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L'essor | Mali | 06/07/2011 | Lire l'article original
Ce symposium entrait dans le cadre d’un enseignement post-universitaire (EPU) organisé par le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) à l’intention des jeunes médecins. La rencontre s’est déroulée à l’hôtel Salam, sous la présidence du Pr Mamadou Koureichi Touré, président d’honneur de l’Ordre des médecins. La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence de Mohamed Lahmar, le représentant de la partie tunisienne et du président du CNOM, le Dr Lassana Fofana. De nombreux spécialistes de diverses spécialités médicales et chirurgicales y ont participé. Durant ce cours post-universitaire, les cardiologues Ichaka Menta du centre hospitalier universitaire Gabriel Touré et Sfar Sonia de Tunisie ont développé les différents aspects du syndrome coronarien aigu. Selon Ichaka Menta, le déséquilibre entre les apports et les besoins en oxygène du muscle cardiaque entraîne un syndrome coronarien c’est-à-dire un ensemble de signes qui évoquent un problème sérieux au niveau des artères coronaires du cœur avec un grand risque d’infarctus du myocarde. Se fondant sur une étude réalisée par Mamadou Bocary Diarra en 2007 au Point G, il a expliqué que la prévalence des cardiopathies ischémiques était de 2,6 % dans notre pays et que les douleurs thoraciques constituent le symptôme de cette pathologie. Le diagnostic se fait de manière clinique et ne requiert aucune confirmation biologique. Lassana Fofana a pour sa part expliqué que les affections du cœur constituent un problème de santé publique. Elles étaient jusqu’à une période récente considérées comme des maladies des pays riches. Aujourd’hui elles sont très présentes dans notre pays et constituent la cause de nombreuses morts subites. Le scanner a révolutionné le diagnostic. Le représentant de la Tunisie, Mohamed Lahmar, a mis l’accent sur l’opportunité qu’offre la coopération Sud-Sud et la nécessité pour nos deux pays de travailler dans ce sens. Comme dans le cas du présent symposium. Rappelons que l’Ordre des médecins du Mali est un organe de régulation de la profession. Il veille au respect des conditions d’exercice de la médecine. L’Ordre œuvre également à défendre l’honneur et l’indépendance de la profession.
Bréhima Doumbia
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