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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5402 - Février 2007 - pages 65-68
Auteurs : K. KADJO, B. OUATTARA, O. KRA, H.YAO, K. DIBY, M. TOURE, T. TOUTOU, E.K. NIAMKEY - Côte d'Ivoire
Objectif : Rapporter l'expérience du service de Médecine interne du CHU de Treichville dans la prise en charge de la CNM.
Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective réalisée dans le service de Médecine interne du CHU de Treichville de janvier 1997 à avril 2001. Dans cette étude, ont été inclus tous les patients sidéens hospitalisés pour CNM diagnostiquée sur découverte de cryptocoques dans le liquide céphalorachidien (LCR) après coloration à l'encre de chine.
Résultats : La prévalence de la CNM chez les malades hospitalisés était de 0,7 % et chez les malades infectés par le VIH de 1,1 %. L'âge moyen et le sex-ratio des malades atteints de CNM se superposaient à ceux des malades infectés par le VIH soit 36.4 ans (extrêmes 23- 62 ans) et un sex-ratio de 1.2 en faveur des hommes. Les signes étaient dominés par les céphalées (94,4 %), la fièvre (86,1 %) et le syndrome méningé (86.1 %). La CNM était associée à la toxoplasmose cérébrale dans 14 % des cas, à la maladie de kaposi généralisée dans 8 % des cas et à la tuberculose pulmonaire évolutive dans 5 % des cas. Concernant la biologie du liquide céphalorachidien : il y avait une hyper protéinorachie dans 82 % des cas et une hypoglucorachie dans 85 % des cas. L'hypercellularité à prédominance lymphocytaire était quasi constante (94,4 %). L'amphotéricine était le médicament le plus prescrit malgré sa toxicité. Sur le plan évolutif, la létalité était de 66 % et la guérison clinique sans stérilisation du liquide céphalorachidien de 34 %.
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