← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
L'essor | Mali | 03/12/2010 | Lire l'article original
Le secrétariat exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Sida (HCNLS) en collaboration avec l’Onusida-Mali a organisé mercredi une rencontre avec les hommes des médias à la Maison de la presse pour présenter le rapport et faire le point de l’actualité mondiale, régionale et nationale relative à la lutte contre le Vih/Sida. La rencontre, présidée par Malick Sène, secrétaire exécutif du HCNLS, s’est déroulée en présence des coordinateurs résidents du système des Nations Unies et de l’Onusida dans notre pays, Mme Mbaranga Gasarabwe et le Dr Ousmane Diouf. Étaient également présents le Dr Aliou Sylla, coordinateur de la cellule sectorielle de lutte contre le sida du ministère de la Santé, les représentants de l’OMS, Fatoumata Bintou Diallo et de la société civile. Le rapport indique que le nombre de nouvelles infections s’est établi en 2009 à 2,6 millions, en recul donc par rapport aux 3,1 millions de 1999. Toujours en 2009, le nombre de décès est aussi en recul : 1,8 million pour 2,1 millions en 2004. Globalement, le nombre de personnes vivant avec le Vih a augmenté passant de 26,2 millions en 1999 à33,3 millions en 2009. Le document indique qu’en 2009, environ 370.000 enfants sont nés avec le Vih portant à 2,5 millions le nombre total d’enfants de moins de quinze ans séropositifs. Le nombre d’enfants de zéro à 17 ans ayant perdu leurs parents à cause du Vih a augmenté à 16,6 millions en 2009. Depuis le début de l’épidémie, plus de 60 millions de personnes ont été infectées par le Vih et près de 30 millions sont décédées à cause du virus, estime le rapport. En Afrique subsaharienne, le nombre de personnes nouvellement infectées par le Vih a chuté passant de 2,2 millions en 2001 à 1,8 million en 2009. Dans 22 pays d’Afrique subsaharienne, le taux d’incidence du Vih a diminué de plus de 25% entre 2001 et 2009.
La grande majorité de la population dans cette partie de l’Afrique contracte le Vih lors de rapports hétérosexuels non protégés et par la transmission du virus aux nouveau-nés. Les femmes et les filles s’avèrent très vulnérables au Vih, près de 76% de l’ensemble des femmes séropositives dans le monde vivent dans cette région. Et les données récentes concernant la prévalence indiquent que dans cette partie de l’Afrique, les cas d’infections par le vih touchent 13 femmes pour 10 hommes. Selon toujours l’Onusida, la prévalence du Vih en Afrique occidentale et centrale demeurait relativement faible en 2009. Les journalistes ont soulevé, entre autres problèmes, un certain relâchement de la lutte sur le terrain, l’échec de l’initiative zéro nouvelles infections au Vih, zéro décès lié au sida, zéro discrimination. A ce propos, Malick Sène a évoqué le manque de financement pour la recherche et l’achat des antirétroviraux. Il a proposé à cet effet, la mise en place d’un fonds national de solidarité, et souligné le rôle que peut jouer la presse dans ce processus auprès des décideurs. Cette implication des médias se fera à travers une caravane de la presse dans certaines zones cibles pour toucher du doigt les réalités du terrain. Pour les femmes et les enfants, le secrétaire exécutif a jugé que la loi sur la santé de la reproduction constituait un facteur non seulement pour protéger cette couche faible, mais aussi pour lutter contre la stigmatisation, la discrimination à leur égard et susciter un changement de comportement dans le public.
Aissata Traoré
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux