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Revue de presse de santé tropicale

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Les hépatites : tueuses silencieux !!!

Fraternitébj | Bénin | 21/04/2011 | Lire l'article original

170 à 200 millions de personnes sont infectées dans le monde par le virus de l’hépatite C, 350 millions de personnes sont porteuses chroniques du virus de l’hépatite B et peuvent potentiellement le transmettre, selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Cette affection qui se transmet par les mêmes modes de contamination que le virus du Sida mérite beaucoup d’attention. Si pour les uns, un simple baiser suffit pour l’attraper, pour les autres, la maladie reste inconnue.

" J’ai fait mon bilan il y de cela 2ans et je suis positif hbs. J’ai fait 3 échographies Norales avec 2 analyses normales, je dois faire une 3ème dans quelques jours après ma dernière échographie qui est normal. Seulement je commence à sentir depuis un mois quelques petites concentrations un peu douloureuses à droite de mon ventre " Il parait que ce sont des signes alarmants ". La trouille est très grande dans mon esprit car, il paraît qu’on en meurt et qu’on n’a pas de chance de s’en sortir. Je pense chaque minute, chaque seconde à cette maladie et j’ai une peur bleu qu’un jour je devrai commencer le traitement, ou que je peux en mourir ". C’est en ses termes que s’est exprimé Vivien, un jeune homme dépisté porteur du virus de l’Hépatite B. angoissé, ce jeune homme de 33 ans, ne sait plus quoi faire. Interrogé sur les modes de contamination de cette maladie, il dit avoir entendu parler des baisers, des embrassades. Mais, il n’est pas sûr d’en guérir. Il a honte d’en parler à sa famille de peur d’être rejeté parce que selon des rumeurs, les hépatites auraient les mêmes modes de contamination que le Vih-Sida. Comme Vivien, de nombreuses personnes dans le monde et surtout en Afrique, ignorent l’existence de cette maladie, ou on une vague notion sur les modes de contamination, le traitement et la prévention. Inflammation du foie, le plus souvent causée par une infection à un virus, mais parfois par l’alcoolisme, ou par une intoxication par un médicament ou par un produit chimique, l’hépatite est une maladie plus dangereuse que le Vih-Sida. Les symptômes varient d’une personne à l’autre et dépendent de la cause de l’hépatite. Certains types d’hépatite provoquent carrément la destruction d’une partie du foie. La majorité des hépatites se résorbent spontanément, sans laisser de séquelles. Parfois, la maladie persiste plusieurs mois. Quand elle dure plus de six mois, elle est considérée comme chronique.

Hépatites, les différentes formes

Les hépatites se regroupent en deux grandes catégories. Nous avons les hépatites virales, causées par une infection à un virus. Dans les pays développés, les virus de l’hépatite A, B et C engendrent environ 90 % des cas d’hépatite aiguë. Les virus de l’hépatite D, E et G sont aussi responsables d’hépatites. Les hépatites non virales, sont principalement provoquées par l’ingestion de produits toxiques pour le foie (de l’alcool, des produits chimiques toxiques, etc.). Les hépatites non virales peuvent aussi être le résultat de maladies atteignant le foie, comme la stéatose hépatique " foie gras ". L’hépatite B, elle représente l’une des principales causes de mortalité des adultes (par cancer du foie ou cirrhose). Près de 3 % de la population mondiale est infectée par le virus de l’hépatite C. En Afrique, la prévalence de cette infection est la plus élevée du monde : elle dépasse 5 %. Les autorités de santé publique ont peine à lutter contre les hépatites virales, qui passent souvent inaperçues pendant des années. Avant qu’un diagnostic soit établi, l’infection peut non seulement avoir causé des dégâts sérieux dans l’organisme, mais aussi s’être transmise à d’autres personnes.

Modes de contraction et symptômes

Selon le docteur Léon Adoko, l’hépatite A est la forme la moins grave des hépatites virales. Habituellement, le corps la combat en quelques semaines et reste immunisé à vie. Ce qui veut dire que des anticorps contre le virus sont présents, mais que le virus lui-même n’y est plus. Le virus de l’hépatite A se transmet par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés. Il peut se retrouver dans les selles d’une personne infectée et souiller la nourriture, l’eau ou les mains d’une autre personne. Les aliments crus ou pas assez cuits sont les plus susceptibles de transmettre l’infection. Le virus peut également être transmis par des fruits de mer récoltés dans des zones où des eaux d’égout non traitées se déversent. Le risque de transmission est élevé dans les pays où les conditions d’hygiène sont mauvaises. L’hépatite B est le type d’’hépatite le plus fréquent dans le monde, et aussi le plus mortel. Le virus de l’hépatite B se transmet au moment des rapports sexuels et par le sang. Il est de 50 à 100 fois plus infectieux que le virus du sida. Il se transmet aussi par les sécrétions elles que la salive et la sudation. L’échange de seringues contaminées peut provoquer sa transmission. La grande majorité des personnes infectées parviennent à combattre complètement l’infection. Environ 5 % restent infectées de façon chronique et sont dites " porteuses " du virus. Les porteurs n’ont pas de symptômes, mais ils courent un risque élevé de souffrir de cirrhose du foie ou d’un cancer du foie, des maladies potentiellement mortelles. Une mère porteuse peut transmettre le virus à son enfant à l’accouchement. Hépatite C. L’hépatite C constitue la forme d’hépatite virale la plus insidieuse, car elle est causée par un virus très résistant. Jusqu’à 80 % des infections au virus de l’hépatite C deviennent chroniques. L’identification de ce dernier est relativement récente : elle date de 1989. Le virus se transmet le plus souvent par contact direct avec du sang humain contaminé : surtout par l’échange de seringues servant à l’injection de drogues, par la transfusion de sang qui n’a pas été soumis à un dépistage, et par la réutilisation d’aiguilles et de seringues non stériles. Plus rarement, il se contracte au cours de rapports sexuels non protégés avec des personnes infectées, surtout si du sang est échangé (menstruations, blessures dans les voies génitales ou anales). Il s’agit de la première cause de transplantation du foie. Il n’existe aucun vaccin permettant de s’en protéger. L’hépatite toxique est le plus souvent causée par l’abus d’alcool ou par la consommation de médicaments. L’ingestion de champignons non comestibles, l’exposition à des produits chimiques (en milieu de travail, par exemple) de même que l’ingestion de produits de santé naturels ou de plantes toxiques pour le peuvent aussi causer une hépatite toxique. Selon la substance ingérée, l’hépatite toxique peut survenir des heures, des jours ou des mois après l’exposition. Habituellement, les symptômes se résorbent quand on cesse d’être exposé à la substance nocive. Cependant, on peut subir des dommages permanents au foie et souffrir, par exemple, d’une cirrhose. Une hépatite non diagnostiquée à temps ou mal soignée est susceptible de mener à des complications très graves telles qu’une hépatite chronique qui ne se guérit pas souvent après six mois. Dans 75 % des cas, elle est la conséquence d’une hépatite B ou C. Une hépatite chronique traitée adéquatement se guérit habituellement en un an à trois ans. L’autre complication d’une hépatite B ou C est la cirrhose. Elle correspond à une production excessive de " cicatrices " dans le foie, formées à la suite d’agressions répétées (par des toxines, par des virus, etc.). Ces " barrières fibreuses " finissent par entraver la libre circulation du sang dans l’organe. De 20 % à 25 % des hépatites chroniques évoluent vers la cirrhose si le traitement n’agit pas pleinement ou s’il n’est pas bien suivi. Selon le Docteur Ernest Casimir Koudjo, le cancer du foie est une autre complication ultime d’une cirrhose. Il Précise cependant qu’un cancer du foie peut aussi résulter d’un cancer localisé dans un autre organe qui s’étend au foie par des métastases. Les hépatites B et C, ainsi que l’hépatite toxique causée par une consommation excessive d’alcool sont les plus susceptibles d’évoluer vers un cancer. A en croire les explications du docteur Ernest Casimir Koudjo, les symptômes d’une hépatite varient d’une personne à une autre. De la fièvre ou des sueurs en fin de journée ; une perte d’appétit et un amaigrissement ; des nausées ; des malaises abdominaux (surtout du côté droit) ; une jaunisse (peau et cornée jaunies) ; une urine foncée (de la couleur du thé). Les hépatites ne sont pas forcément trahies par les divers symptômes mentionnés plus haut. Dans bien des cas, la maladie demeure silencieuse pendant des années ou se manifeste simplement par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, fatigue, maux de tête). Elle risque alors d’avoir causé des ravages parfois sérieux. Elle présent souvent les mêmes signes que le paludisme.

Prévenir vaut mieux que guérir !!!

D’après les médecins, il existe un vaccin pour prévenir cette maladie. Un vaccin qui serait très indiqué chez les sujets sains. La vaccination a permis de réduire le nombre de nouvelles infections. Aussi, l’adoption des comportements sains permettrait de mieux se protéger contre l’hépatite. Le dépistage est conseillé aux individus atteints de cirrhose, d’hépatite B, d’hépatite C chronique ou de toutes autres maladies hépatiques chroniques. La vaccination est recommandée à ceux qui ne possèdent pas les anticorps contre le virus de l’hépatite A. par ailleurs, un test de dépistage du virus de l’hépatite B est proposé à toutes les femmes enceintes, dès leur première consultation prénatale. Il sera effectué au plus tard durant l’accouchement. L’infection peut être mortelle pour les femmes enceintes et pour les bébés dont la mère est infectée. Les personnes à haut risque sont invitées à passer un test de dépistage, puisque la maladie peut demeurer silencieuse pendant quelques années. Aussi, le test de dépistage est recommandé à toutes les personnes infectées par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), car cette double infection accroît significativement le risque de décès. Parmi les patients souffrant d’une cirrhose, 2 à 3% chaque année auront un cancer du foie, précise le docteur Casimir Ernest Koudjo. "La vaccination contre l’hépatite B est très efficace, mais son application a été ralentie par des craintes non justifiées", regrette-t-il, d’où de nouveaux cas graves d’hépatites B chez des jeunes en France, alors "qu’ils avaient pratiquement disparu" lorsque nourrissons et adolescents étaient vaccinés à grande échelle. L’hépatite C, dont le virus n’a été identifié qu’en 1989, peut être guérie contrairement à l’hépatite B. Environ 20% des personnes infectées guérissent spontanément, pour d’autres la maladie reste longtemps silencieuse, d’où la nécessité d’un large dépistage, souligne le médecin. Les traitements permettent de guérir en moyenne les deux tiers des patients, avec de fortes variations selon les souches de virus. Pour les autres, la maladie peut être stabilisée, ajoute-t-il, les invitant à ne pas perdre espoir.

Reece H. ADANWENON

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