Protéinose alvéolaire pulmonaire : une complication rare de la leucémie aiguë. A propos d’un cas

Auteurs : KG KOFFI, C. RECHER, C. HERMAN, A. SANGARE, J. PRIS, G. LAURENT - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5404 - Avril 2007 - pages 185-188

Résumé

Nous rapportons un cas de protéinose alvéolaire pulmonaire secondaire chez un patient de 38 ans présentant une leucémie aiguë myéloïde. Il s'agit d'une affection extrêmement rare en rapport avec une infiltration pulmonaire, le plus souvent secondaire au traitement. Le diagnostic à été établi par le liquide de Lavage Broncho-Alvéolaire (LBA), après coloration par l'Acide Périodique Schiff (PAS), aidé par les images scannographiques thoraciques. Cette observation souligne la nécessité du diagnostic précoce par LBA devant des images radiologiques attribuées le plus souvent à tort à une aspergillose pulmonaire. Le traitement par GM-CSF constitue une des options du traitement de la protéinose pulmonaire alvéolaire. L'obtention de la rémission complète constitue une étape incontournable dans la correction de la Protéinose Alvéolaire Pulmonaire (PAP).

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Les anomalies funiculaires. Pronostic fœtal au cours du travail à la maternité du CHU de Bouaké

Auteurs : Y. DOUMBIA, Y. DJANHAN, K. N’GUESSAN, P. KOUAKOU, C. KAKOU, A. KANTE - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5404 - Avril 2007 - pages 189-192

Résumé

Il s'agit d'une étude rétrospective transversale effectuée au service de Gynécologie Obstétrique et Andrologie du CHU de Bouaké sur une période 30 mois, soit deux ans et demi. Nous avons colligé 459 cas d'anomalie funiculaire pour 5174 accouchements. L'objectif de cette étude était de préciser l'influence des anomalies funiculaires sur le pronostic vital du nouveau-né. La fréquence globale des anomalies funiculaires était de 8,9 % des accouchements soit 1 anomalie funiculaire pour 11 accouchements (1/11). Les circulaires et les bretelles ont représenté 75,7 % de notre effectif ; les procidences 13 % et le reste des anomalies funiculaires 11,3%. Les scores d'APGAR étaient nuls ou mauvais dans 20,5% et 18,3% des cas respectivement à la 1ère et à la 5ème minute. La mortinatalité était de 18,3% des naissances. Les facteurs de mauvais pronostic foetal étaient : l'existence de procidence et de circulaire du cordon ombilical, l'accouchement par voie basse, la présentation céphalique en cas de procidence du cordon ombilical, le caractère serré des circulaires ou des noeuds du cordon ombilical et le petit poids de naissance. Les anomalies funiculaires grèvent lourdement le pronostic vital du nouveau-né alors qu'elles ne font courir aucun risque à la mère.

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Infections sexuellement transmissibles et utilisation du préservatif masculin en milieu estudiantin. A propos d’une enquête réalisée dans une résidence universitaire d’Abidjan (Côte d’Ivoire)

Auteurs : I. TIEMBRE, Y.E. KONAN, H. ATTOH-TOURE, S. DAGNAN, J. BENIE, D. EKRA, M. KOFFI, .K. KOFFI, A.P. YAPI, J. TAGLIANTE-SARACINO - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5404 - Avril 2007 - pages 193-198

Résumé

Ce travail avait pour but d'étudier l'utilisation du préservatif masculin en milieu estudiantin. Il s'agit d'une étude transversale, descriptive sur une période de trois mois, d'avril à juin 2001. De façon aléatoire, 335 étudiants sur 1949 résidant à la cité universitaire d'Abobo ont été sélectionnés. Les résultats suivants ont été obtenus : les étudiants de la cité universitaire d'Abobo ont en moyenne 26 ans, en majorité célibataire (84,2 %) et un niveau de connaissance insuffisant sur les IST. Leur attitude face aux IST est négative car 58,8 % ont recours au médecin en cas d'IST, 17 % ont fait leur test au VIH et 56,7 % ont changé de comportement sexuel avec une priorité à la fidélité (56,3 %) et au préservatif (38,4 %). 35,2 % des étudiants ont contracté une IST dans cette même année, avec une prédominance des syndromes d'écoulements génitaux (83,9 %). Ils sont sexuellement très actifs (95 %). 83,2 % savent utiliser le préservatif masculin et seulement 14,5 % l'utilisent de façon régulière. Ils font preuve de nombreux comportements sexuels à risque. Il s'agit du multi-partenariat (32,4 %), des relations génito-orales (36,7 %), des relations sexuelles occasionnelles (57 %) du contact sexuel avec les prostituées (11,8 %), des rapports sexuels en état d'ivresse (20,4 %) et la non utilisation systématique du préservatif.. Ainsi, les stratégies de lutte contre les IST doivent s'orienter vers la promotion de l'utilisation systématique du préservatif.

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Epidémiologie des accidents vasculaires cérébraux au service de neurologie de Bouaké

Auteurs : P. COWPPLI-BONY, T. SONAN-DOUAYOUA, F. AKANI, C. AHOGO, N’GUESSAN KOUASSI, E. BEUGRE KOUASSI - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5404 - Avril 2007 - pages 199-202

Résumé

Les auteurs décrivent les caractéristiques socio-démographiques et les facteurs de risque cardio-vasculaire d'une série rétrospective de patients admis au service de neurologie du centre hospitalier universitaire de Bouaké (Côte d'Ivoire), entre janvier 1998 et juin 2002 pour accident vasculaire cérébral. Il s'agissait de 139 adultes âgés de moins de 70 ans dans 50 %, dont 27 avaient déjà eu un accident vasculaire cérébral, de nationalité autre qu'ivoirienne dans 10,8 %, principalement de femmes au foyer (28,1 %), commerçants (15,8 %) et de fonctionnaires en activité (15,8 %) ou retraités (15,1 %). Les facteurs de risque étaient une hypertension artérielle (79,8 %), un mésusage de l'alcool (25,1 %), un tabagisme (24,4 %), un diabète sucré (20,8 %), une cardiopathie (20,1 %), une dyslipidémie (8,6 %). Au total 11,8 % des hypertendus, 27,6 % des diabétiques, 71,5 % des cardiopathies et 100 % des dyslipidémies n'avaient pas été diagnostiqués avant cette hospitalisation. Les mesures de prévention et de prise en charge de ces facteurs de risque devraient être renforcées car même diagnostiqués, l'hypertension et le diabète n'étaient correctement traités que dans proportions respectives de 17,3 % et 37,9 % des cas.

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Prise en charge du placenta prævia au niveau de la maternité Issaka Gazobi de Niamey. Etude prospective à propos de 98 cas sur 1 an

Auteurs : M. NAYAMA, Y. SAKO-MOUSSA, M. GARBA, N. IDI, A. TAHIROU, M. KAMAYE, B. DJIBRILL, A. TOURE, A. MARAFA, F.Z. DIALLO - Niger
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5404 - Avril 2007 - pages 203-208

Résumé

Introduction : Notre étude a pour objectif d'évaluer le pronostic du placenta prævia à la maternité Issaka Gazobi de Niamey à travers l'analyse de ses aspects épidémiologiques, clinques et thérapeutiques en vue de formuler des recommandations pour réduire la morbidité et mortalité maternelle et périnatale.

Méthodologie : Il s'agit d'une étude prospective qui s'est déroulée à la maternité Issaka Gazobi de Niamey, maternité de référence nationale, niveau 3, du 1er janvier 2003 au 31 décembre 2003 soit 1 an.

Résultats : Notre fréquence de placenta prævia était de 3 %. Le mode d'admission des parturientes a été un transfert in utero (86,8 %). Le placenta prævia avait concerné la tranche d'âge de 35 à 39 ans (27,6 %), les grandes multipares (31,6 %) et les sans professions (81,6 %). La majorité des parturientes n'avaient réalisé aucune échographie obstétricale (79,5 %) avant leur admission. Le type anatomo-clinique du placenta prævia était un recouvrant (62,5 %) et hémorragique (63,5 %). L'accouchement par césarienne a été le mode de choix auprès de 89,1 % parturientes et 6,1% avaient accouché par voie basse. La mortalité périnatale était 38,8 % dont 22,5 % de décès anténatal. La morbidité maternelle était dominée par l'anémie (59,2%). Aucun décès maternel n'a été enregistré dans notre série.

Conclusion : Le placenta prævia demeure encore un facteur de morbidité et de mortalité maternelle et périnatale. L'hypotrophie, la prématurité et la provenance des parturientes ont beaucoup influencé sur le pronostic périnatal. Une amélioration des CPN, une meilleure accessibilité des centres de santé et surtout des soins obstétricaux et néonataux de qualité permettront de réduire ce pronostic.

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Utilisation des antithrombotiques en Afrique Subsaharienne : expérience de l’Institut de cardiologie d’Abidjan

Auteurs : F.D. KAMDEM, A.K. ADOUBI, F.K. DIBY, D. HARDING, A. EKRA - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5404 - Avril 2007 - pages 209-214

Résumé

Pour apprécier l'utilisation des anti-thrombotiques en Afrique sub-saharienne, nous avons réalisé d'une part, une étude rétrospective portant sur des dossiers de patients hospitalisés d'août 2001 à décembre 2003 à l'Institut de Cardiologie d'Abidjan et ayant reçu des anti-thrombotiques et d'autre part, une enquête chez les patients recevant un traitement anticoagulant et suivis en ambulatoire de mai à août 2004. Concernant les patients hospitalisés, 524 (55,4 %) ont reçu un traitement anti-thrombotique. Les principales indications étaient la fibrillation auriculaire (19,5 %) et la cardiomyopathie dilatée (58,6 %). Les anti-thrombotiques prescrits étaient les héparines non fractionnées (43 %), les héparines de bas poids moléculaire (38 %), les anti-vitamines K (43 %) et l'aspirine (55 %) avec 1,3 % d'hémorragie majeure. Concernant les patients suivis en ambulatoire, 139 patients sous acénocoumarol ont été interrogés. La fibrillation auriculaire était l'indication la plus fréquente (25,9 %) et 40 patients (28,8 %) ont rapporté des accidents hémorragiques majeurs dans 8 cas (5,8 %). Au total, les anti-thrombotiques sont largement utilisés en milieu cardiologique africain avec un risque hémorragique acceptable.

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Prise en charge des hernies inguinales simples : comparaison des aspects économiques et thérapeutiques d’un hôpital de district et l’hôpital National de Niamey - Niger

Auteurs : R. SANI, M. GBANE, M. HENNAUX, D. DE GROOF, A. MANSOUR, I. BEN OUSMANE - Niger
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5404 - Avril 2007 - pages 215-219

Résumé

Les auteurs rapportent les résultats d'une étude sur la prise en charge de la hernie inguinale non compliquée de l'adulte dans deux structures sanitaires : le plus grand hôpital du pays et un hôpital de district sur les aspects économiques et thérapeutiques. Deux groupes de 50 patients : un à l'hôpital national de Niamey (HNN) et l'autre à l'hôpital de district de la commune III (HDCIII) ont concerné cette étude :

• La technique de BASSINI a été réalisée chez tous les patients de l'hôpital de district contre 82 % des cas à l'hôpital National,
• la durée d'hospitalisation est 5 jours (1 jour préopératoire et 4 jours post opératoires) à l'hôpital de District contre 17 jours (13 jours - 4 jours) à l'hôpital national,
• le coût moyen des dépenses effectuées par le patient est de 34 968 FCFA (extrêmes : 24 435 - 48 875 F) à l'hôpital de district contre 87.942 F CFA (extrêmes : 51 390 - 176 800 F),
• le coût moyen des produits fournis par les 2 structures est presque identique
• le coût total de l'intervention pour la structure est de 27 443 F CFA par patient à l'hôpital de district contre 107 041 F CFA à l'hôpital national,
• dans les suites opératoires : 12 cas (24 %) de petits hématomes et 7 cas (14 %) de douleurs résiduelles contre respectivement 14 cas (28 %) et 7 cas (14 %) à l'hôpital national.

La prise en charge de la hernie inguinale est satisfaisante à l'hôpital de district de la commune III. A Niamey, une redistribution plus adaptée des pathologies chirurgicales permettrait le transfert des cas chirurgicaux simples vers les hôpitaux périphériques et désengorgerait l'hôpital National de Niamey.

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Hystérectomie vaginale à Libreville. Expérience sur les 100 premiers cas au Centre Hospitalier de Libreville

Auteurs : S. PITHER, S. MAYI-TSONGA, M. BAYONNE, N. OGOWET IGUMU, M. MOUNANGA, L. KOUAM - Gabon
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5404 - Avril 2007 - pages 221-225

Résumé

Objectif : Le but de cette étude est d'analyser une série d'hystérectomies vaginales pratiquées sur utérus prolabé et utérus non prolabé porteur d'une pathologie bénigne. (Dysplasie sévère du col utérin et myome utérin).

Matériel et Méthode : C'est une étude rétrospective qui a porté sur 100 cas d'hystérectomies vaginales, pratiquées dans le service de chirurgie gynécologique du Centre Hospitalier de Libreville du 1er janvier 1998 au 31 décembre 2003. 100 hystérectomies vaginales ont été réalisées : 33 sur utérus prolabé et 67 sur utérus non prolabé porteur d'une pathologie bénigne. Pour la dernière indication, une comparaison avec la voie abdominale a été faite avec la voie abdominale (146 hystérectomies abdominales). Les cancers gynécologiques invasifs ont été exclus. La collecte des données a été faite à partir des registres opératoires et des dossiers des patientes.

Résultats : La fréquence de la voie vaginale a été de 41%. L'âge moyen a été de 50 ans (32-75), la parité moyenne a été de 6,5 (0-9). 23 % des patientes avaient des antécédents de chirurgie abdomino pelvienne. L'assistance coelioscopique a été faite chez 7 patientes avant hystérectomie vaginale. Nous avons enregistré une plaie intestinale au cours de la voie vaginale et nous avons effectué cinq ré-interventions (2 coelioscopies et 3 laparotomies) après hystérectomie vaginale (5 %). Aucune complication infectieuse n'a été révélée après hystérectomie vaginale. Au cours de l'hystérectomie abdominale, on a noté 4 complications traumatiques per opératoires, aucune reprise post opératoire mais des suppurations pariétales (15 %).

Conclusion : Les avantages de la voie vaginale pour les deux types de pathologies sont indéniables. Ce qui devrait inciter les gynécologues à privilégier cette voie après avoir éliminé les contre indications. Dans notre série, le taux d'hystérectomie vaginale devrait se rapprocher des 50%, mais dépend de la formation des chirurgiens à la voie basse.

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La consultation prénatale. Analyse de 332 carnets à la maternité du CHU de Cocody

Auteurs : R. ABAULETH, P. KOUAKOU, A. KOFFI, A. YESUFU, D. EFFOH,, S. BONI, N. KONE, M. BOHOUSSOU - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5404 - Avril 2007 - pages 226-230

Résumé

Il s'agit d'une étude prospective et descriptive qui s'est déroulée à la maternité du centre hospitalier et universitaire de Cocody du 1er mars au 30 avril 2003.L'objectif de ce travail a été de relever les faiblesses de la consultation prénatale à partir de l'analyse des carnets de santé homologués par le ministère de la santé. Le nombre moyen de consultation prénatale a été de 3,88 %. Il y a eu 53,62 % des patientes qui ont bénéficié d'au moins 4 consultations. La vaccination antitétanique a été complète dans 82,53 %. A la consultation du 9ème mois, le pronostic de l'accouchement n'a été fixé que dans 7,5 % des cas. Les consultations prénatales, au vue de l'analyse des carnets de santé présentent quelques faiblesses. Une étude analytique pourrait permettre d'identifier les raisons de cette situation afin d'apporter des solutions adéquates.

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Supervision des activités d’utilisation rationnelle du sang en Guinée

Auteurs : K. KOUROUMA, C. KEITA, A.A. SEBASTIEN - Guinée
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5404 - Avril 2007 - pages 231-235

Résumé

Les risques liés à la transfusion des produits sanguins demandent une bonne maîtrise des indications transfusionnelles. Une supervision de 30 structures hospitalières sur 33 a permis de relever des informations sur l'application des directives nationales en matière d'utilisation rationnelle du sang. Dans la plupart des hôpitaux visités, on envisage de transfuser un enfant que si son taux d'hémoglobine est ≤ 5 g % avec des signes cliniques de gravité. Chez la femme enceinte, on envisage de transfuser qu'avec un taux d'Hb ≤ 5 g % associé à des symptômes de dyspnée, de collapsus cardiovasculaire. Le diagnostic et le traitement de la cause de certaines anémies sont appliqués dans certains hôpitaux. Au cours des hémorragies, on administre en urgence une solution de remplissage vasculaire ; en chirurgie programmée, on tente de corriger une anémie ; si l'anémie persiste, on transfuse les patients ayant un taux d‘hémoglobine < 8 g % ; la prévention des saignements en chirurgie se fait par la pose de garrot, les sutures et les pansements compressifs. La transfusion autologue différée et la production de plasma sont pratiquées à Kamsar et Friguia (hôpitaux de zones minières) et dans les deux hôpitaux nationaux (Ignace Deen et Donka). La transfusion systématique des patients de certains hôpitaux quand le taux d'Hb ≤ 6 g % n'est pas une bonne stratégie. Il reste à donner aux praticiens hospitaliers les moyens d'une véritable politique d'économie du sang.

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Activité anti-hyperglycémiante de l’extrait éthanolique de feuilles de Icacina senegalensis juss (Icacinaceae)

Auteurs : M. N’DIAYE, W. DIATTA, G.Y. SY, A.D. FALL, B. FAYE, E. BASSENE - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5404 - Avril 2007 - pages 236-240

Résumé

Le but de cette étude était d'évaluer l'activité hypoglycémiante et antidiabétique des extraits aqueux, éthanolique et hexanique de feuilles de Icacina senegalensis. Des expériences ont été effectuées chez des rats normoglycémiques, sur un modèle d'hyperglycémie provoquée par voie orale et chez des rats diabétiques de type 2. Les extraits aqueux (150 mg/kg, per os) et éthanolique (150 mg/kg, per os) de feuilles de I. senegalensis induisent une hypoglycémie au bout de 2 heures d'observation. La glycémie varie en effet respectivement de 1,10 ± 0,31 à 0,85 ± 0,10 g/l et de 0,92 ± 0,14 à 0,59 ± 0,04 g/l (p < 0,05) (n = 5). A l'inverse, l'extrait hexanique de feuilles de I. senegalensis n'a pas du tout d'effet sur la glycémie de base chez les rats normoglycémiques. Tout comme le glibenclamide, l'extrait éthanolique de feuilles de I. senegalensis (50 mg/kg, per os) prévient de façon significative l'hyperglycémie consécutive à l'administration per os de glucose (4 g/kg). Chez les rats diabétiques de type 2, l'extrait éthanolique de feuilles de I. senegalensis (50 mg/kg/j, per os) est anti-hyperglycémiant (0,97 ± 0,09 vs 3,42 ± 0,09 g/l) (p < 0,05) (n = 5) au bout de 7 jours de traitement. Ces résultats justifient l'utilisation en milieu traditionnel des feuilles de I. senegalensis pour traiter le diabète.

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