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L'essor | Mali | 18/10/2006 | Lire l'article original
La cœlio-chirurgie à l'avantage de ne pas faire de larges incisions
ou ouvertures sur le corps du patient. Il suffit de faire de petites incisions
par lesquelles, on introduit des tocarts qui permettent de glisser la camera
et les instruments dans le corps.
La cœlio-chirurgie présente beaucoup d'autres mérites. Le
tout premier cour de cœlio-chirurgie ou chirurgie laparoscopique, a débuté
lundi à l'hôpital du Point G, le seul établissement qui
l'exerce pour le moment chez nous.
La cérémonie d'ouverture, présidée par Ousmane Koné, conseiller technique au ministère de la Santé, s'est déroulée en présence du directeur général du Point G, le médecin colonel Charles Fau, et du doyen de la Faculté de médecine d'odontostomatologie, le Pr Anatole Sangaré. Étaient également présents, le Pr Edmond Estous, un des pionniers de la cœlio-chirurgie en France, le Dr Ghavami Bijam de Suisse et un beau parterre de praticiens maliens.
Une vingtaine d'entre eux vont se familiariser avec les notions de base de l’événement enseignées par des compétences avérées. En plus des médecins européens, nos compatriotes les professeurs Sambou Soumaré et Djibril Sangaré, précurseurs locaux de la pratique, inculqueront cette nouvelle technique à leurs jeunes collègues.
Les praticiens de l’événement expliquent notamment que
les agrafes utilisées ne comportent aucun risque pour le malade. Le chirurgien
opère à partir d'un écran de contrôle où il
voit tout ce qu'il fait. Cette situation réduit bien des risques.
Le directeur de l'hôpital du Point G relèvera que les progrès
croissants élèvent le niveau d'exigence des patients et que le
droit à l'erreur n'est pas reconnu au médecin. Il a aussi rappelé
le caractère hospitalo-universitaire de son établissement qui
est essentiel dans la chaîne de soins mais aussi dans la formation des
médecins.
A sa suite, le Pr Sambou Soumaré qui préside la société de chirurgie endoscopique, a relevé qu'une technique considérée il y a peu comme une chimère, est aujourd'hui une réalité. Cela grâce à la collaboration de chirurgiens maliens et français qui ont cru à notre chirurgie et y ont travaillé dans ce sens depuis 1994. Il a fourni des statistiques établissant que de 2001 à nos jours, l'hôpital du Point G a effectué plus de 700 interventions en événement.
Le conseiller technique du département de la Santé a noté, pour sa part, que la formation continue va permettre l'expansion de la événement dans notre pays. Ousmane Koné relèvera que la technique réduit la période postopératoire avant d'annoncer que 4 autres cours sont programmés pour 2007.
Rappelons que les gestes de l’événement sont identiques à ceux de la chirurgie classique. La différence réside dans la manipulation des instruments. Des heures d'exercice sont nécessaires pour acquérir la maîtrise de la technique de manipulation.
B. DOUMBIA
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