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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5404 - Avril 2007 - pages 221-225
Auteurs : S. PITHER, S. MAYI-TSONGA, M. BAYONNE, N. OGOWET IGUMU, M. MOUNANGA, L. KOUAM - Gabon
Objectif : Le but de cette étude est d'analyser une série d'hystérectomies vaginales pratiquées sur utérus prolabé et utérus non prolabé porteur d'une pathologie bénigne. (Dysplasie sévère du col utérin et myome utérin).
Matériel et Méthode : C'est une étude rétrospective qui a porté sur 100 cas d'hystérectomies vaginales, pratiquées dans le service de chirurgie gynécologique du Centre Hospitalier de Libreville du 1er janvier 1998 au 31 décembre 2003. 100 hystérectomies vaginales ont été réalisées : 33 sur utérus prolabé et 67 sur utérus non prolabé porteur d'une pathologie bénigne. Pour la dernière indication, une comparaison avec la voie abdominale a été faite avec la voie abdominale (146 hystérectomies abdominales). Les cancers gynécologiques invasifs ont été exclus. La collecte des données a été faite à partir des registres opératoires et des dossiers des patientes.
Résultats : La fréquence de la voie vaginale a été de 41%. L'âge moyen a été de 50 ans (32-75), la parité moyenne a été de 6,5 (0-9). 23 % des patientes avaient des antécédents de chirurgie abdomino pelvienne. L'assistance coelioscopique a été faite chez 7 patientes avant hystérectomie vaginale. Nous avons enregistré une plaie intestinale au cours de la voie vaginale et nous avons effectué cinq ré-interventions (2 coelioscopies et 3 laparotomies) après hystérectomie vaginale (5 %). Aucune complication infectieuse n'a été révélée après hystérectomie vaginale. Au cours de l'hystérectomie abdominale, on a noté 4 complications traumatiques per opératoires, aucune reprise post opératoire mais des suppurations pariétales (15 %).
Conclusion : Les avantages de la voie vaginale pour les deux types de pathologies sont indéniables. Ce qui devrait inciter les gynécologues à privilégier cette voie après avoir éliminé les contre indications. Dans notre série, le taux d'hystérectomie vaginale devrait se rapprocher des 50%, mais dépend de la formation des chirurgiens à la voie basse.
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