Sous l’égide du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, une réunion s’est tenue ce mardi 22 avril 2025, à Alger, pour définir les grandes lignes d’une prise en charge renforcée des patients atteints de cancer. L’objectif principal : unifier et coordonner l’ensemble des efforts publics et privés afin d’optimiser les parcours de soins oncologiques.

Dans son allocution d’ouverture, M. Saihi a qualifié cette rencontre d’« importance capitale », s’inscrivant dans la vision stratégique du ministère visant à garantir un accompagnement de qualité à chaque malade. Il a rappelé que l’enjeu est de « mettre en œuvre les mesures et dispositions nécessaires » après une identification précise des points de blocage dans le processus thérapeutique.

Parmi les axes prioritaires, le ministère entend développer ses capacités techniques : aujourd’hui, le parc public compte 45 accélérateurs de particules (13 autres étant installés dans le secteur privé) et quatre nouvelles unités arriveront prochainement. Au total, ce sont 86 accélérateurs qui devraient être opérationnels d’ici la fin 2025 et le début 2026.

S’agissant de l’imagerie, M. Saihi a indiqué que 22 scanners publics et 6 scanners privés dédiés au traitement du cancer ont d’ores et déjà permis la prise en charge de 377 216 patients. Parallèlement, 133 centres de chimiothérapie sont aujourd’hui en service sur l’ensemble du territoire national.

Afin de réduire les inégalités d’accès aux soins, le ministre a plaidé pour la mise en place d’un plan de maintenance spécifique aux équipements oncologiques, le lancement d’une plateforme numérique nationale, garantissant le suivi en temps réel des appareils et la veille sur les stocks de médicaments.
M. Saihi a appelé aussi à l’extension du réseau de centres de chimiothérapie et la coordination des mises en service des nouveaux accélérateurs et au déploiement d’un système d’alerte immédiate en cas de pénurie ou de dysfonctionnement.

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