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Infections sexuellement transmissibles (IST)

Points principaux

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Vue d'ensemble

On connaît plus de 30 bactéries, virus et parasites différents qui se transmettent par contact cutané lors d'un rapport sexuel vaginal, anal ou oral. Certaines infections sexuellement transmissibles peuvent aussi se transmettre de la mère à l'enfant, pendant la grossesse, à l'accouchement et lors de l'allaitement. Pour la plus grande part, l'incidence des IST est liée à huit agents pathogènes. Sur ces huit infections, quatre peuvent être guéries : la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et la trichomonase. Les quatre autres sont des infections virales incurables : l'hépatite B, le virus de l'herpès (HSV), le VIH et le papillomavirus humain (PVH).

En outre, l'apparition de nouvelles infections pouvant être contractées par contact sexuel, telles que l'orthopoxvirose simienne, Shigella sonnei, Neisseria meningitidis, Ebola et Zika, ainsi que la réapparition d'IST négligées, telles que le lymphogranuloma venereum, annoncent des défis croissants dans la fourniture de services adéquats pour la prévention et la lutte contre les IST.

Ampleur du problème

Les IST ont de profondes répercussions sur la santé sexuelle et reproductive dans le monde.

Chaque jour, plus d'un million de personnes contractent une IST. En 2020, l'OMS estimait à 374 millions le nombre de personnes ayant contracté l'une des quatre IST suivantes : chlamydiose (129 millions), gonorrhée (82 millions), syphilis (7,1 millions) et trichomonase (156 millions). D'après les estimations, plus de 490 millions de personnes vivaient avec un herpès génital en 2016 et 300 millions de femmes ont une infection à PVH, principale cause de cancer du col de l'utérus et de cancer anal chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes. On estime que 296 millions de personnes vivent avec l'hépatite B chronique dans le monde.

Outre leurs conséquences immédiates, les IST peuvent avoir de graves effets.

Prévention des IST

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Lorsqu'ils sont utilisés correctement et avec constance, les préservatifs constituent l'une des méthodes de protection les plus efficaces contre les IST, y compris le VIH. Bien qu'ils soient très efficaces, les préservatifs n'offrent pas de protection contre les IST qui causent des ulcères extra-génitaux (c'est-à-dire, la syphilis ou l'herpès génital). Quand c'est possible, les préservatifs devraient être utilisés pour tout rapport sexuel vaginal ou anal.

On dispose de vaccins sûrs et particulièrement efficaces contre deux IST virales : l'hépatite B et l'infection à PVH. Ces vaccins représentent une avancée majeure dans la prévention des IST. À la fin de 2020, 111 pays, principalement des pays à revenu intermédiaire ou élevé, ont commencé à utiliser le vaccin contre le PVH dans le cadre de programmes de vaccination systématique. Pour éliminer le cancer du col de l'utérus en tant que problème de santé publique à l'échelle mondiale, des cibles visant à obtenir un niveau de couverture élevé par la vaccination contre le VPH, par le dépistage et le traitement des lésions précancéreuses, et par la prise en charge du cancer doivent impérativement être atteintes d'ici 2030 et maintenues à ce niveau élevé pendant plusieurs décennies.

La recherche sur les vaccins contre le virus de l'herpès génital et le VIH a bien progressé, la phase clinique ayant débuté pour plusieurs vaccins candidats. Des données de plus en plus nombreuses semblent indiquer que le vaccin administré pour prévenir la méningite (MenB) offre une certaine protection croisée contre la gonorrhée. Il faut davantage de travaux de recherche sur les vaccins contre la chlamydiose, la gonorrhée, la syphilis et la trichomonase.

La circoncision masculine médicalisée volontaire, l'utilisation d'antimicrobiens et le traitement des partenaires font partie des autres interventions biomédicales visant à prévenir certaines IST. Des essais sont en cours pour évaluer les avantages de la prophylaxie pré et post-exposition pour les IST et son innocuité potentielle par rapport à la résistance aux antimicrobiens (RAM).

Diagnostic des IST

Les IST sont souvent asymptomatiques. Lorsque les symptômes apparaissent, ils peuvent être non spécifiques. De plus, les tests de laboratoire reposent sur des échantillons de sang, d'urine ou des échantillons anatomiques. Trois sites anatomiques peuvent être porteurs d'au moins une IST. Ces différences sont modulées en fonction du sexe et du risque sexuel. Ces différences peuvent avoir pour conséquence que les IST ne sont souvent pas diagnostiquées et que les personnes sont souvent traitées pour deux IST ou plus.

Des tests diagnostiques fiables (à l'aide de la technologie moléculaire) sont d'un usage généralisé dans les pays à revenu élevé. Ces tests sont particulièrement utiles pour le diagnostic des infections asymptomatiques, mais il est rare qu'ils soient disponibles dans les pays à revenu faible ou intermédiaire pour la chlamydiose ou la gonorrhée. Même dans les pays où les tests sont disponibles, ils restent d'ordinaire coûteux et peu accessibles. De plus, il faut souvent attendre longtemps avant de recevoir les résultats. Le suivi des cas peut en pâtir, comme les soins ou le traitement, qui peuvent être incomplets.

En revanche, des tests rapides et abordables sont disponibles pour dépister la syphilis, l'hépatite B et le VIH. Le test rapide de dépistage de la syphilis et le double test rapide de dépistage du VIH et de la syphilis sont utilisés dans plusieurs environnements où les ressources sont limitées.

Plusieurs autres tests de dépistage rapide sont en cours de mise au point ; ils pourraient améliorer le diagnostic et le traitement des IST, en particulier là où les ressources sont limitées.

Traitement des IST

On dispose actuellement de traitements efficaces pour plusieurs IST.

  • On peut généralement guérir trois IST bactériennes (chlamydiose, gonorrhée et syphilis) et une IST d'origine parasitaire (trichomonase) avec des antibiothérapies à dose unique.
  • Les médicaments les plus efficaces pour le traitement de l'herpès et de l'infection à VIH sont des antiviraux qui, bien qu'ils ne puissent guérir la maladie, peuvent en moduler l'évolution.
  • Les médicaments antiviraux peuvent aider à combattre le virus de l'hépatite B et ralentir les dommages hépatiques.

Ces dernières années, la résistance aux antimicrobiens s'est développée rapidement pour certaines IST, la gonorrhée en particulier, limitant ainsi les options de traitement. Le Programme de surveillance de la résistance des gonocoques aux antimicrobiens a révélé des taux élevés de résistance à de nombreux antibiotiques, y compris une résistance à la quinolone, à l'azithromycine et aux céphalosporines à spectre étendu, un traitement de dernière intention (4).

Bien que moins fréquente, la résistance aux antimicrobiens pour d'autres IST comme Mycoplasma genitalium, existe également.

Prise en charge des cas d'IST

Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, on s'appuie sur l'identification de signes et symptômes cohérents et facilement reconnaissables pour orienter le traitement, sans recourir à des tests en laboratoire. Cette méthode, appelée prise en charge syndromique, se fonde souvent sur des algorithmes cliniques et permet aux agents de santé de diagnostiquer une infection spécifique sur la base des syndromes observés (par exemple, pertes vaginales, écoulements urétraux, ulcérations anogénitales, etc.).

La prise en charge syndromique est simple et permet de mettre en place un traitement le jour même, tout en évitant les tests diagnostiques, qui sont coûteux ou indisponibles, pour les patients qui présentent des symptômes. Cette approche entraîne toutefois un surtraitement et des occasions manquées de traitement car la majorité des cas d'IST sont asymptomatiques. Ainsi, l'OMS recommande que les pays améliorent la prise en charge syndromique par l'introduction progressive de tests en laboratoire à l'appui du diagnostic. Dans les environnements où l'on dispose de tests moléculaires de qualité garantie, il est préconisé de traiter les IST sur la base des tests de laboratoire. En outre, les stratégies de dépistage des IST sont essentielles pour les personnes exposées à un risque accru d'infection, comme les travailleurs du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les adolescents dans certains milieux et les femmes enceintes.

Pour interrompre la transmission et prévenir la réinfection, le traitement des partenaires sexuels est un élément important de la prise en charge des cas d'IST.

Maîtriser la propagation au niveau mondial

Il est difficile de changer les comportements

Malgré les efforts considérables déployés en vue de recenser des interventions simples pour réduire les comportements sexuels à risque, il reste difficile de changer les comportements.

Les activités d'information, d'éducation et de conseil peuvent améliorer la capacité des gens de reconnaître les symptômes des IST et augmenter la probabilité qu'ils se fassent soigner et encouragent un partenaire sexuel à le faire. Malheureusement, l'ignorance du public, le manque de formation des agents de santé et la stigmatisation généralisée qui existe traditionnellement autour des IST demeurent des obstacles à une mise en œuvre accrue et plus efficace de ces interventions.

Les services de santé pour le dépistage et le traitement des IST restent insuffisants

Les personnes qui veulent être dépistées et traitées pour une IST sont confrontées à un grand nombre de problèmes, dont la rareté des ressources, la stigmatisation, la mauvaise qualité des services et souvent des dépenses directes. 

Certaines populations qui connaissent les taux d'IST les plus élevés (comme les travailleurs du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues injectables, les détenus, les populations mobiles et les adolescents dans les pays à forte charge de VIH) ont rarement accès à des services de santé adaptés et accueillants.

Dans de nombreux cas, les services en matière d'IST sont souvent négligés et sous-financés. Ces problèmes entraînent des difficultés à dépister les infections asymptomatiques, un manque de personnel qualifié, des moyens de laboratoire limités et un approvisionnement insuffisant en médicaments appropriés.

Lire la suite : Infections sexuellement transmissibles (IST) - Principaux repères - OMS - 22 août 2022

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Infections génitales de la femme - Prise en charge VIDAL Recos

Tout ce qu'il faut savoir sur les quatre principales infections sexuellement transmissibles (IST) curables

La chlamydiose, la gonorrhée, la trichomonase et la syphilis sont quatre conséquences possibles des rapports sexuels que nous aimerions tous pouvoir éviter. Or, d'après de nouvelles estimations mondiales, plus d'un million de nouveaux cas de ces IST sont enregistrés chaque jour.

Fait inquiétant, même si nous n'avons jamais possédé autant d'informations sur les moyens de prévenir ces quatre maladies, les taux d'infection restent très élevés partout dans le monde.

La bonne nouvelle, c'est qu'il est possible d'en guérir.

Savez-vous que :

  • 30 bactéries, virus et parasites différents sont, d'après les connaissances actuelles, transmis par contact sexuel ?
  • 8 d'entre eux expliquent la plus grande part de l'incidence des MST ?
  • 4 de ces 8 infections sont actuellement curables : la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et la trichonomase ?
  • 4 sont des infections incurables : l'hépatite B, le virus de l'herpès simplex (VHS ou herpès), le VIH et le virus du papillome humain (VPH) ?

Une absence fréquente de symptômes

Les infections sexuellement transmissibles (IST), également appelées maladies sexuellement transmissibles (MST), sont souvent asymptomatiques. Or, lorsqu'elles ne sont pas traitées, elles peuvent avoir de graves conséquences: cécité et autres manifestations neurologiques, stérilité, transmission de la mère à l'enfant ou malformations congénitales, par exemple.

Les virus du papillome humain (VPH) et de l'hépatite B peuvent causer le cancer, mais tous deux ont un vaccin qui permet de les prévenir.

La stigmatisation dont sont victimes les personnes atteintes d'une IST peut également s'avérer traumatisante.

Les IST se transmettent principalement par contact sexuel, notamment lors d'un rapport vaginal, anal ou oral. Certaines peuvent aussi se propager par d'autres voies, comme le sang ou les produits sanguins. De nombreuses IST – notamment la chlamydiose, la gonorrhée, l'hépatite B primaire, le VIH et la syphilis – peuvent également se transmettre de la mère à l'enfant pendant la grossesse ou l'accouchement.

Les IST ne peuvent pas se propager par simple contact, par exemple en donnant à manger ou à boire, en éternuant ou lors d'une accolade.

Les dernières estimations de l'OMS portent exclusivement sur quatre IST curables: la chlamydiose, la gonorrhée, la syphilis et la trichomonase.

S'ils se manifestent, les symptômes de ces quatre infections curables sont notamment des écoulements vaginaux, des écoulements urétraux chez l'homme, des ulcères génitaux, une miction douloureuse et des douleurs abdominales.

La seule façon de savoir si vous avez une IST est de vous faire dépister. Malheureusement, la majorité de la population mondiale n'a pas accès à des tests de diagnostic fiables, en raison du coût élevé et de la disponibilité limitée des kits de dépistage au laboratoire et sur le lieu de soins. L'accès limité aux services de prise en charge des IST et la nature asymptomatique de ces infections favorisent la propagation à l'intérieur des groupes et des communautés et au niveau mondial.

Lire le document original : Tout ce qu'il faut savoir sur les quatre principales infections sexuellement transmissibles (IST) curables - OMS - 6 juin 2019

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Mieux connaître les quatre IST curables

Combattre la chlamydiose

La chlamydiose est l'une des IST les plus fréquentes chez la femme, en particulier chez la jeune femme.

En 2016, il y avait 126 millions de cas de chlamydiose parmi les hommes et les femmes âgés de 15 à 49 ans.

La miction douloureuse est l'un des symptômes, mais la maladie est le plus souvent asymptomatique.

La chlamydiose peut toucher l'appareil génital, l'appareil urinaire et les yeux. Non traitée, elle peut entraîner la cécité, la stérilité, une maladie inflammatoire pelvienne et une grossesse ectopique. Elle représente aussi un risque élevé pour la santé des nourrissons nés de mères infectées.

La chlamydiose peut être soignée à l'aide d'antibiotiques, mais attention, les infections répétées sont fréquentes.

Attention à la trichomonase

La trichomonase est la plus fréquente des IST curables. L'organisme Trichomonas vaginalis est un parasite qui vit dans l'appareil génital inférieur et se transmet généralement lors d'un rapport sexuel. Il est problématique car il peut infester des zones non couvertes par le préservatif, lequel ne protège donc pas totalement contre l'infection.

Des individus des deux sexes peuvent contracter la trichomonase. Les symptômes varient d'une personne à l'autre, mais beaucoup de sujets infectés ne savent pas qu'ils le sont et risquent donc de transmettre l'infection.

Le diagnostic est posé à l'issue d'un test en laboratoire réalisé par un agent de santé.

Prudence est mère de sûreté: la trichomonase peut majorer le risque de contracter ou de transmettre d'autres IST telles que le VIH et les femmes enceintes qui en sont atteintes risquent d'avoir des enfants prématurés et de faible poids de naissance.

Chez les hommes et les femmes âgés de 15 à 49 ans, 156 millions de nouveaux cas ont été enregistrés en 2016.

La syphilis, une affection grave

Transmise lors d'un rapport vaginal, anal ou oral, la syphilis se manifeste par l'apparition d'ulcérations, appelées chancres, sur les organes génitaux. Non traitée, la syphilis peut entraîner des problèmes graves et permanents (lésions cérébrales, cécité ou paralysie). De nombreuses personnes atteintes de syphilis ne présentent pas de symptômes et ne savent pas qu'elles sont infectées.

La syphilis évolue en trois stades. Le stade primaire se caractérise par l'ulcération, le stade secondaire par des éruptions cutanées et un gonflement des ganglions lymphatiques. Au stade tertiaire, le cerveau, le cœur ou d'autres organes peuvent être touchés.

D'après les estimations, il y aurait eu 6,3 millions de cas de syphilis depuis 2016.

La maladie se propage par contact avec l'ulcération, principalement lors d'un rapport vaginal, oral ou anal.

La mère peut transmettre la syphilis à son enfant pendant la grossesse ou l'accouchement. En 2016, sur 988 000 femmes enceintes infectées par la syphilis, 200 000 auraient donné naissance à un enfant mort-né. Cette maladie est la deuxième cause de mortinaissance dans le monde et peut entraîner d'autres issues indésirables de l'accouchement comme le décès néonatal, les malformations congénitales, la prématurité et le faible poids de naissance.

Prenez la syphilis au sérieux: faites-vous dépister et traiter rapidement si vous êtes une personne à risque ou présentez des symptômes. Un simple traitement à la pénicilline permet d'en guérir.

La gonorrhée, « superbactérie du sexe »

On ne pourra peut-être bientôt plus traiter la gonorrhée. Cette maladie, causée par une bactérie, est traitée à l'aide de deux médicaments, mais la résistance à l'un d'entre eux se développe déjà. Il est possible que, rapidement, plus aucune option thérapeutique ne soit disponible contre les infections par la gonorrhée multirésistante.

Les personnes ayant reçu un diagnostic de gonorrhée risquent de graves complications. Non traitée, la maladie peut causer une inflammation de l'utérus et la stérilité. La femme enceinte peut aussi transmettre l'infection à son enfant.

L'infection chez la femme enceinte peut entraîner un travail et un accouchement prématurés ainsi qu'une cécité permanente du nouveau-né.

En 2016, 87 millions de nouveaux cas de gonorrhée ont été recensés chez les hommes et les femmes âgés de 15 à 49 ans.

Consulter le document complet : Tout ce qu'il faut savoir sur les quatre principales infections sexuellement transmissibles (IST) curables - OMS - 6 juin 2019

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Education des patients : Qu'est-ce que la Chlamydia ? Explications

Chlamydia Trachomatis est une bactérie responsable d'infections, que l'on retrouve fréquemment, en particulier chez les moins de 25 ans.

Elle peut se développer en l'absence de tout symptôme. Elle touche les hommes comme les femmes et peut entraîner de graves complications.

C'est l'une des premières causes de stérilité en France. Son diagnostic est souvent tardif et survient parfois au-delà du délai d'incubation.

Transmission

Les chlamydiae se transmettent :

  • par pénétration vaginale ou anale, fellation et plus rarement par le cunnilingus,
  • par transmission mère-enfant lors de l'accouchement (occasionnant des conjonctivites et des pneumopathies tardives).

Cette infection est extrêmement répandue. En 2018, 133 000 infections à chlamydia ont été diagnostiquées en France. Le taux national de diagnostics est de 202 pour 100 000 habitants de 15 ans et plus (285 pour 100 000 chez les femmes et 112 pour 100 000 chez les hommes).

Pour les infections dépistées en CeGIDD, la Guadeloupe a le taux de positivité le plus élevé de l'Outre-mer (13,8 %) et la région Nouvelle-Aquitaine le taux de positivité le plus élevé de métropole (8,5 %).

Symptômes

La contamination passe inaperçue chez 60 à 70% des femmes. Les symptômes n'apparaissent ensuite que chez 6% des femmes et 11% des hommes. Cette absence de symptômes a souvent pour conséquence une découverte tardive de l'infection. Les symptômes suivants peuvent apparaître : 

Chez la femme :

  • des pertes,
  • des douleurs du bas ventre (pelviennes),
  • des douleurs urinaires, avec un col utérin irrité saignant au contact,
  • des infections pharyngées transitoires souvent sans symptômes.
La complication majeure chez la femme est la salpingite (inflammation d'une ou des 2 trompes utérines) dont les conséquences sont la stérilité tubaire et les grossesses extra-utérines. Les symptômes de la salpingite sont essentiellement :
  • des douleurs du bas ventre (douleurs pelviennes) qui peuvent être aiguës ou chroniques, permanentes ou intermittentes ou se limiter à une sensation désagréable ou de lourdeur localisée dans le bas ventre. Les douleurs sont généralement augmentées par les rapports sexuels,
  • une fièvre discrète,
  • des pertes vaginales inhabituelles ou malodorantes.

Chez l'homme :

  • Urétrite. Les symptômes apparaissent de 2 à 14 jours après le contact infectant : écoulement avec prurit ou douleur/inconfort urinaire parfois intermittent. L'écoulement est surtout matinal, pas très limpide (mais beaucoup moins purulent que dans une gonococcie) avec éventuellement des brûlures urinaires.
  • Infections anorectales fréquemment asymptomatiques et parfois accompagnées de prurit (démangeaisons), ténesme (fausses envies et envie constante d'aller à la selle ou d'uriner) et écoulement.
  • Infections pharyngées transitoires souvent asymptomatiques.

Dépistage

Le diagnostic de référence aujourd'hui repose sur la biologie moléculaire par PCR. La sérologie (prise de sang) est inutile en dépistage.

Chez l'homme :

  • ayant une urétrite : PCR sur l'écoulement ou le 1er jet d'urine au moins 1 heure après la dernière miction
  • asymptomatique : PCR sur le 1er jet d'urine.

Chez la femme :

  • ayant une cervicite (inflammation du col) : PCR sur écouvillon par prélèvement à l'endocol (partie intérieure du col) associée au mieux aux pourtours du méat urétral (ou par auto-prélèvement vulvo-vaginal),
  • asymptomatique : PCR sur écouvillon par auto-prélèvement endo-vaginal.
Homme/Femme : PCR sur écouvillon par prélèvement à l'anus et au pharynx.

Traitement

Les chlamydiae sont traitées par des antibiotiques : Doxycycline voie orale ou Azithromycine voie orale.

La personne n'est plus contaminante une semaine après la fin du traitement.

Le traitement systématique des partenaires des deux derniers mois est fortement recommandé.

Lire le document complet : les chlamydiae, c'est quoi ? Sida Info Service

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Chlamydia Chlamydia

Trois espèces de Chlamydia sont pathogènes pour l'homme, notamment responsables d'infections sexuellement transmissibles et d'infections respiratoires. Toutes sont sensibles aux macrolides (p. ex., l'azithromycine), aux tétracyclines (p. ex., la doxycycline) et aux fluoroquinolones.

Les Chlamydiae sont des bactéries intracellulaires obligatoires, immobiles. Ils renferment de l'ADN, de l'ARN et des ribosomes et fabriquent leurs propres protéines et acides nucléiques. Cependant, ils dépendent de la cellule hôte pour 3 de leurs 4 nucléosides triphosphates et utilisent l'adénosine triphosphate (ATP) de l'hôte pour synthétiser la protéine de Chlamydia.

Le genre Chlamydia comprend à présent 12 espèces; 3 d'entre elles provoquent une pathologie humaine :

  • Chlamydia trachomatis ;
  • Chlamydia pneumoniae ;
  • Chlamydia psittaci

Les chlamydias peuvent provoquer une infection persistante, souvent infraclinique.

C. trachomatis

C. trachomatis qui a 18 sérotypes différents :

  • A, B, Ba et C provoquent une maladie oculaire, le trachome ;
  • Les sérotypes D à K sont la cause d'infections sexuellement transmissibles localisées aux surfaces muqueuses ;
  • L1, L2, et L3 entraînent des infections sexuellement transmissibles associées à une atteinte ganglionnaire invasive (lymphogranulomatose vénérienne [maladie de Nicolas-Favre]).

Aux États-Unis, C. trachomatis est la cause bactérienne la plus commune des infections sexuellement transmissibles, y compris :

  • Urétrite non gonococcique et épididymite chez les hommes ;
  • Cervicite, urétrite et maladie pelvienne inflammatoire chez les femmes ;
  • Proctite, lymphogranulomatose vénérienne (maladie de Nicolas-Favre), et arthrite réactive (syndrome de Reiter) dans les deux sexes.

La transmission maternelle de C. trachomatis entraîne une conjonctivite néonatale et/ou une pneumonie néonatale. Le dépistage prénatal et le traitement des femmes enceintes universels ont considérablement réduit l'incidence des infections infantiles par C. trachomatis aux États-Unis (1).

Le microrganisme peut être isolé au niveau du rectum et de la gorge chez l'adulte (habituellement chez les hommes qui ont des rapports homosexuels). Une infection rectale par des souches L2 peut causer une rectocolite sévère qui peut simuler une maladie intestinale inflammatoire aiguë chez les séropositifs au VIH.

C. pneumoniae

C. pneumoniae peut provoquer une pneumonie (en particulier chez l'enfant et le jeune adulte) qui ne peut être différenciée symptomatiquement d'une pneumonie due à Mycoplasma pneumoniae. En cas de C. pneumoniae, une pneumonie, un enrouement et des maux de gorge peuvent précéder la toux, ce qui peut être persistant et se compliquer par un bronchospasme.

De 6 à 19% des cas de pneumonie contractée en ville sont dues à C. pneumoniae ; les épidémies de pneumonie à C. pneumoniae posent un risque particulier pour les sujets dans des populations fermées (p. ex., centres de long séjour, écoles, installations militaires, prisons). Il n'existe aucune variation saisonnière du nombre de cas observés.

C. pneumoniae a également été impliqué en tant que déclencheur infectieux de la maladie réactive des voies respiratoires.

C. psittaci

C. psittaci entraîne une psittacose. Les souches pathogènes sont habituellement transmises par des oiseaux psittacidés (p. ex., perroquets) et sont à l'origine d'une infection disséminée caractérisée par une pneumonie. Des épidémies se sont produites chez les travailleurs qui manipulent des dindes et des canards dans les usines de transformation de la volaille.

Références générales : 1. Kohlhoff S, Roblin PM, Clement S, et al: Universal prenatal screening and testing and Chlamydia trachomatis conjunctivitis in infants. Sex Transm Dis Dec 15, 2020. doi: 10.1097/OLQ.0000000000001344

Lire le document complet : ChlamydiaChlamydia - Par Margaret R. Hammerschlag , MD, State University of New York Downstate Medical Center

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Diagnostic de la Chlamydiose

  • Pour C. trachomatis et C. pneumoniae, tests basés sur les acides nucléiques ;
  • Pour C. psittaci, examens sanguins

Les infections sexuellement transmissibles à C. trachomatis est au mieux identifié dans les prélèvements génitaux par l'emploi de tests d'amplification des acides nucléiques car ces derniers sont plus sensibles que les cultures cellulaires et il s'agit de prélèvements plus faciles à réaliser. Actuellement, 6 tests d'amplification des acides nucléiques sont approuvés par la FDA pour tester des prélèvements génitaux et urinaires chez l'adulte et l'adolescent.

Des tests d'amplification des acides nucléiques permettant de détecter une infection génitale peuvent être réalisés en utilisant des prélèvements non invasifs, tels que des prélèvements d'urine ou vaginaux effectués par le patient ou le médecin. Plusieurs tests d'amplification des acides nucléiques disponibles dans le commerce ont été approuvés pour les infections extragénitales (p. ex., du rectum ou du pharynx).

Les analyses sérologiques sont de valeur limitée, sauf pour le diagnostic de la lymphogranulomatose vénérienne et de la psittacose.

C. pneumoniae est diagnostiqué par la culture de prélèvements des voies respiratoires ou par des tests d'amplification des acides nucléiques. Deux tests d'amplification des acides nucléiques approuvés par la FDA pour C. pneumoniae existent sous forme de panel et recherchent simultanément plusieurs pathogènes respiratoires.

Le contact avec les oiseaux, habituellement les perroquets ou les perruches sont une piste principale pour le diagnostic d'une infection à C. psittaci. Le diagnostic est confirmé par des tests sérologiques. La culture n'est généralement pas disponible. Il n'existe aucun test d'amplification des acides nucléiques approuvé par la FDA pour C. psittaci.

Dépistage de la chlamydia

L'infection génitale à Chlamydia étant si fréquente et souvent symptomatique ou avec des symptômes légers ou non spécifiques (en particulier chez la femme), le dépistage systématique des sujets asymptomatiques à risque élevé d'infection sexuellement transmissible est recommandé par le Centers for Disease Control and Prevention (voir 2015 Sexually Transmitted Diseases Treatment Guidelines voir the complement 2020 Recommendations for Providing Quality Sexually Transmitted Diseases Clinical Services).

Les sujets devant être dépistés sont les suivants :

Les femmes non enceintes (y compris les femmes qui ont des rapports sexuels avec des femmes) sont dépistées chaque année si elles

  • Sont sexuellement actives et ont < 25 ans ;
  • Ont des antécédents d'infections sexuellement transmissibles ;
  • Ont des comportements sexuels à haut risque (p. ex., avoir un nouveau partenaire sexuel ou des partenaires sexuels multiples, être un travailleur du sexe) ;
  • Ont un partenaire atteint d'une maladie sexuellement transmissible ou qui a un comportement à haut risque

Les femmes enceintes sont testées lors de leur première consultation prénatale; celle de < 25 ans ou présentant des facteurs de risque sont dépistées à nouveau au cours du 3e trimestre (1).

Les hommes hétérosexuels actifs ne sont pas dépistés, sauf dans les situations ou cas à forte prévalence de l'infection à chlamydia, dont les adolescents, les cliniques de maladies sexuellement transmissibles ou en cas d'entrée dans des établissements correctionnels.

Les hommes qui ont des rapports homosexuels sont dépistés s'ils ont été sexuellement actifs au cours de l'année précédente:

  • Pour les rapports anaux insertifs : contrôle des urines ;
  • Pour les rapports anaux réceptifs : écouvillon rectal ;
  • Pour les rapports oraux: tampon pharyngé.

Référence pour le diagnostic : 1. Kohlhoff S, Roblin PM, Clement S, et al: Universal prenatal screening and testing and Chlamydia trachomatis conjunctivitis in infants. Sex Transm Dis Dec 15, 2020. doi: 10.1097/OLQ.0000000000001344

Lire le document complet : ChlamydiaChlamydia - Par Margaret R. Hammerschlag , MD, State University of New York Downstate Medical Center

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Traitement des chlamydioses

  • Azithromycine ou doxycycline

Une infection simple du tractus génital inférieur est généralement traitée par l'un des traitements oraux suivants :

  • Dose unique d'azithromycine 1 g
  • Un protocole de 7 jours de doxycycline 100 mg par voie orale 2 fois/jour
  • Un protocole de 7 jours de certaines fluoroquinolones (p. ex., lévofloxacine 500 mg 1 fois/jour)

En cas de gonorrhée et qu'une infection à chlamydia n'a pas été exclue (rare, car tous les tests d'amplification des acides nucléiques actuellement disponibles pour l'infection gonococcique sont duplexés avec un test de C. trachomatis), un traitement concomitant contre la chlamydia est recommandé. La maladie pelvienne inflammatoire, la lymphogranulomatose vénérienne (maladie de Nicolas-Favre) ou l'épididymite sont habituellement traitées par la doxycycline pendant 10 jours.

Le dépistage et le traitement des femmes enceintes constituent le moyen le plus efficace de prévenir l'infection néonatale à Chlamydia, y compris la conjonctivite et la pneumonie. La prophylaxie oculaire néonatale par l'érythromycine ou d'autres préparations ne prévient pas la conjonctivite chlamydiale néonatale.

Lire le document complet : ChlamydiaChlamydia - Par Margaret R. Hammerschlag , MD, State University of New York Downstate Medical Center

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Diagnostic biologique de l'infection à Chlamydia trachomatis Synthèse de rapport d'évaluation de technologies de santé - HAS - juillet 2010

La détection du génome bactérien par biologie moléculaire avec amplification est adaptée dans toutes les situations

L'essentiel

  • Pour le diagnostic biologique de l'infection à Chlamydia trachomatis, la détection du génome bactérien par biologie moléculaire avec amplification génique in vitro présente de bonnes performances diagnostiques. Elle est adaptée dans toute situation clinique et pour tout prélèvement
  • Les techniques de détection directe de C. trachomatis par identification des inclusions intracellulaires sur culture et la recherche des anticorps dirigés contre cette bactérie (sérologie), moins performantes, conservent un intérêt dans des cas particuliers.
  • Les autres techniques de détection directe de C. trachomatis : détection du génome bactérien par biologie moléculaire sans amplification génique et détection directe de la bactérie par méthode immunologique, ne sont pas recommandées.

Contexte : un problème de santé publique

L'infection à Chlamydia trachomatis est un problème de santé publique en raison de la gravité de ses séquelles : notamment lésions tubaires favorisant des grossesses extra-utérines et responsables d'hypofertilité tubaire, ou douleurs pelviennes chroniques.

La HAS a évalué les performances des techniques de diagnostic biologique de cette infection figurant dans la Nomenclature des actes de biologie médicale (NABM).

Lire le document complet : Diagnostic biologique de l'infection à Chlamydia trachomatis

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Infections à Chlamydia trachomatis Résumé des recommandations pour le généraliste - RecoMédicales

  • Dépister largement les Chlamydia trachomatis (voir Qui dépister ?), tous les 3-6 mois chez les HSH
  • PCR Chlamydia trachomatis sur auto-prélèvement vaginal ou premier jet d'urine pour les hommes
  • Prélèvement des autres sites selon les pratiques
  • Prise en charge par antibiothérapie doxycycline 100 mg x 2/j 7 jours OU azithromycine 1g dose unique + traitement du partenaire + préservatif 7 jours
  • Dépistage des autres infections sexuellement transmissibles (IST) et des partenaires des 12 derniers mois
  • Contrôle de l'éradication des Chlamydia à 6 mois

Renseigner sur la PrEP toute personne exposée au VIH.

Chez qui dépister les Chlamydia ?

Dépister systématiquement Chlamydiae trachomatis chez :

  1. Femme sexuellement active de 15 à 25 ans
  2. Personne sexuellement active à tout âge avec facteur de risque parmi
    • ≥ 2 partenaires dans l'année
    • Changement de partenaire récent
    • Autre IST diagnostiquée (personnelle ou du partenaire)
    • Antécédent d'infection sexuelle
    • Prostitution
    • Viol
  3. Femme consultant pour IVG
  4. Homme ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH)
  5. Avant pose de DIU en contraception d'urgence (HAS 2019)

Comment dépister Chlamydiae trachomatis ?

  • Femme: PCR par (auto)-prélèvement vaginal (co-détection Chlamydia-gonocoque)
    Si utilisation d'un spéculum: prélèvement du col.
  • Homme: PCR sur premier jet d'urines (co-détection Chlamydia-gonocoque).
  • Autres sites selon les pratiques sexuelles
    Ano-rectal, pharyngé.

Signes et symptômes des infections à Chlamydia trachomatis selon le sexe

Femme

  • Incubation 5-14 jours
  • Asymptomatique (70%)
  • Cervicite
    Leucorrhées jaunes/blanches, cystalgies (douleurs de vessie), syndrome urétral, dyspareunie, spotting.
  • Salpingite et douleurs pelviennes chroniques
    Majoritairement subaiguë ou chronique, douleurs abdominales augmentées pendant les règles.
  • Grossesse extra-utérine
  • Stérilité

Homme

  • Incubation 5-10 jours
  • Asymptomatique (50%)
  • Urétrite
    Écoulement clair, modéré, intermittent.
  • Épididymite aiguë
  • HSH et Chlamydia
    Lymphogranulomatose vénérienne (LGV, co-infection VIH 76%) et ano-rectites à Chlamydia, co-infection VIH 30%.
  • Syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter
    • Dans les suites d'une urétrite
    • Conjonctivite bilatérale
    • Polyarthrite asymétrique (sub)aiguë des grosses articulations
    • Fréquentes: rachialgies, talalgies et tendinites
    • Balanite circinée
    • Lésions psoriasiformes

Prise en charge des infections à Chlamydia trachomatis selon les résultats de la PCR

Dépistage négatif

Dépistage annuel de Chlamydiae trachomatis si rapports non protégés avec un nouveau partenaire.
Dépistage tous les 3-6 mois chez les HSH.

Dépistage Chlamydia positif

  • Traitement des formes non compliquées (pas de salpingite)
  • Traitement systématique en cas d'infection par le gonocoque (voir le chapitre dédié pour le traitement du gonocoque)

Doxycycline per os 100 mg x 2/j pendant 7 jours
ou azithromycine per os 1g dose unique

PCR de contrôle à 6 mois

  • Traiter simultanément le partenaire
  • Préservatif pendant 7 jours
  • Consultation de contrôle à J7 pour guérison clinique, résultats du bilan IST et conseils de prévention
  • HSH: PCR répétée tous les 3-6 mois
  • Contacter les partenaires des 12 derniers mois
  • Dépistage des autres IST
    Gonocoque, trichomonase, syphilis, VIH, hépatite C.
  • Statut vaccinal hépatite B ± vaccination VHB
    Indication: « Personnes ayant des relations sexuelles avec des partenaires multiples, exposées aux IST ou ayant une IST en cours ou récente » (Calendrier vaccinal. MinSanté).

Traitement des cas particuliers d'infections à Chlamydia

  • Grossesse et allaitement: l'utilisation de l'azithromycine est sans risques
  • Personne vivant avec le VIH: azithromycine également possible

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Les infections en gynécologie, cas pratiques Dr Samuel SALAMA - Journées médicales calédoniennes 2020

Les infections en gynécologie, cas pratiques
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Strides Pharma FMC




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Éradique l'infection
avec un taux de guérison de 96 % pour les chlamydioses

Le CDC* recommande une dose unique de 1 g d'azithromycine pour :

Cervicite

Chlamydioses (chez les adolescents, adultes et en cas de grossesse)

Urétrites non gonococciques

Le CDC* recommande une dose unique de 2 g d'azithromycine pour :

Urétrites gonococciques


packshot_azithrin_250

Azithrin® - 250 mg - Boîte de 6 gélules - Voir le Résumé des Caractéristiques Produit


packshot_azithrin_500

Azithrin® - 500 mg - Boîte de 3 gélules - Voir le Résumé des Caractéristiques Produit


*CDC : Centers for Disease Control and Prevention
L'institut Pasteur recommande également une dose unique de 1 g d'azithromycine pour le traitement des chlamydioses


Strides Pharma FMC

X


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Azithrin®

1. Dénomination du médicament

2. Composition qualitative et quantitative

Azithrin 250

Chaque gélule contient :

Azithromycine dihydraté USP équivalent à azithromycine : 250 mg.

Excipients : q.s
Couleurs approuvées utilisées dans l'enveloppe de la gélule vide.

Azithrin 500

Chaque gélule contient :

Azithromycine dihydraté USP équivalent à azithromycine : 500 mg.

Excipients : q.s
Couleurs approuvées utilisées dans l'enveloppe de la gélule vide.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3 - Forme pharmaceutique

Gélules.

Azithrin 250

Gélule de gélatine dure de taille "1" à tête blanche et corps blanc contenant une poudre de couleur blanche.

Azithrin 500

Gélule de gélatine dure de taille "0", au corps blanc et à la tête bleu clair, contenant une poudre cristalline blanche.

4. Données cliniques

4.1 Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l'azithromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adulte
Sujet âgé

La posologie recommandée est la même que chez le patient adulte. Les patients âgés pouvant présenter des conditions pro-arythmogènes, la prudence est particulièrement recommandée en raison du risque d'apparition d'arythmie cardiaque et de torsades de pointes (voir rubrique 4.4).

Insuffisant hépatique

Même posologie chez les patients avec une insuffisance hépatique moyenne à modérée (voir rubrique 4.4).

Mode d'administration :

Les gélules peuvent être prises pendant ou en dehors des repas, en une prise unique journalière.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ÊTRE UTILISÉ en cas de :

4.4. Mises en garde et précautions particulières d'emploi

Prolongation de l'intervalle QT

Des cas de prolongation de la repolarisation cardiaque et d'allongement de l'intervalle QT, impliquant un risque de survenue d'arythmie cardiaque et de torsades de pointes, ont été observés lors du traitement avec les macrolides, dont l'azithromycine (voir rubrique 4.8). Dans la mesure où les situations suivantes peuvent amener à un risque accru d'arythmie ventriculaire (incluant des torsades de pointes) susceptible d'entraîner un décès, la prudence est de rigueur lors du traitement par azithromycine de patients :

Les femmes et les patients âgés peuvent aussi être plus sensibles aux traitements allongeant l'intervalle QT.

Hypersensibilité

Comme avec l'érythromycine et d'autres macrolides, de rares réactions allergiques graves à type d'œdème de Quincke et de réactions anaphylactiques (rarement fatales) ont été rapportées. La possibilité d'une récurrence des manifestations après l'arrêt du traitement symptomatique nécessite la prolongation de la surveillance et éventuellement du traitement.

Réactions cutanées

De plus, des réactions cutanées graves menaçant le pronostic vital telles que des cas de syndrome de Stevens-Johnson, de nécrolyse épidermique toxique, de syndrome DRESS (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques) et de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportées. Les patients doivent être prévenus de la surveillance des effets cutanés ainsi que des signes et symptômes évocateurs qui apparaissent généralement dans les premières semaines de traitement. En cas de symptômes évocateurs (par ex. éruption progressive cutanée souvent associée à des lésions ou cloques au niveau des muqueuses), l'azithromycine doit être immédiatement arrêtée. Il est recommandé de ne pas réintroduire de traitement.

Hépatotoxicité

Le foie étant la principale voie d'élimination de l'azithromycine, la prescription d'azithromycine n'est pas recommandée chez les patients avec une insuffisance hépatique sévère ni chez les patients atteints de cholestase sévère.
Des cas d'hépatite fulminante pouvant conduire à une insuffisance hépatique menaçant le pronostic vital ont été rapportés avec l'azithromycine (voir rubrique 4.8). Certains patients pouvaient avoir eu une pathologie hépatique préexistante ou avoir pris d'autres médicaments hépatotoxiques.
Des examens de la fonction hépatique devront être réalisés immédiatement en cas de survenue de signes ou de symptômes d'une altération de la fonction hépatique, tels que la survenue rapide d'une asthénie associée à un ictère, des urines foncées, une tendance aux saignements ou une encéphalopathie hépatique. La prise d'azithromycine doit être immédiatement interrompue en cas d'apparition de dysfonction hépatique.

Diarrhées associées à Clostridium difficile

Des cas de diarrhée associée à Clostridium difficile (DACD) ont été rapportés avec l'utilisation de pratiquement tous les antibiotiques, y compris l'azithromycine. Leur sévérité peut aller d'une diarrhée légère jusqu'à une colite pseudomembraneuse mettant en jeu le pronostic vital. Le traitement par antibiotiques modifie la flore du côlon, conduisant ainsi à une prolifération excessive de C. difficile.
C. difficile produit des toxines A et B, qui contribuent au développement de la DACD. Ces souches productrices de toxines augmentent la morbidité et la mortalité, les infections pouvant être réfractaires au traitement antibiotique et nécessiter une colectomie. La présence d'une DACD doit être envisagée chez tous les patients développant une diarrhée après l'utilisation d'antibiotiques. Il est important que ce diagnostic soit évoqué chez des patients qui présentent une diarrhée pendant ou après la prise d'un antibiotique puisque des cas ont été observés jusqu'à 2 mois après l'arrêt du traitement.

Myasthénie

Des exacerbations de symptômes de la myasthénie et de nouvelles poussées du syndrome myasthénique ont été rapportées chez les patients sous azithromycine (voir rubrique 4.8).

Surinfection

Comme avec tous les antibiotiques, la surveillance de signes de surinfection par des organismes non-sensibles, incluant les champignons, est recommandée.

Dérivés de l'ergot de seigle

En cas de traitement par les dérivés de l'ergot de seigle, certains antibiotiques macrolides administrés concomitamment ont précipité l'ergotisme. Il n'y a pas de données quant à une éventuelle interaction entre l'ergot de seigle et l'azithromycine. Cependant, compte tenu du risque théorique d'ergotisme, les dérivés de l'ergot de seigle et l'azithromycine ne doivent pas être administrés conjointement (voir rubriques 4.3 et 4.5).

Sténose hypertrophique du pylore du nourrisson

Des cas de sténose hypertrophique du pylore du nourrisson ont été rapportés avec l'utilisation d'azithromycine chez le nouveau-né (traitement jusqu'à 42 jours de vie). Les parents et le personnel soignant doivent être informés de contacter le médecin en cas de vomissements ou de survenue d'une hyperréactivité à la nourriture.

Insuffisance rénale

En cas d'insuffisance rénale sévère (taux de filtration glomérulaire < 10 ml/min), une augmentation de 33 % de l'exposition systémique à l'azithromycine a été observée.
Il n'est pas utile d'ajuster la posologie chez les patients atteints d'une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine supérieure à 40 ml/min). Chez les patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min, la prescription d'azithromycine doit être prudente.

Excipients

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Associations contre-indiquées

+ Cisapride
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+ Colchicine
Augmentation des effets indésirables de la colchicine aux conséquences potentiellement fatales.

+ Dihydroergotamine (voir rubrique 4.4)
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).

+ Ergotamine (voir rubrique 4.4)
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergotamine).

Associations déconseillées

+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques
(Bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide)
Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Atorvastatine
Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant.
Utiliser des doses plus faibles d'hypocholestérolémiant ou une autre statine non concernée par ce type d'interaction.

+ Ciclosporine
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt du macrolide.

+ Digoxine
Elévation de la digoxinémie par augmentation de l'absorption de la digoxine.
Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant le traitement par l'azithromycine et après son arrêt.

+ Hydroxychloroquine
L'azithromycine doit être utilisé avec précaution chez les patients recevant des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT et potentiellement induire une arythmie cardiaque (voir rubrique 4.4.).

+ Ivabradine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes, notamment antiarythmiques de classe IA (ex : quinidine), de classe III (ex : amiodarone, sotalol), antipsychotiques (ex : phénothiazines, pimozide), antidépresseurs tricycliques (ex : citalopram), certaines fluoroquinolones (ex : moxifloxacine, lévofloxacine). L'hypokaliémie (médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (médicaments bradycardisants) ou un allongement pré-existant de l'intervalle QT, congénital ou acquis (voir rubrique 4.4).
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+ Simvastatine
Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant.
Utiliser des doses plus faibles d'hypocholestérolémiant ou une autre statine non concernée par ce type d'interaction.

+ Antivitamines K
Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par le macrolide et après son arrêt.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

1er trimestre :
Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser l'azithromycine au cours du premier trimestre de la grossesse. En effet, bien que les données animales chez le rongeur ne mettent en évidence d'effet malformatif, les données cliniques sont insuffisantes.

A partir du second trimestre :
En raison du bénéfice attendu, l'utilisation de l'azithromycine peut être envisagée à partir du second trimestre de la grossesse si besoin. En effet, bien qu'elles soient limitées, les données cliniques sont rassurantes en cas d'utilisation au-delà du premier trimestre.

Allaitement

L'azithromycine est excrétée dans le lait maternel. Un risque pour les nouveaux-nés/ nourrissons ne peut être exclu. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre ou de s'abstenir du traitement avec en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.

4.7 Effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines

Il n'y a pas de données suggérant que l'azithromycine pourrait avoir un effet sur l'aptitude des patients à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Cependant, les patients doivent être avertis qu'ils peuvent présenter des effets indésirables, tels qu'une sensation vertigineuse, somnolence, certains troubles visuels ou auditifs au cours du traitement par azithromycine. Par conséquent, la prudence est recommandée lors de la conduite d'un véhicule ou de l'utilisation de machines.

4.8. Effets indésirables

Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables identifiés au cours des essais cliniques et après la mise sur le marché par systèmes organes et fréquence. Les fréquences de groupe sont définies selon la convention suivante : très fréquent (> 1/10) ; fréquent (> 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (> 1/1 000 à < 1/100) ; rare (> 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; et indéterminée (ne peut être estimée à partir des données disponibles). Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Effets indésirables possiblement ou probablement liés à l’azithromycine selon l’expérience au cours des essais cliniques et la surveillance après la mise sur le marché :

Très fréquent
(≥ 1/10)

Fréquent
(≥ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquent
(≥ 1/1 000 à < 1/100)

Rare
(≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

Très rare (< 1/10 000)

Fréquence indéterminée

Infections et infestations

Candidose
Infection vaginale
Pneumonie
Infection fongique
Infection bactérienne
Pharyngite
Gastro-entérite
Trouble respiratoire
Rhinite
Candidose buccale

Colite pseudomembraneuse (voir rubrique 4.4)

Affections hématologiques et du système lymphatique

Leucopénie
Neutropénie
Éosinophilie

Thrombocytopénie
Anémie hémolytique

Affections du système immunitaire

Angio-œdème
Hypersensibilité

Réaction anaphylactique (voir rubrique 4.4)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Anorexie

Affections psychiatri-ques

Nervosité
Insomnie

Agitation

Agressivité
Anxiété
Délire
Hallucination

Affections du système nerveux

Céphalée

Sensation vertigineuse
Somnolence
Dysgueusie
Paresthésie

Syncope,
Convulsion
Hypoesthésie
Hyperactivité psychomotrice
Anosmie
Agueusie
Parosmie
Myasthénie (voir rubrique 4.4)

Affections oculaires

Troubles visuels

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Troubles de l'oreille
Vertiges

Troubles de l'audition incluant surdité et/ou acouphènes

Affections cardiaques

Palpitations

Torsades de pointes
Arythmie dont tachycardie ventriculaire
Allongement de l'intervalle QT
(voir rubrique 4.4)

Affections vasculaires

Bouffée de chaleur

Hypotension

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée
Épistaxis

Affections gastro-intestinales

Diarrhée

Vomissements
Douleur abdominale
Nausées

Constipation
Flatulence
Dyspepsie
Gastrite
Dysphagie
Distension abdominale
Bouche sèche
Éructation
Ulcération buccale
Ptyalisme

Pancréatite
Décoloration de la langue

Affections hépato-biliaires

Anomalie de la fonction hépatique
Ictère cholestatique

Insuffisance hépatique (ayant rarement entraîné la mort)
Hépatite fulminante
Nécrose hépatique
(voir rubrique 4.4)

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash
Prurit
Urticaire
Dermatite
Sécheresse cutanée
Hyperhidrose

Réaction de photo-sensibilité
Pustulose exanthématique aiguë généralisée*
Syndrome DRESS* (syndrome d'hyper-sensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques)

Syndrome de Stevens-Johnson
Nécrolyse épidermique toxique
Érythème multiforme

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Ostéoarthrite
Myalgie
Dorsalgie
Cervicalgie

Arthralgie

Affections du rein et des voies urinaires

Dysurie
Douleur rénale

Insuffisance rénale aiguë
Néphrite interstitielle

Affections des organes de reproduction et du sein

Métrorragie
Trouble testiculaire

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Œdème
Asthénie
Malaise
Fatigue
Œdème du visage
Douleur thoracique
Fièvre
Douleur
Œdème périphérique

Investigations

Diminution de la numération lympho-cytaire
Augmen-tation de la numération des éosinophiles
Diminution de la concen-tration en bicarbonates dans le sang
Basophiles augmentés
Monocytes augmentés
Neutrophiles augmentés

Augmentation de l'aspartate aminotransférase
Augmentation de l'alanine aminotransférase
Augmentation de la bilirubinémie
Augmentation de l'urémie
Augmentation de la créatininémie
Concentration anormale de potassium dans le sang
Augmentation de la phosphatase alcaline dans le sang
Augmentation des chlorures
Augmentation du glucose
Augmentation des plaquettes
Diminution de l'hématocrite
Augmentation des bicarbonates
Taux de sodium anormal

Lésions et into-xications

Complication post-procédure

*Effet indésirable rapporté après commercialisation.

Déclaration des effets indésirables suspectés

Vous pouvez signaler les effets secondaires en visitant le site https://www.strides.com/contact_DS.aspx ou en nous envoyant un courrier électronique à l'adresse suivante : drugsafety@strides.com.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité du médicament.

4.9 Surdosage

Les effets indésirables observés avec des doses plus importantes que les doses recommandées étaient similaires à ceux observés aux doses recommandées.
Conduite à tenir en cas de surdosage : lavage gastrique et traitement symptomatique.

5. Propriétés pharmacologiques

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : antibactériens à usage systémique, code ATC : J01FA10.

Antibiotique de la famille des macrolides.
L'azithromycine est la première molécule de la classe des antibiotiques des azalides (famille des macrolides).
L'azithromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50 S du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.

Spectre d'activité antibactérienne

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S ≤ 0,5 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France
(> 10 %) (valeurs extrêmes)

ESPECES SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Bacillus cereus

Corynebacterium diphtheriae

Entérocoques

50 – 70 %

Rhodococcus equi

Staphylococcus méti-S

Staphylococcus méti-R*

70 – 80 %

Streptococcus B

Streptococcus non groupable

30 – 40 %

Streptococcus pneumoniae

35 – 70 %

Streptococcus pyogenes

16 – 31 %

Aérobies à Gram négatif

Bordetella pertussis

Branhamella catarrhalis

Campylobacter

Legionella
Moraxella

Anaérobies

Actinomyces

Bacteroides

30 – 60 %

Eubacterium

Mobiluncus

Peptostreptococcus

30 – 40 %

Porphyromonas

Prevotella

Propionibacterium acnes

Autres

Borrelia burgdorferi

Chlamydia

Coxiella

Leptospires

Mycoplasma pneumoniae

Treponema pallidum

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10 %) (valeurs extrêmes)

ESPECES MODEREMENT SENSIBLES
(in vitro de sensibilité intermédiaire)

Aérobies à Gram négatif
Haemophilus
Neisseria gonorrhoeae

Anaérobies
Clostridium perfringens

Autres
Ureaplasma urealyticum

ESPECES RESISTANTES

Aérobies à Gram positif
Corynebacterium jeikeium
Nocardia asteroids

Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter
Entérobactéries
Pseudomonas

Anaérobies
Fusobacterium

Autres
Mycoplasma hominis

*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

Électrophysiologie cardiaque

L'allongement de l'intervalle QTc a été étudié dans le cadre d'une étude randomisée, contrôlée contre placebo, en groupes parallèles, menée sur 116 volontaires sains recevant de la chloroquine (1 000 mg) seule ou en association avec de l'azithromycine (500 mg, 1 000 mg et 1 500 mg une fois par jour). L'administration concomitante d'azithromycine a entraîné un allongement de l'intervalle QTc dépendant de la dose et de la concentration. Lorsque l'on compare les résultats observés entre les volontaires sains recevant de la chloroquine associée à l'azithromycine et ceux recevant de la chloroquine seule, il a été observé que les moyennes maximales (limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 %) de l'intervalle QTcF étaient augmentées respectivement de 5 (10) ms, de 7 (12) ms et de 9 (14) ms avec des doses d'azithromycine de 500 mg, 1 000 mg et 1 500 mg.

Population pédiatrique

Suite à l'évaluation des études menées chez l'enfant, l'utilisation de l'azithromycine n'est pas recommandée pour le traitement du paludisme, que ce soit en monothérapie ou en association avec des médicaments à base de chloroquine ou d'artémisinine, car la non-infériorité aux médicaments antipaludiques recommandés dans le traitement du paludisme non compliqué n'a pas été établie.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption – distribution

L'azithromycine est rapidement absorbée après administration orale.
Le pic plasmatique est atteint en 2 à 3 heures.

Les études cinétiques ont mis en évidence des taux tissulaires d'azithromycine très supérieurs aux taux plasmatiques (pouvant atteindre 50 fois la concentration plasmatique maximale) reflétant la forte affinité tissulaire de la molécule. Il en ressort également que l'exposition globale à 1,5 g d'azithromycine administrée sur 3 jours ou sur 5 jours est similaire.
La demi-vie terminale d'élimination plasmatique, fidèle reflet de la demi-vie de déplétion tissulaire, est de 2 à 4 jours.

L'azithromycine est largement distribuée dans l'organisme : après prise unique de 500 mg, les concentrations observées dans les tissus cibles dépassent les CMI90 des germes les plus souvent en cause dans les infections pulmonaires, amygdaliennes ou prostatiques. Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).

Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme. Ces propriétés expliquent l'activité de l'azithromycine sur les bactéries intracellulaires.
Dans les infections expérimentales, en phase active de phagocytose, les quantités d'azithromycine relarguées sont plus importantes que lors de la phase quiescente. Chez l'animal, cela conduit à la présence de fortes concentrations d'azithromycine au site de l'infection.
La liaison aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 20 %.

Elimination

L'azithromycine est retrouvée principalement sous forme inchangée dans la bile et les urines.
Le foie est la principale voie de bio-transformation de l'azithromycine, par N-déméthylation. La voie principale d'élimination est biliaire.
Il existe également une élimination urinaire mineure du produit. Lors d'un traitement d'une durée de 5 jours, le produit a pu être retrouvé dans les urines des 24 heures jusqu'à 3 semaines après la prise.

5.3. Données de sécurité préclinique

Dans les études de toxicité à doses répétées conduites chez le rat et le chien, une phospholipidose (accumulation de phospholipides intracellulaires) a été observée dans plusieurs tissus (rétine, foie, ganglion de la racine dorsale, vésicule biliaire, reins, plexus choroïde, rate, pancréas). Une phospholipidose a été observée à un degré similaire dans les tissus de rats et de chiens nouveau-nés. Cet effet était réversible après l'arrêt du traitement. La signification de ces résultats chez l'animal et chez l'homme est inconnue.

L'azithromycine ne s'est pas montrée génotoxique dans une batterie d'études appropriées. Les études de toxicité vis-à-vis des fonctions de reproduction n'ont pas mis en évidence d'effet délétère sur le développement embryo-fœtal chez la souris et le rat, et sur le développement post-natal chez le rat.

6. Données pharmaceutiques

6.1. Liste des excipients

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

36 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver dans un endroit frais et sec à une température ne dépassant pas 30°C. Protéger de la lumière et de l'humidité. Tenir tous les médicaments hors de portée des enfants.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Azithrin 250

Gélule de gélatine dure de taille "1" à tête blanche et corps blanc contenant une poudre de couleur blanche.
Boîte de 6 gélules.

Azithrin 500

Gélule de gélatine dure de taille "0", au corps blanc et à la tête bleu clair, contenant une poudre cristalline blanche.
Boîte de 3 gélules.

6.6. Précautions particulières d'élimination et de manipulation

Pas d'exigences particulières.

7 - Fabricant

Baroque Pharmaceuticals Pvt. Ltd.
192/2 & 3, Sokhada- 388 620, Tal-Khambhat
Dist-Anand, Gujart

8 - Titulaire de l'AMM

Strides Pharma Science Limited
Bilekahalli, Bannerghatta Road, Bangalore-560076. India.
Tel : 91-80-66580600 - Fax : 91-80-66580606 : www.strides.com

9 - Date de mise à jour du texte

29/06/2023.

Dernière mise à jour de cette page

30/01/2024.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.



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