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Lutte contre l’excision : une journée avec les medias

L'essor | Mali | 22/03/2011 | Lire l'article original

Les mutilations génitales féminines notamment l’excision, restent encore fortement ancrées dans notre société. Selon l’enquête démographique et de santé (EDSM IV 2006), le taux de prévalence de l’excision chez les femmes de 15 à 45 ans est de 85%.

Pourtant, la pratique a de graves conséquences sur la santé de la femme. Face à l’ampleur du phénomène, les pouvoirs publics se sont engagés dans la lutte pour son élimination ou tout au moins sa réduction. D’où la création en 2002 du Programme national de lutte contre la pratique de l’excision (PNLE) rattaché au ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Dans le sillage des activités de la Journée internationale de la lutte contre l’excision, célébrée le 6 février dernier, le Conseil supérieur de la communication (CSC) en partenariat avec le Programme national de lutte contre l’excision, a organisé une journée de plaidoyer, de sensibilisation et d’information sur la pratique de l’excision à l’endroit des professionnels des médias.

La rencontre qui s’est déroulée à la Maison de la Presse a enregistré la présence de la présidente du Conseil supérieur de la communication, Mme Togola Marie Jacqueline Nana, et de la directrice du Programme national de lutte contre l’excision, Mme Kéita Joséphine Traoré. Après le mot de bienvenue de la présidente du CSC, la directrice du Programme national de lutte contre l’excision a salué l’initiative de cette journée destinée à impliquer et sensibiliser les médias modernes et traditionnels sur l’épineuse question de l’excision. Les médias ont, en effet, un rôle clé à jouer dans le changement de comportement vis-à-vis de cette pratique. Leur accompagnement n’a d’ailleurs jamais fait défaut aux structures compétentes, notamment le PNLE, leur permettant, a témoigné Mme Kéita Joséphine Traoré, d’enregistrer des résultats encourageants. « Solliciter le concours des professionnels des médias à travers la présente activité est une façon accrue de les impliquer dans cette lutte, compte tenue de la complexité de la question, afin d’informer et sensibiliser les populations où qu’elles soient », a-t-elle dit. Pour cette journée, ce sont Amadou Dolo, gynécologue obstétricien à l’hôpital du Point G et Mathieu Traoré, magistrat, qui ont développé des exposés sur les aspects médicaux et juridiques de l’excision.

Dans sa communication, le Pr Dolo a expliqué les différents types de mutilations génitales féminines, les risques de complication et les conséquences sur la femme et la société. Il propose de sensibiliser davantage la population et de dénoncer ceux qui pratiquent l’excision. Me Mathieu Traoré a, lui, disséqué les aspects juridiques en rapport avec l’excision, les notions de droit et sources du droit. Les débats ont évoqué l’évolution de la lutte contre la pratique de l’excision dans notre pays. Depuis l’indépendance, les différentes républiques qui se sont succédé, se sont engagées dans la lutte contre cette pratique ancestrale qui porte atteinte à l’intégrité physique de la femme avec son corollaire de problèmes de santé sexuelle et de la reproduction.

Sous la 3è République, avec le ministère de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, le Comité national d’action pour l’abandon des pratiques néfastes (CNAPN) a été créé en 1997. Présidé par le ministre de tutelle, le CNAPN est représenté dans les régions par les comités régionaux d’action pour l’abandon des pratiques néfastes (CRAPN) présidés par les gouverneurs. Les partenaires techniques et financiers manifestent un intérêt croissant pour la question et s’engagent auprès des structures et organisations de la société civile dans différents programmes et projets.

Aissata Traoré

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