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L'essor | Mali | 06/10/2010 | Lire l'article original
Organisée par Intrahealth/Fistula Care en collaboration avec le ministère de la Santé et l’Usaid, cette session permettra de développer les compétences des superviseurs afin de les rendre capables d’utiliser une approche facilitante de la supervision pour améliorer les sites de prise en charge de la fistule obstétricale. La session dotera les participants de connaissances leur permettant d’améliorer la performance de la formation sanitaire, d’élaborer ou mettre à jour les instruments de supervision et de planifier une visite de supervision externe. Ils pourront également conduire une visite de supervision externe, mener des activités de suivi après la visite de supervision ou en encore aider à gérer et utiliser les données et informations du site. "Le superviseur a besoin d’être formé, d’acquérir des connaissance et des compétences dans le domaine de la supervision et d’être lui-même suivi. Superviser est une compétence qu’il faut apprendre, maîtriser et mettre en œuvre pratique", a détaillé Mme Patricia MacDonald.
La particularité de la présente formation est qu’elle met l’accent sur une approche facilitante de la supervision qui permet d’obtenir rapidement des résultats satisfaisants pour superviser le programme, a-t-elle indiqué. "Nous sommes persuadés que cette session va contribuer à doter les régions de Ségou, Mopti, Gao et Bamako de superviseurs outillés et compétents pour améliorer la qualité de la prise en charge des femmes souffrant de la fistule obstétrical", a indiqué la représentante de l’Usaid. "La supervision est un outil essentiel pour garantir l’offre des services de qualités par des prestataires compétents motivés. Elle est la fonction qui permet le mieux de guider, de soutenir et d’assister le personnel dans l’exécution de sa tâche en vue d’améliorer la performance de la formation sanitaire", a expliqué le Dr Cheick Oumar Touré. "La tendance dans nos systèmes de soins est de nommer des superviseurs cliniques sans leurs donner les compétences requises pour mener à bien cette fonction capitale dans l’amélioration et le maintien de la qualité des services. Il en résulte souvent des situations inattendues où la supervision perd son intérêt, son rôle et sa place et devient une activité improductive et budgétivore", a-t-il relevé. L’un des objectifs de Fistula Care est de renforcer les capacités des structures de prise en charge de la fistule obstétricale dans les domaines de la prévention, de la formation et de la prise en charge des malades. Le projet entend réduire l’impact des fistules obstétricales sur l’état de santé des femmes par la promotion des conseils préventifs et la prise en charge curative des cas diagnostiqués. Le Dr Bintou Traoré a expliqué que la fistule obstétricale est aujourd’hui un vrai fléau social et un problème de santé publique dans notre pays et que son éradication est un défi majeur pour les autorités politiques. La stratégie nationale de prévention et de prise en charge de la fistule élaborée en 2009 est basée sur la prévention, la prise en charge chirurgicale et la réinsertion sociale. "Cet atelier de formation en monitoring des sites de prise en charge des fistules obstétricales tombe à point nommé car il permet le renforcement des capacités en ressources humaines, mais également la mise en place d’outils pour mieux identifier les insuffisances de nos structures de prise en charge de la fistule, afin de les améliorer", a analysé le Dr Bintou Traoré. La fistule obstétricale touche plus de 2 millions de femmes dans le monde dont la plupart vivent en Afrique et en Asie du Sud.
Baye Coulibaly
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