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L'essor | Mali | 13/09/2006 | Lire l'article original
Au contraire, chaque jour, les mesures de prévention, notamment à nos frontières, devront être renforcées afin d'empêcher toute introduction du virus chez nous via des pays infectés" : le ministre de l'Élevage et de la Pêche, Oumar Ibrahim Touré, a été très clair sur la situation de la grippe aviaire lors d'un déjeuner de presse organisé lundi dans la salle de conférence de son département.
Cette rencontre a été pour lui l'occasion d'annoncer la tenue en décembre prochain dans notre pays d'une conférence mondiale sur la grippe aviaire. Il s'agit d'une réunion ministérielle couplée à une conférence des donateurs sur la maladie et ses conséquences avec comme principal thème : "Un an de lutte globale contre la grippe aviaire et le risque d'une pandémie de grippe humaine".
La conférence de Bamako survient après celle de Beijing (Chine) et Vienne (Autriche). Lors de la réunion de Vienne, en juin dernier, la communauté internationale a accédé à une requête de l'Union africaine pour la tenue en Afrique de la prochaine réunion des ministres et hauts fonctionnaires sur l'impact de la grippe aviaire, et de la table ronde des bailleurs de fonds sur le financement de la lutte contre ce fléau. Notre pays s'est alors proposé d'abriter cet événement mondial qui regroupera les ministres et hauts fonctionnaires de 110 pays et plus de 20 organisations internationales. Le choix de notre pays a été entériné par le sommet de Banjul (Gambie) des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine (UA) en fin juin dernier.
La conférence de Bamako sera coprésidée par le président
Amadou Toumani Touré et son homologue congolais, Denis Sassou N'Guesso,
président en exercice de l'UA. Ces assises feront un état des
lieux actualisé des foyers de grippe aviaire dans le monde ainsi que
des progrès enregistrés dans la lutte depuis les conférences
de Pékin et de Vienne. La conférence de Bamako vérifiera
la mise en œuvre des engagements politiques pris à Pékin
et Vienne et confirmera les engagements des bailleurs de fonds pris à
Pékin de fournir des ressources additionnelles pour les besoins spécifiques
de la lutte contre la grippe aviaire en Afrique.
"Bamako tentera d'apporter une réponse adéquate à
la crise de la grippe aviaire, à travers une coopération sanitaire
et zoosanitaire globale, et de renforcer l'information sanitaire, la santé
animale et la santé publique vétérinaire en Afrique",
a précisé le ministre Oumar Ibrahim Touré.
Les États d'Afrique attendent beaucoup de cette rencontre qui, selon le ministre, devrait permettre à ces pays peu nantis de bénéficier de ressources propres à financer les différents plans nationaux destinés à s'opposer efficacement à l'épidémie dans tous les cas de figure.
Yacouba Samaké, le président du comité technique de coordination de la lutte contre la grippe aviaire, a souligné la nécessité d'harmoniser les stratégies de lutte, un objectif de la prochaine conférence mondiale. À ce jour, la stratégie nationale appliquée pour prémunir notre pays de la maladie s'est appuyée sur l'implication de toutes les structures technique, a indiqué Yacouba Samaké. Il a demandé à la presse d'accompagner les efforts en cours et de diffuser des informations vérifiées afin d'éviter la psychose.
Mh. TRAORÉ
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