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63è Assemblée Mondiale de la Santé : le Mali expose ses acquis et ses approches

L'essor | Mali | 21/05/2010 | Lire l'article original

Le ministre Oumar Ibrahim Touré a souligné que les nombreux efforts déployés, de concert avec les partenaires techniques et financiers, ont permis de réaliser des progrès importants. La 63è Assemblée mondiale de la santé se tient depuis 17 mai au Palais des Nations de Genève. La délégation malienne à cette rencontre est conduite par le ministre de la Santé Oumar Ibrahima Touré, accompagné de Mountaga Bouaré, conseiller technique au département, Mamadou Namory Traoré, le directeur national de la Santé et Salif Samaké, le directeur de la cellule de planification et de statistique.

Durant une semaine (la rencontre prend fin demain), les autorités sanitaires du monde entier, échangent sur entre autres sujets les virus grippaux et l’accès aux vaccins, l’application du règlement sanitaire international, la stratégie mondiale et le plan d’action de la santé publique, l’innovation et la propriété intellectuelle, la sécurité sanitaire des aliments, le suivi de la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement. C’est dans l’après-midi du 17 mai que le ministre Oumar Ibrahima Touré est intervenu à la tribune de l’Organisation mondiale de la santé. Il a d’abord félicité le président de la 63è Assemblée mondiale de la santé Mondher Zenaidi, le ministre de la Santé de la Tunisie et tous les membres du bureau, avant de hommage à la directrice générale de l’OM, Margaret Chan, pour tous ses efforts en faveur du renforcement des soins de santé primaires et des systèmes de santé. Le ministre de la Santé a indiqué que de l’Indépendance à nos jours, le Mali a fait sien les grandes stratégies mondiales de développement sanitaire tels les Soins de santé primaire de Almata, le Scénario de développement de Lusaka, l’Initiative de Bamako, la Déclaration de Ouagadougou en soins de santé primaires, la Déclaration d’Alger, l’Appel à l’action de Bamako sur la recherche pour la santé, le développement et l’équité. Notre pays a également souscrit à la Déclaration de Paris et aux Objectifs du millénaire pour le développement. Comme réponse nationale, a ajouté le ministre, l’on peut signaler l’élaboration et l’adoption de la déclaration de la politique sectorielle de santé en 1990, devenue en 2002 la loi d’orientation sur la santé.

Oumar Ibrahim Touré a souligné que les nombreux efforts déployés, de concert avec les partenaires techniques et financiers, ont permis de réaliser des progrès importants comme en témoigne les résultats de l’Enquête démographique et de santé (EDS 2006). Il ressort ainsi que l’accessibilité géographique aux services de santé dans un rayon de 15 kms est de 85% et l’accès aux services dans un rayon de 5 kms de 54%. Près de 64% des accouchements, sont assistés par du personnel qualifié, et la couverture en consultation prénatale atteint 90%. Quant à la prévalence contraceptive elle est de 7%, tandis que les besoins non satisfaits en planification familiale sont estimés à 31%. Le taux de mortalité maternelle est de 464 décès pour 100.000 naissances vivantes. Quant à la mortalité infanto-juvénile, elle est 191 pour 1 000 naissances vivantes. Le taux de mortalité infantile s’établit à 96 pour 1.000 et la mortalité néonatale à 46 pour 1.000. La prévalence du Vih/Sida, lui, est de 1,3%. En matière de prévention et de lutte contre le paludisme, 81,7% des ménages disposent au moins d’une moustiquaire imprégnée d’insecticide. 78,5% des enfants de moins de 5 ans et 73,9% des femmes enceintes dorment sous moustiquaire imprégnée d’insecticide. Aussi, les ratios personnels soignants sont respectivement de 1 médecin pour 12 920 habitants, 1 sage-femme pour 21.003 habitants, 1 infirmier pour 3.319 habitants.

Le ministre de la Santé a par ailleurs expliqué que des approches novatrices au titre des initiatives internationales, sont en cours au Mali, comme l’Initiative pour le leadership ministériel (qui porte sur les domaines de la mutualité, du développement des ressources humaines et de la santé de la reproduction), le Partenariat international pour la santé (IHP) et l’Harmonisation pour la santé en Afrique (HHA). Ces initiatives se sont concrétisées au Mali par la signature du Compact le 20 avril 2009. Le Compact est un contrat entre le gouvernement et 14 de ses partenaires techniques et financiers, qui définit un cadre commun d’interventions, d’augmentation et d’amélioration de l’efficacité de l’aide dans le secteur de la santé. Il engage le gouvernement et les partenaires signataires à supporter un seul et unique plan national de développement du secteur de la santé, orienté vers les résultats. Il contient tous les aspects de la politique nationale de développement du secteur, et met l’accent sur la prévisibilité accrue de l’aide. L’effet escompté de l’ensemble des réformes et initiatives, est de créer les conditions nécessaires à une meilleure utilisation des services de santé par les populations pauvres. La présente session a été marquée par le discours du Dr Margaret Chan, directrice générale de l’OMS qui a estimé que dans l’intérêt de la santé publique, il ne faut jamais cesser de tirer des enseignements des combats gagnés ou perdus. « Il y a trente ans, l’Assemblée mondiale de la Santé déclarait que -tous les peuples du monde sont désormais libérés de la variole ».

Ce certificat de décès officiel attestant de la disparition d’un fléau immémorial marquait une étape exceptionnelle dans l’histoire de la santé publique. C’était la preuve spectaculaire qu’une action collective avait le pouvoir d’améliorer pour toujours la condition humaine. Il convient de s’en souvenir au moment même où la communauté internationale s’est engagée dans le combat contre la pauvreté le plus ambitieux de l’histoire et qu’il ne reste plus que cinq ans avant la date butoir de 2015. L’éradication de la variole était une initiative axée sur une seule maladie. Il n’y eut jamais de traitement contre cette maladie qui tuait, rendait les gens aveugles ou les défigurait. La base de la campagne fut la prévention à une époque où la plupart des systèmes de santé du monde étaient conçus pour dispenser des soins curatifs. Une initiative destinée à briser toutes les chaînes de transmission du virus dans le monde entier était un parfait exemple de couverture universelle. Voilà ce que peut faire une action collective pour le bien commun », a dit la patronne de l’OMS. Elle a rappelé que les Objectifs du Millénaire pour le développement situent la santé dans une stratégie globale de réduction de la pauvreté. « Pour dire les choses sans ménagement, si nous passons à côté des pauvres, nous passons à côté de l’entreprise tout entière. La route est encore longue, notamment pour ce qui est de la mortalité maternelle et néonatale, et il faut se féliciter des efforts déployés sur de multiples fronts pour accélérer les progrès dans ce domaine. Mais on peut assurément se réjouir de ce qui a déjà été fait. Presque toujours, les victoires remportées en santé publique contribuent à sauver des vies mais elles ont aussi une valeur symbolique. Les progrès récents montrent que, lorsque la communauté internationale s’est pleinement engagée à atteindre un but, des solutions créatrices peuvent être trouvées et les obstacles, financiers notamment, peuvent être surmontés ».

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