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Editeur : APIDPM Santé tropicale
Langue(s) de publication : Français
Edition papier : ISSN 0465-4668
Edition électronique : ISSN 2490-9971
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Effets des extraits de Arachis hypogaea (Fabacée) et Phaseolus vulgaris (Fabacée) sur l’acquisition du capital osseux
K. KOUAKOU, S. KATI-COULIBALY, N.E. J. MANGUE - Côte d'Ivoire - pages 65-73
Auteurs : K. KOUAKOU, S. KATI-COULIBALY, N.E. J. MANGUE - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5502 - Février 2008 - pages 65-73
L'objectif de cette étude était de tester l'hypothèse selon laquelle l'administration d'extrait de plante accroît la formation de la masse osseuse. Les extraits de graines d'Arachis hypogaea et de Phaseolus vulgaris ont été administrés par voie orale à 500 mg/kg de poids corporel par jour pendant un mois à des rattes jeunes (21 jours).
Les résultats montrent que les extraits d'Arachis hypogaea (Fabacée) et de Phaseolus vulgaris (Fabacée) stimulent la formation de la masse osseuse chez les jeunes animaux en croissance. Ces effets se traduisent par une augmentation de poids corporel, des poids des fémurs et des tibias, de la longueur de ces os et de leur épaisseur. On note également une augmentation de la concentration de phosphatase alcaline, de la concentration de calcium dans le sang, une diminution du calcium et du phosphore excrétés et une augmentation du poids des cornes utérines.
Ces effets peuvent être attribués aux substances contenues dans les extraits de plantes notamment les phyto-oestrogènes dont la présence a été signalée par de nombreux auteurs.
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Accessibilité aux services et aux soins dans l’aire de santé du centre de santé de Mindouli
P. TALANI, M. BITEMO, G. MOYEN - Congo-Brazzaville - pages 75-78
Accessibilité aux services et aux soins dans l’aire de santé du centre de santé de Mindouli Auteurs : P. TALANI, M. BITEMO, G. MOYEN - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5502 - Février 2008 - pages 75-78
L'accessibilité aux services et aux soins dans les pays en développement constitue un défi majeur à relever. Nous avons réalisé une étude transversale par questionnaire standardisé dans l'aire de santé du centre de santé de Mindouli au Congo.
Cette étude a eu pour but d'évaluer la situation sanitaire des ménages, l'accessibilité aux soins et aux services.
L'enquête a porté sur 625 chefs de ménage résidant dans l'aire de santé Mindouli.
De l'étude, il ressort que 64,5 % de ménages ont eu recours au centre de santé en cas de maladie. Le temps de marche pour atteindre le centre de santé intégré, a été estimé à moins de 30 minutes. Quatre cent quarante cinq chefs de ménage (71,2 %) ont jugé les tarifs des soins abordables.
L'atteinte de l'objectif accessibilité pour tous aux soins et services requiert une forte motivation et implication des populations, une formation du personnel de santé, une disponibilité des ressources matérielles et financières.
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Lettre à l'Editeur
Ascite urineuse. A propos de deux cas
A. MOUKO, J.L. NKOUA, P.A. BOUYA, C. SAMBA-LOUAKA, P. SENGA - Congo-Brazzaville - pages 79-81
Auteurs : A. MOUKO, J.L. NKOUA, P.A. BOUYA, C. SAMBA-LOUAKA, P. SENGA - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5502 - Février 2008 - pages 79-81
Nous rapportons deux cas d'ascite urineuse chez des enfants congolais âgés respectivement de trois et deux mois. La cause commune était l'uropathie obstructive type valves de l'urètre postérieur. L'imagerie médicale (échographie, cysto-uréthrographie et urographie intraveineuse) ont été d'une grande utilité. L'enfant survivant est en bonne santé et le deuxième est décédé dans un tableau d'insuffisance rénale.
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Tumeurs malignes de la base du crâne en Côte d’Ivoire. Aspects diagnostiques et thérapeutiques. A propos de 21 cas
F. BURAIMA, Y.M. KOUASSI, M. YODA, O.D N’DRI, M.J. TANON-ANOH, BA BEZE, B. KOUASSI - Côte d'Ivoire - pages 83-87
Tumeurs malignes de la base du crâne en Côte d’Ivoire. Aspects diagnostiques et thérapeutiques. A propos de 21 cas Auteurs : F. BURAIMA, Y.M. KOUASSI, M. YODA, O.D N’DRI, M.J. TANON-ANOH, BA BEZE, B. KOUASSI - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5502 - Février 2008 - pages 83-87
Objectif : Préciser les aspects diagnostiques et thérapeutiques des tumeurs malignes de la base du crâne.
Matériels et méthode : Il s'agissait d'une étude rétrospective sur une période de 12 ans (de 1989 à 2001) dans les services d'ORL, de Neurochirurgie et de Cancérologie des CHU d'Abidjan.
Résultats : Les motifs de consultation, multiples, étaient dominés par les adénopathies cervicales chroniques (76,2 %), l'exophtalmie (71,4 %), l'obstruction nasale (66,7 %), l'épistaxis (61,9 %). Différents syndromes neurologiques étaient retrouvés, dominés par le syndrome du sinus caverneux (33,3 %), le syndrome de la fente sphénoïdale et le syndrome de l'apex orbitaire avec 23,8 %. Il s'agissait essentiellement de tumeurs malignes du voisinage (cavum) étendues à la base du crâne (80,9 %). Le type histopathologique prédominant était le carcinome indifférencié de type nasopharyngien (57,1 %). La chimiothérapie (76,2 %) a été utilisée à titre exclusif (52,4 %) ou associée à la chirurgie (23,8 %). La survie à 1 an était de 38 % avec un taux de récidive tumorale de 19 %.
Conclusion : Les tumeurs malignes de la base du crâne ont une expression clinique polymorphe et les thérapeutiques sont décevantes surtout au stade avancé.
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Maladie de Forestier : deux observations d’une affection rare chez le noir africain
S. NDONGO, D. FALL, O. ISSELMOU, A.R. NDIAYE, M.M. KA, T.M. DIOP - Sénégal - pages 89-92
Maladie de Forestier : deux observations d’une affection rare chez le noir africain Auteurs : S. NDONGO, D. FALL, O. ISSELMOU, A.R. NDIAYE, M.M. KA, T.M. DIOP - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5502 - Février 2008 - pages 89-92
A travers deux observations d'hyperostose vertébrale engainante chez une guinéenne et une sénégalaise, les auteurs soulignent la réalité de cette affection en Afrique, mais également son mode de présentation, presque toujours confondue à cet âge avec l'arthrose.
Dans le premier cas, il s'agissait d'une guinéenne de 35 ans diabétique, qui présentait depuis 3 ans des douleurs rachidiennes d'abord cervicale puis dorsale de type mixte.
Dans le deuxième cas, il s'agissait d'une sénégalaise de 58 ans hypertendue, obèse (indice de masse corporelle à 32) et diabétique, admise pour cholécystite lithiasique. Elle ne présentait pas de symptomatologie fonctionnelle ostéo-articulaire, cependant l'examen physique mettait en évidence une raideur de tout le rachis avec une limitation des mouvements de flexion, extension et rotation. Dans les 2 cas la radiographie mettait en évidence une ostéophytose rachidienne diffuse en becs de perroquet, l'évolution a été favorable sous anti-inflammatoires non stéroïdiens.
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Tuberculose et infection à VIH : influence du type de virus
H.V. ACHI, M.S. N’DHATZ, O.S ISMAEL, Y.T. ABA - Côte d'Ivoire - pages 93-97
Auteurs : H.V. ACHI, M.S. N’DHATZ, O.S ISMAEL, Y.T. ABA - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5502 - Février 2008 - pages 93-97
Dans le but d'analyser les différents aspects épidémiologiques, cliniques et radiographiques de la tuberculose associée à l'infection par le VIH, en fonction du type de virus, nous avons réalisé une étude rétrospective, portant sur l'analyse de 124 dossiers de tuberculeux infectés par le VIH au Centre Hospitalier Universitaire de Bouaké.
Il y avait 55 % hommes et 45 % femmes. L'âge moyen était de 32 ans. La répartition du type de virus en fonction du sexe montrait pour les hommes 66 % VIH1, 21 % VIH1 + 2 et 3 % VIH2. Pour les femmes 68 % VIH1, 27 % VIH1 + 2 et 5 % VIH2. La tranche d'âge de 18 à 40 ans a totalisé 74.5 % de cas de tuberculose dont 48.8 % séropositifs pour le VIH1 et 24.8 % pour VIH1 + 2.
Les manifestations fonctionnelles respiratoires n'ont pas variées significativement en fonction du type de virus. En revanche, une altération profonde de l'état général est notée chez les sujets VIH1 et VIH1 + 2. Les infiltrats et la miliaire ont été observés respectivement chez les sujets VIH1 (51 %) et (11 %), chez les sujets VIH1 + 2 (42 %) et (13 %). Les cavernes chez les sujets VIH2 (60 %).
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Les causes de décès d’après une étude thanatologique au CHU HJRA
J.B. RAKOTONDRABE, H.Y.H RANTOMALALA, HBR RANDRIARIMANGA - Madagascar - pages 98-100
Auteurs : J.B. RAKOTONDRABE, H.Y.H RANTOMALALA, HBR RANDRIARIMANGA - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5502 - Février 2008 - pages 98-100
Il s'agit d'une étude rétrospective des dossiers sur l'opération thanatologique menée de janvier 2002 à décembre 2004 à la morgue du CHU d'Ampefiloha Antananarivo, Madagascar. On a réalisé 810 autopsies et on a retenu 748 dossiers. Les accidents constituent la principale cause des décès avec 63,36 % des cas, suivis des causes non traumatiques 26,87 %. Le diagnostic d'autopsie reste principalement clinique. La prise en charge pré-hospitalière est à encourager à Madagascar en particulier l'éducation civique, de tout en chacun pour prévenir les accidents.
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Evaluation du plateau technique d’anesthésie au Togo : enquête multicentrique portant sur 23 formations sanitaires
A.F. OURO-BANG’NA MAMAN, K. TOMTA, N. KANGNI, T. MOUZOU, P. EGBOHOU, D. OURO-BANG’NA, B. SONGNE - Togo - pages 101-105
Evaluation du plateau technique d’anesthésie au Togo : enquête multicentrique portant sur 23 formations sanitaires Auteurs : A.F. OURO-BANG’NA MAMAN, K. TOMTA, N. KANGNI, T. MOUZOU, P. EGBOHOU, D. OURO-BANG’NA, B. SONGNE - Togo
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5502 - Février 2008 - pages 101-105
Objectif : Faire un état de lieu du plateau technique en anesthésiologie au Togo.
Type d'étude : Etude prospective et descriptive sur une période de 2 mois. Une fiche d'enquête nous a servi de recueil de données et le dépouillement a été manuel.
Résultats : Notre étude a concerné 23 centres hospitaliers du Togo. Le personnel anesthésiste était en majorité des Techniciens Supérieurs d'Anesthésie et Réanimation (TSAR) : 86,9 %. Les centrales d'O2 n'existaient que dans les CHU et dans les 4 centres hospitaliers régionaux. Le ballon d'ambu n'existait pas dans toutes les salles opératoires. Le matériel de monitorage était très limité : cardioscope (52 % des centres), dynamap (17 %), oxymètre de pouls (56 %). Le capnographe et le curarimètre n'existaient dans aucun des centres. Le thiopental, la kétamine et le propofol étaient les narcotiques disponibles dans respectivement 100 %, 95 %, et 61 % des centres. Le diazépam (100 %) et le midazolam (35 %) étaient également présents. L'halothane était le seul agent anesthésique volatil utilisé par tous les centres. Les curares les plus disponibles étaient le pancuronium (91 %), succinylcholine (52 %) et vécuronium (39 %). L'analgésie péri-opératoire était assurée essentiellement au moyen de la péthidine (87 %), la buprénorphine (56 %), la morphine 47 %, le fentanyl (39 %). Seul le CHU de Lomé disposait de 2 neuro-stimulateurs. La bupivacaïne et la lidocaïne étaient disponibles dans respectivement 96 % et 87 % des centres. Les aiguilles à ponction lombaire, l'adrénaline, l'éphédrine, l'effortil et l'atropine étaient présents dans tous les centres.
Conclusion : Au total, l'évaluation du plateau technique en anesthésiologie au Togo nous permet de constater une pénurie de personnels qualifiés, de moyens de monitorage, de produits anesthésiques de première nécessité.
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La tuberculose palpébrale primaire. A propos d’un cas
C. EBANA MVOGO, A.L BELLA, A. ELLONG, A. OMGBWA EBALLE, C. OKALLA - Cameroun - pages 106-108
La tuberculose palpébrale primaire. A propos d’un cas Auteurs : C. EBANA MVOGO, A.L BELLA, A. ELLONG, A. OMGBWA EBALLE, C. OKALLA - Cameroun
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5502 - Février 2008 - pages 106-108
Nous rapportons le cas d'une fillette de 12 ans admise dans le service, pour être opérée d'un chalazion de la paupière inférieure droite. L'examen anatomo-pathologique de la pièce opératoire a révélé qu'il s'agissait plutôt d'un granulome tuberculeux. Nous discutons de la pathogénie, du diagnostic et de la prise en charge thérapeutique de cette forme rare, d'expression clinique polymorphe et trompeuse de la tuberculose.
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Prévalence des cardiopathies rhumatismales à Brazzaville
G. KIMBALLY-KAKY, T. GOMBET, B. ELLENGA-MBOLA, A. MBIKA-CARDORELLE, Y. VOUMBO, S. IKAMA-MEO, S. COUCKA-BAKANI, L. DILOU, J. EKOBA, G. MOYEN, J.L. NKOUA, C. BOURAMOUE - Congo-Brazzaville - pages 109-113
Auteurs : G. KIMBALLY-KAKY, T. GOMBET, B. ELLENGA-MBOLA, A. MBIKA-CARDORELLE, Y. VOUMBO, S. IKAMA-MEO, S. COUCKA-BAKANI, L. DILOU, J. EKOBA, G. MOYEN, J.L. NKOUA, C. BOURAMOUE - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5502 - Février 2008 - pages 109-113
Objectifs : Esquisser le profil des écoliers à Brazzaville et souligner la relation entre la promiscuité, les angines et les cardiopathies rhumatismales.
Matériels et méthodes : Une enquête a été menée à Brazzaville en mai et juin 2005. L'étude réalisée en milieu scolaire, a concerné 2232 enfants choisis de façon aléatoire. Les écoliers étaient âgés de 5 à 17 ans et fréquentaient une des 4 écoles retenues (publiques ou privées). Les variables étudiées étaient : l'âge, le sexe, le niveau socio-économique, les aspects cliniques et paracliniques. Les logiciels Epi Data 3.1 et Stata 8.2, ont permis la saisie et l'analyse des données. La différence était significative (DS) pour p < 0,05.
Résultats : Il y avait 903 garçons (47,5 %) dans les écoles publiques, contre 157 (47,3 %) dans l'école privée et respectivement 997 filles (52,5 %), contre 175 (52,7 %). L'âge maximal moyen par cours dans les écoles publiques était de 7, 10 et 12 ans au niveau : préparatoire, élémentaire et moyen, contre 6, 8 et 10 ans dans l'école privée (p < 0,05). Il y avait 7,8 % d'orphelins dans les écoles publiques, contre 0,3 % au niveau du privé. Les habitations étaient surpeuplées pour 77,4 % des enfants des établissements publics et pour 56 % de ceux du privé. Il y avait plus de 2 personnes par lit, pour 82,7 % des écoliers des établissements publics et 56 % de ceux de l'école privée (p < 0,05). Les antécédents d'angines notés chez 1052 enfants, n'étaient pas traités pour 32,6 % d'entre eux. Une tisane était administrée à 47,1 % des écoliers des établissements publiques et à 15,5 % de ceux de l'école privée (DS). Il y avait une relation entre les antécédents d'angines non traitées, la promiscuité et le niveau socio-économique (p < 0,05). La prévalence des cardiopathies rhumatismales était de 3,5 ‰, plus élevée chez les écolières et dans les écoles publiques.
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Les rhinites allergiques à Abidjan : enquête épidémiologique et diagnostic biologique
J. SAKANDE, M. MEITE, J. SEKA-SEKA, D.P. AKRE, A. YAPO-CRESOIT, M.F. SOMBO - Côte d'Ivoire - pages 114-118
Auteurs : J. SAKANDE, M. MEITE, J. SEKA-SEKA, D.P. AKRE, A. YAPO-CRESOIT, M.F. SOMBO - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5502 - Février 2008 - pages 114-118
Les auteurs rapportent les résultats d'enquêtes menées sur les rhinites allergiques. Selon Diaby et Ourigou, les rhinites allergiques représentent respectivement 27 % et 24,6 % des affections allergiques à Abidjan. Au service d'ORL du CHU de Cocody les rhinites représentent 35 % des motifs de consultation.
Les allergènes suivants ont été les plus incriminés : poussière de bois dans les scieries (iroko : 57 %, kapok : 47 %, makoré : 42 %, teck : 15 %), poussières de maison, moisissures, poussière de craie, pollens, acariens, animaux domestiques. Les antécédents allergiques familiaux ont été retrouvés chez 30,90 % des sujets ayant une rhinite allergique. Le diagnostic biologique des rhinites allergiques dans tous les travaux n'était basé que sur deux arguments biologiques : l'hyper-éosinophilie supérieure à 1000/mm3 retrouvé chez 54,5 % des sujets de la série d'Ourigou et l'augmentation des IgE totales : 1595 UI/ml dans l'étude d'Ourigou et 1370 UI/ml dans la série de Diaby.
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Lettre à l'Editeur
Utilisation de la moustiquaire à Guia, district sanitaire de Podor, Sénégal
P. NDIAYE, A. TAL-DIA, M. SARR, A.S. GUEYE, C. FALL - Sénégal - pages 119-120
Auteurs : P. NDIAYE, A. TAL-DIA, M. SARR, A.S. GUEYE, C. FALL - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5502 - Février 2008 - pages 119-120
Chaque année à travers le monde, le paludisme est responsable de près de 300 millions de malades dont un million de morts parmi lesquels 90 % d'Africains au sud du Sahara. Son incidence annuelle est de 119 ‰ au Sénégal. Il représente 44 % des motifs des consultations au niveau de l'hôpital du district de Podor où 25 % des cas hospitalisés pour paludisme viennent de Guia.
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