← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
L'essor | Mali | 20/05/2010 | Lire l'article original
Durant un mois, cette radio a initié une série de concours à l’intention des organes de presse de la place. À travers cette compétition, les organisateurs ont voulu inciter les femmes et hommes de médias à s’intéresser davantage aux questions liées à la santé de la femme et du nouveau-né. Des ont été désignées comme ambassadeurs pour poursuivre la sensibilisation durant la période 2010-2011. Les organisateurs de cette campagne de plaidoyer se sont inspirés de la rencontre des Premières dames d’Afrique de l’ouest et du centre à Bamako. Réunies dans notre capitale les 7 et 8 mai 2001, les épouses des chef d’État avaient sonné l’alarme en insistant sur la nécessité pour nos d’États d’entreprendre des actions vigoureuses en vue de réduire la mortalité néonatale. Face à ce drame humain, elles lancèrent l’initiative “ Vision 2010 ”.
La rencontre de Bamako a abouti à l’élaboration d’un cadre logique définissant les interventions à mettre en œuvre pour réduire de moitié avant 2010, la mortalité maternelle et néonatale par rapport à son niveau de 2001 et la morbidité d’un tiers. L’état d’exécution de cet engagement des Premières dames a été évalué en décembre 2005 et des solutions proposées aux problèmes qui se posaient à la réalisation des objectifs de la « Vision 2010 ». Cette révision à mi-parcours de l’initiative fut organisée par Mme Touré Lobo Traoré en marge du Sommet Afrique-France de Bamako. D’après les statistiques de 2001, sur 100 000 femmes qui accouchaient, on enregistrait 582 décès et 57 décès sur 1000 naissances. Cinq ans plus tard, l’enquête démographique et de santé (EDS) de 2006 faisait ressortir 464 décès sur 100 000 femmes et 46 décès sur 1000 naissances. Dans une déclaration lue lors de la cérémonie de clôture de la campagne qui vient de s’achever, la CAFO (Coordination des associations et ONG féminines) et ses partenaires, dont le Groupe Pivot Droit et Citoyenneté des femmes, ont souligné que beaucoup reste à faire, même s’il y a une amélioration de la santé maternelle et infantile. De ce fait, ces associations ont attiré l’attention sur les problèmes rencontrés par les femmes enceintes, notamment en milieu rural. Ces femmes sont confrontées à des problèmes de déplacements, lorsqu’elles se rendent dans les centres de santé qui sont très souvent éloignés de leurs localités. Les organisations et associations féminines ont lancé un appel pour l’institutionnalisation d’une journée africaine de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale. Et demandé que cette question soit inscrite dans l’agenda politique de l’Union africaine (UA).
Bandé Moussa Sissoko
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux