oligo-articulaire évoluant vers une forme polyarticulaire à facteur rhumatoïde positif était retenu. Un traitement par méthotrexate et anti-inflammatoire non stéroïdien était conduit. Un contrôle satisfaisant de la douleur et des phénomènes inflammatoires était constaté après 18 mois de recul. Peu d'amélioration était observée sur les ankyloses articulaires.
Conclusion : Etant donné la fréquence de cette affection, l'arthrite juvénile idiopathique devrait être systématiquement discutée devant une polyarthrite chez un enfant de moins de 16 ans. Le méthotrexate constitue le traitement de fond.




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Professeur Marie-Josée Tanon-Anoh Aspects cliniques et thérapeutiques des otites séromuqueuses de l’enfant à Abidjan (Côte d’Ivoire)
TANON-ANOH MJ, ETTE AKRE E., YODA M., BADOU E., KOUASSI B - Côte d'Ivoire - pages 205-210


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Professeur Marie-Josée Tanon-Anoh Aspects cliniques et thérapeutiques des otites séromuqueuses de l’enfant à Abidjan (Côte d’Ivoire) Aspects cliniques et thérapeutiques des otites séromuqueuses de l’enfant à Abidjan (Côte d’Ivoire) est évalué 1 étoiles

Auteurs : TANON-ANOH MJ, ETTE AKRE E., YODA M., BADOU E., KOUASSI B - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5304 - Avril 2006 - pages 205-210


Résumé

Ce travail avait pour objectifs de déterminer les caractéristiques cliniques des otites séromuqueuses de l'enfant à Abidjan et d'évaluer le traitement proposé dans notre pratique. Il s'agit d'une étude prospective réalisée sur une période de 12 mois et concernant 159 patients âgés de moins de 15 ans présentant une otite séromuqueuse (OSM). La fréquence de l'OSM était de 6,55 %. Les facteurs favorisants classiquement décrits dans la littérature ont également été retrouvés. Les symptômes rhinopharyngés étaient les principaux motifs de consultation (35 %). La découverte fortuite n'était pas rare (20 %). Le tympan était d'aspect otoscopique normal dans 63.5 % des cas. Les courbes de type B étaient principalement retrouvées au tympanogramme. Il existait une surdité légère chez environ 30 % des enfants testés (8/26 testés). Le traitement était exclusivement médical dans 68 % des cas et la pose d'aérateurs trans-tympaniques était intervenue dans 21 % des cas. L'évolution était le plus souvent favorable (77,4 %).




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Professeur Pascal Talani Abandon vaccinal au Congo-Brazzaville
P. TALANI, A.R. OKOKO, BOLANDA D, G. MOYEN - Congo-Brazzaville - pages 211-212


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Professeur Pascal Talani Abandon vaccinal au Congo-Brazzaville Abandon vaccinal au Congo-Brazzaville est évalué 1 étoiles

Auteurs : P. TALANI, A.R. OKOKO, BOLANDA D, G. MOYEN - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5304 - Avril 2006 - pages 211-212


Résumé

Une enquête de couverture vaccinale a été réalisée chez les enfants âgés de 12 à 23 mois. La méthode d'échantillonnage en grappes a été réalisée à travers tout le pays. Nous avons recherché les taux d'abandon entre différents vaccins. Le taux d'abandon était de 24% entre le BCG et le VAR, de 16 % entre le DTC1-VPO1 et le DTC3-VPO3, et de 9 % entre le DTC3-VPO3 et le VAR.




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Place de la pathologie œsophagienne dans les affections digestives au Gabon
J.B MOUSSAVOU-KOMBILA, R. BIGNOUMBA, O. ABDOU RAOUF, S.S ABDOU DAHALANI, M. BONGO, S. SANOU, E. OGANDAGA, M.S. YEYET-PRADINES, J.R. NZENZE, J.L. PERRET, F. KOLTZ, J.B. BOGUIKOUMA - Gabon - pages 213-218


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Place de la pathologie œsophagienne dans les affections digestives au Gabon Place de la pathologie œsophagienne dans les affections digestives au Gabon est évalué 1 étoiles

Auteurs : J.B MOUSSAVOU-KOMBILA, R. BIGNOUMBA, O. ABDOU RAOUF, S.S ABDOU DAHALANI, M. BONGO, S. SANOU, E. OGANDAGA, M.S. YEYET-PRADINES, J.R. NZENZE, J.L. PERRET, F. KOLTZ, J.B. BOGUIKOUMA - Gabon
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5304 - Avril 2006 - pages 213-218


Résumé

Objectifs : Etablir un meilleur profil des affections oeso-gastro-duodénales chez les patients explorés dans les différents centres d'endoscopie du Gabon.
Patients et méthodes : Etude rétrospective et descriptive portant sur l'analyse des comptes rendus des fibroscopies oeso-gastro-duodénales réalisées dans trois centres d'endoscopies de Libreville en 10 ans. Les informations recueillies dans les comptes rendus étaient consignées sur un bordereau de saisie qui comportait les éléments à étudier, notamment l'état civil (âge, sexe), les facteurs de risque (alcool, tabac), les signes fonctionnels ayant motivé l'endoscopie et les résultats endoscopiques. Tous les patients ayants un dossier complet étaient retenus pour l'étude et les non complets étaient exclus.
Résultats : Sur 5012 patients vus en endoscopie, 4107 patients avaient un dossier complet. 45,79 % étaient porteurs d'au moins une lésion oesophagienne. L'oesophagite était observée dans 61,24 % des affections oesophagiennes, suivie de la hernie hiatale 20,20 %, des varices oesophagiennes 9,19 % et du cancer de l'oesophage 1,96 %. Les autres affections telles que les diverticules oesophagiens, le syndrome de Mallory-Weiss et le méga-oesophage étaient peu fréquentes.
Conclusion : La pathologie oesophagienne est dominée dans notre série par les oesophagites. C'est pourquoi, le reflux gastro-oesophagien (RGO) comme facteur causal principal parmi diverses autres étiologies est à considérer. Mais il ne faut pas non plus occulter la place des cancers qui méritent aussi une attention toute particulière.




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Professeur Gustave Bobossi Serengbe Le paludisme grave de l’enfant à l’hôpital préfectoral de Bouar (Centrafrique)
BOBOSSI-SERENGBE G, NDOYO J., MUKESHIMANA T., FIOBOY R, AYIVI B - Centrafrique - pages 219-223


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Professeur Gustave Bobossi Serengbe Le paludisme grave de l’enfant à l’hôpital préfectoral de Bouar (Centrafrique) Le paludisme grave de l’enfant à l’hôpital préfectoral de Bouar (Centrafrique) est évalué 2 étoiles

Auteurs : BOBOSSI-SERENGBE G, NDOYO J., MUKESHIMANA T., FIOBOY R, AYIVI B - Centrafrique
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5304 - Avril 2006 - pages 219-223


Résumé

Objectifs : Décrire les principales formes cliniques du paludisme grave de l'enfant et évaluer le pronostic vital.
Patients et méthodes : Il s'agissait d'une enquête prospective transversale qui s'est déroulée à l'hôpital préfectoral de Bouar situé à 440 km de la capitale du 1er décembre 2001 au 30 mai 2002. L'étude a concerné les enfants de 1 mois à 15 ans présentant à l'admission une goutte épaisse positive et au moins un des signes des manifestations du paludisme grave tel que défini par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Résultats : Cent quarante quatre enfants étaient hospitalisés pour paludisme grave (42 % des hospitalisations). Les enfants de 1 mois à 3 ans étaient les plus touchés (93,7 %) ; l'âge était de 31,5 mois et les extrêmes variaient de 6 à 59 mois. Les formes cliniques les plus fréquentes étaient la forme anémique (38,8 %), la forme digestive (20,8 %) et la forme neurologique (16,8 %). Le traitement a fait appel à deux volets : le traitement étiologique par la quinine (96,8 %) et la sulfadoxine pyriméthamine (3,2 %). Le traitement symptomatique est dominé par les antipyrétiques (87,3 %), les anticonvulsivants (50 %), la transfusion sanguine (28,4%) et la réhydratation (16,2 %). La létalité reste élevée avec 24 décès (18 %) et a plus concerné la forme anémique isolée ou associée (21 décès sur 24).
Conclusion : Le paludisme grave est le principal motif d'hospitalisation des enfants à l'hôpital préfectoral de Bouar. Son diagnostic tardif est un facteur favorisant de la létalité élevée. Le risque lié à la transfusion sanguine surtout en milieu semi rural impose une bonne prise en charge du paludisme simple et la lutte contre la carence en fer.




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Professeur Donatien Moukassa Intérêt diagnostique de la palpation des seins en consultations «tout venant» à l’hôpital de Loandjili
S. OMPALINGOLI, L. GOMAKICK, J.V. MAMBOU, D. MOUKASSA, M.L. EOUANI - Congo-Brazzaville - pages 224 - 225


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Professeur Donatien Moukassa Intérêt diagnostique de la palpation des seins en consultations «tout venant» à l’hôpital de Loandjili Intérêt diagnostique de la palpation des seins en consultations «tout venant» à l’hôpital de Loandjili est évalué 1 étoiles

Auteurs : S. OMPALINGOLI, L. GOMAKICK, J.V. MAMBOU, D. MOUKASSA, M.L. EOUANI - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5304 - Avril 2006 - pages 224 - 225


Résumé

Sur une période de trois (3) mois, 223 patientes ont consulté en gynécologie pour des raisons extra-mammaires, parmi lesquelles 160 ont eu les seins palpés pour la recherche des nodules. L'âge moyen des patientes était de 35,8 ans. Chez ces 160 patientes majoritairement nullipares et primipares (63 %), cinq (5) nodules ont été retrouvés, soit 3% des cas. Toutes ces patientes avaient été examinées essentiellement par des médecins spécialistes (72,6 %). 27,4 % des patientes examinées par des médecins généralistes n'ont pas eu leurs seins palpés, ce qui laisse en théorie un échappement de 1,9 nodules non dépistés. Tous les nodules étaient cliniquement bénins. Trois d'entre eux ont bénéficié d'une exploration complète, et se sont avérés être 2 adénofibromes et 1 kyste. La palpation des seins est un bon moyen de dépistage des nodules, car dans près de 20 % des cas ceux-ci peuvent être malins.




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Professeur Méo Stéphane Ikama L’hypertension artérielle a l’hôpital de Loandjili de Pointe-Noire : morbidité et mortalité
IKAMA MS, GOMBET TH, BOSSALI F, ELLENGA-MBOLLA BF, IKIESSIBA C., PANZOU GH - Congo-Brazzaville - pages 227-232


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Professeur Méo Stéphane Ikama L’hypertension artérielle a l’hôpital de Loandjili de Pointe-Noire : morbidité et mortalité L’hypertension artérielle a l’hôpital de Loandjili de Pointe-Noire : morbidité et mortalité est évalué 1 étoiles

Auteurs : IKAMA MS, GOMBET TH, BOSSALI F, ELLENGA-MBOLLA BF, IKIESSIBA C., PANZOU GH - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5304 - Avril 2006 - pages 227-232


Résumé

Le but de ce travail préliminaire a été d'apprécier la morbidité et la mortalité liées à l'hypertension artérielle (HTA) à l'Hôpital de Loandjili de Pointe-Noire. Il s'est agi d'une étude transversale et rétrospective, réalisée dans les services d'urgences médico-chirurgicales et de médecine interne durant la période d'août 2004 à octobre 2005. Nous avons inclus tous les patients âgés de18 ans et plus, admis pour une HTA compliquée ou non définie suivant les critères du JNCVII, et disposant d'un bilan minimal tel que recommandé par l'OMS.

Cent cinquante dossiers ont été retenus, répartis en 72 hommes (48,0 %) et 78 femmes (52,0 %), sans différence statistique (p = 0,488). La fréquence hospitalière de l'HTA était estimée à 18,0 % de l'ensemble des admissions. L'âge moyen des patients à l'admission était de 55,8 ± 13,7 ans (extrêmes : 18 et 87 ans), sans différence statistique entre les deux sexes (p = 0,595). Les pauvres payaient un plus lourd tribut à l'HTA comparativement aux nantis (p < 10-6) et aux moins nantis (p = 0,001).

L'HTA de stade 2 prédominait de façon significative sur le stade 1 (81,3% vs 18,7% ; p < 10-6). Cette HTA était essentielle dans l'ensemble des cas.
L'âge supérieur à 50 ans et l'alcoolisme avéré étaient les principaux facteurs de risque cardiovasculaires associés à l'HTA, retrouvés dans respectivement 94 cas et 27 cas. Les autres facteurs de risque identifiés étaient l'obésité (n = 12), le diabète sucré (n = 11), le tabagisme (n = 11), et l'hypercholestérolémie (n = 7).
L'HTA était silencieuse dans 53 cas (35,3 %) ; dans 97 cas (64,7 %) elle était compliquée de l'atteinte d'un organe cible. L'hypertrophie ventriculaire gauche (HVG), les accidents vasculaires cérébraux (AVC), et l'insuffisance cardiaque étaient les principales complications avec respectivement 46 cas (30,8 %), 43 cas (29,0 %), et 29 cas (19,5 %).
Les autres complications étaient représentées par les troubles du rythme (n = 14), l'insuffisance rénale (n = 12), et la rétinopathie hypertensive (n = 5).
L'évolution était favorable chez 135 patients (90,0 %). Huit patients (5,3 %) étaient sortis contre avis médical dans un état précaire. Sept décès (4,7 %) étaient relevés respectivement pour AVC (n = 5), et oedème aigu du poumon (n = 2) dont une malade en insuffisance rénale terminale.

L'éducation et la prise en charge précoce des patients hypertendus sont plus que nécessaires pour diminuer le risque de survenue des complications.




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Epidémiologie des fractures de l’extrémité supérieure du fémur chez l’adulte
RAZAFIMAHANDRY H.J.C, RAKOTO-RATSIMBA H.N, RABESALAMA S., RAKOTOZAFY G. - Madagascar - pages 233-237


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Epidémiologie des fractures de l’extrémité supérieure du fémur chez l’adulte Epidémiologie des fractures de l’extrémité supérieure du fémur chez l’adulte est évalué 1 étoiles

Auteurs : RAZAFIMAHANDRY H.J.C, RAKOTO-RATSIMBA H.N, RABESALAMA S., RAKOTOZAFY G. - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5304 - Avril 2006 - pages 233-237


Résumé

Objectif : Déterminer l'incidence moyenne et l'étiologie des fractures du fémur proximal dans la ville d'Antananarivo et de revoir leurs traitements au Centre Hospitalier Universitaire d'Antananarivo (Madagascar).
Patients et méthodes : Une étude rétrospective des fractures du fémur proximal était faite à partir des dossiers des malades adultes hospitalisés entre janvier 2002 et décembre 2003. L'incidence moyenne, le type des fractures, les méthodes de prise en charge et l'évolution étaient étudiées.
Résultats : Soixante dix hommes et 44 femmes (114 cas) étaient colligés avec un âge moyen de 57 (20 à 92) ans. Le nombre moyen annuel des cas était de 57. Les fractures étaient cervicales dans 53 cas et trochantériennes dans 61 cas. L'incidence moyenne dans la population âgée de 20 ans ou plus était évaluée à 7,44/100.000. L'accident de la circulation constituait la principale circonstance étiologique. Cent huit patients bénéficiaient d'une prise en charge hospitalière et neuf patients décédaient précocement. Le traitement était orthopédique dans 71 cas et chirurgical dans 28 cas. Les séquelles sont très importantes.
Discussion : Le faible taux d'incidence est lié au fait que beaucoup de patients ne viennent pas à l'hôpital. Notre série se caractérise par le jeune âge des patients et par la prédominance masculine. La fréquence élevée des fractures trochantériennes s'explique par la violence du traumatisme souvent direct et principalement engendré par les accidents de la circulation. L'importance des séquelles est liée aux méthodes de traitement. La mortalité élevée observée découle de l'absence d'une prise en charge pré-hospitalière adéquate des polytraumatisés.
Conclusion : Les fractures de l'extrémité supérieure du fémur chez l'adulte sont relativement rares dans notre étude. La prise en charge reste très difficile dans notre contexte, faute de plateau technique adéquat. De ce fait, les séquelles sont graves et source d'invalidités importantes.




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Professeur Nasolotsiry Enintsoa Raveloson Lymphomes malins non hodgkiniens de localisation digestive chez l’enfant. A propos de 2 cas
N.E RAVELOSON, M. RARIVOMANANA, A.J.C RAKOTOARISOA, C.J. RANAIVOARISON - Madagascar - pages 238-240


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Professeur Nasolotsiry Enintsoa Raveloson Lymphomes malins non hodgkiniens de localisation digestive chez l’enfant. A propos de 2 cas Lymphomes malins non hodgkiniens de localisation digestive chez l’enfant. A propos de 2 cas est évalué 1 étoiles

Auteurs : N.E RAVELOSON, M. RARIVOMANANA, A.J.C RAKOTOARISOA, C.J. RANAIVOARISON - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5304 - Avril 2006 - pages 238-240


Résumé

La localisation digestive des lymphomes malins non hodgkiniens est une situation peu fréquente chez l'enfant. L'intérêt de cette étude est basé sur le fait que ces lymphomes sont des urgences diagnostiques et thérapeutiques, le stade clinique au moment de diagnostic conditionne le pronostic.
Ce travail rapporte deux cas de lymphomes malins non hodgkiniens observés dans deux Centres Hospitaliers Régionaux de Tuléar en juillet 1998 et d'Antsirabe en juin 2003 (Madagascar). La démarche diagnostic fait appel principalement aux éléments cliniques (syndromes occlusifs à répétition, tuméfaction abdominale, altération de l'état général..), et aux données des examens radiologiques (abdomen sans préparation, échographie abdominale , parfois la tomodensitométrie ..). La nature de la tumeur est déterminée par les résultats des examens anatomo-pathologique et immuno-histochimique.
Le traitement consiste à la chirurgie et à la poly-chimiothérapie. Grâce à ces traitements, le pronostic des patients est souvent favorable.




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Professeur Kampadilemba  Ouoba Les urgences ORL au centre hospitalier universitaire de Ouagadougou : à propos de 124 cas
OUOBA K., DAO O.M., ELOLA A., OUEDRAOGO I., GUEBRE Y., OUEDRAOGO B., BATIONO E. - Burkina Faso - pages 241-246


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Professeur Kampadilemba  Ouoba Les urgences ORL au centre hospitalier universitaire de Ouagadougou : à propos de 124 cas Les urgences ORL au centre hospitalier universitaire de Ouagadougou : à propos de 124 cas est évalué 1 étoiles

Auteurs : OUOBA K., DAO O.M., ELOLA A., OUEDRAOGO I., GUEBRE Y., OUEDRAOGO B., BATIONO E. - Burkina Faso
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5304 - Avril 2006 - pages 241-246


Résumé

Les auteurs rapportent 124 cas d'urgences ORL pris en charge au Service ORL du CHU de Ouagadougou pour en souligner les particularités épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques. Sur le plan épidémiologique : 89 malades (71,77 %) ont été reçus lors de la garde et 35 (28,23 %) aux heures ouvrables.
Les enfants ont représenté 38,70 % des cas. Les cultivateurs, les artisans et les ouvriers qui formaient la frange la plus pauvre de la population étaient les plus nombreux avec 70,16 % des cas. Au plan clinique et thérapeutique notre série a enregistré 48 cas d'urgences vraies (38,70 %). Les corps étrangers ORL et la pathologie infectieuse étaient les plus grands pourvoyeurs d'urgences ORL : respectivement 17,74 % et 15,32 % des cas. Parmi nos 124 malades, 77 (62,09 %) ont été hospitalisés tandis que 47 (37,91%) ont été suivi à titre ambulatoire. 63 malades ont bénéficié d'une intervention chirurgicale en urgence.
L'évolution a été favorable chez 119 malades (95,97 %). Nous avons enregistré 5 décès (4,03 %).
Dans le contexte de pauvreté des populations et de sous équipement des structures sanitaires au Burkina Faso, le pronostic des urgences ORL reste sévère. Les auteurs recommandent alors que l'accent soit mis sur la formation du personnel, l'équipement des services et la sensibilisation des populations.




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Myxome de l’oreillette gauche : une cause rare d’insuffisance cardiaque
RAKOTOARIMANANA S, RAPANARILALA JR, RAKOTOMIZAO JR, RANDRIA MJD, RAJAONARIVELO P, RAJAONA HR - Madagascar - pages 247-251


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Myxome de l’oreillette gauche : une cause rare d’insuffisance cardiaque Myxome de l’oreillette gauche : une cause rare d’insuffisance cardiaque est évalué 1 étoiles

Auteurs : RAKOTOARIMANANA S, RAPANARILALA JR, RAKOTOMIZAO JR, RANDRIA MJD, RAJAONARIVELO P, RAJAONA HR - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5304 - Avril 2006 - pages 247-251


Résumé

Le myxome cardiaque est la plus fréquente (50%) des tumeurs cardiaques primitives bénignes de l'adulte. Sa gravité relève de ses complications, parfois létales. A notre connaissance, nous rapportons ici la première description d'un volumineux myxome de l'oreillette gauche, de révélation précoce, chez un jeune malgache âgé de 17 ans. Ce myxome était responsable d'une insuffisance ventriculaire gauche au stade II de la New York Heart Association (NYHA), d'une syncope posturale et de signes d'obstruction et de régurgitations mitrales. La résection tumorale sous circulation extracorporelle est le principal et le seul traitement avec d'excellents résultats.




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Traumatismes fermes duodéno-pancréatiques. Aspects diagnostiques et thérapeutiques
OKIEMY G, ELE N, BOKILO D, IBAMBA-IKASSI A. - Congo-Brazzaville - pages 252-256


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Traumatismes fermes duodéno-pancréatiques. Aspects diagnostiques et thérapeutiques Traumatismes fermes duodéno-pancréatiques. Aspects diagnostiques et thérapeutiques est évalué 1 étoiles

Auteurs : OKIEMY G, ELE N, BOKILO D, IBAMBA-IKASSI A. - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5304 - Avril 2006 - pages 252-256


Résumé

Cette étude rétrospective portant sur la période de mai 1997 à juillet 2004 avait pour but de rapporter les résultats de la prise en charge thérapeutique de 19 traumatismes duodéno-pancréatiques chez l'adulte. Il s'agissait de 15 hommes et 4 femmes avec un âge moyen de 24 ans (extrêmes de 18 à 76 ans). L'étiologie la plus fréquente était les accidents de la voie publique. L'échographie et surtout le scanner, ont été d'un apport important dans le diagnostic et la tactique chirurgicale.

Les lésions associées, extra et intra-abdominales, ont été fréquemment retrouvées. Elles ont permis le diagnostic de lésions duodéno-pancréatiques chez 13 patients, engagé le pronostic vital chez 2 patients. Onze patients ont été opérés en urgence devant un hémopéritoine (n=6) et une péritonite (n=5). Huit patients ont fait l'objet d'une surveillance en milieu chirurgical avec une intervention secondaire chez six d'entre eux.
L'exploration chirurgicale a permis de mettre en évidence 9 lésions duodénales dont 3 hématomes intra-muraux et 6 perforations, 4 lésions pancréatiques dont 2 ruptures isthmiques et 2 contusions simples, 4 lésions combinées duodéno-pancréatiques dont 1 broiement de la glande avec destruction du cadre duodénal, 1 rupture isthmique associée à des lésions extensives du duodénum, 1 association de lésions extensives du duodénum et du pancréas.
Le traitement était le plus souvent conservateur avec drainage chirurgical d'un hématome duodénal, suture simple de lésion duodénale (n=2), duodénostomie sur drain tubulaire (n=1), résection anastomose duodéno-jéjunale (n=1), exclusion pylorique selon Jordan (n=2), diverticulisation duodénale selon Berne (n=2), large drainage de la loge pancréatique (n=2), duodéno-pancréatectomie céphalique (n=1), spléno-pancréatectomie caudale (n=2), duodéno-pancréatectomie totale (n=1).

L'évolution a été marquée par une pancréatite aiguë traitée médicalement, une fistule pancréatique spontanément régressive, une fistule duodénale, une péritonite, un faux kyste du pancréas ayant nécessité une ré-intervention chirurgicale. Trois décès ont été déplorés en rapport direct avec des lésions associées (n=2) et duodéno-pancréatiques (n=1). Les traumatismes duodéno-pancréatiques sont rares et graves. Ils nécessitent un diagnostic précoce et un traitement le plus souvent conservateur adapté aux différents types de lésions.




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Aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs des érysipèles au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouedraogo de Ouagadougou (Burkina Faso)
NIAMBA P, TRAORE A, TRAORE/BARRO F, ILBOUDO L, BONKOUNGOU M, NIAKARA A, NEBIE L - Burkina Faso - pages 247-260


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Aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs des érysipèles au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouedraogo de Ouagadougou (Burkina Faso) Aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs des érysipèles au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouedraogo de Ouagadougou (Burkina Faso) est évalué 1 étoiles

Auteurs : NIAMBA P, TRAORE A, TRAORE/BARRO F, ILBOUDO L, BONKOUNGOU M, NIAKARA A, NEBIE L - Burkina Faso
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5304 - Avril 2006 - pages 247-260


Résumé

L'érysipèle est une affection qui constitue un motif préoccupant de consultation dans notre pratique quotidienne tant du point de vue diagnostique que thérapeutique. Nous rapportons une étude rétrospective sur une année sur les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs rencontrés au CHU YO. Cette hypodermite représente 1,47 % des motifs de consultation, touchant plus les femmes (74 %) avec un âge moyen de 46 ans. Les patients étaient vus tardivement et présentaient des portes d'entrée dans 58 % des cas. La lésion siégeait sur le membre inférieur dans 89,5 %. Le traitement a consisté en la prescription d'antibiotique (pénicilline semi retard) en ambulatoire. L'évolution est restée satisfaisante. Notre étude permet de nous rendre compte de la similitude de nos cas rencontrés avec les cas européens, tant sur le plan démographique que clinique. L'éviction des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) devrait être une recommandation forte dans notre contexte et un examen au Doppler veineux nous aurait permit de mieux estimer les atteintes veineuses associées.




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