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Prolapsus utérin : très inconfortable

L'essor | Mali | 04/10/2011 | Lire l'article original

Faisons un peu d’anatomie. Dans le petit bassin, logent 3 organes. A l’avant est située la vessie sur laquelle repose l’utérus et derrière, on retrouve le rectum. Ces trois organes se tiennent. On parle de prolapsus (descente d’organe) lorsque l’un d’entre eux quitte sa position initiale. Le prolapsus n’est pas une urgence chirurgicale, mais il est très inconfortable pour la femme, notamment la femme jeune.

Le prolapsus utérin, qui nous intéresse aujourd’hui, est physiologique chez la femme âgée atteinte de ménopause. Il est lié à l’âge et au relâchement des tissus et pathologique chez la jeune femme. Dans le prolapsus utérin, explique le Pr Mamadou Traoré, gynécologue obstétricien et médecin chef du centre de santé de référence (Csref) de la Commune V, l’utérus descend avec les deux autres organes de voisinage. Le prolapsus utérin est-il assez répandu dans notre pays ? Le Pr Mamadou Traoré ne donne pas de statistiques nationales, mais confirme la fréquence de la maladie. Il précise même que son centre opère environ une trentaine de prolapsus utérin par an. Le phénomène qui touche la gent féminine, résulte de 3 grandes causes au premier rang desquelles, on retrouve les dystocies (difficultés d’accouchement). A ce niveau, les spécialistes incriminent les accouchements multiples, les gros enfants, les expressions abdominales. La faiblesse congénitale des tissus se trouve souvent à l’origine du prolapsus, notamment, les ligaments qui soutiennent l’utérus. Comme troisième cause de prolapsus, les gynécologues obstétriciens pointent du doigt certaines interventions chirurgicales mal faites.

Le prolapsus est à l’origine d’une gêne, d’un inconfort sexuel chez la femme. On n’en meurt pas mais, il perturbe la sexualité de la femme et par ricochet l’équilibre du couple. Parce qu’il y a une gêne pour la femme à voir ses organes entre les jambes. A ce propos, le médecin chef du Csref de la Commune V a rappelé que le prolapsus utérin (prolapsus génital) engendre un inconfort sexuel chez la femme et mécaniquement, il y a une gêne. Le vagin qui devrait être libre se trouve occupé par l’utérus. Mais le Pr Mamadou Traoré observe qu’au plan génital aussi, il est difficile d’accoucher avec un prolapsus. Le prolapsus a pour caractéristiques la descente d’organe, une gêne pour la femme, mais aussi un inconfort sexuel. Ces signes peuvent être accompagnés d’une incontinence urinaire, parce la pression de clôture n’étant pas suffisante, la femme peut se mouiller au moindre effort. Le Pr Mamadou Traoré est on ne peut plus clair sur le traitement du prolapsus. Tous les prolapsus ne sont pas à opérer. Dans le petit prolapsus, on donne plutôt des médicaments pour renforcer les tissus. C’est lorsqu’il y a gêne qu’il faut intervenir.

Cette situation survient généralement au troisième stade ou degré de la maladie. Dans les deux premiers stades, les gynécologues obstétriciens constatent que l’utérus descend mais reste dans le vagin. Au troisième stade, il apporte un inconfort, une gêne chez la femme et on voit l’utérus dehors. Cet état nécessite une intervention. Cette opération très complexe exige des mains expertes, donc bien entraînées. Le Pr Mamadou Traoré note qu’il y a deux types d’intervention qui doivent tenir compte de l’âge de la femme, de son désir sexuel ou d’avoir des enfants. Premier principe. Lorsque la femme n’a plus envie d’avoir des relations intimes comme le cas de certaines femmes ménopausées, on ferme complètement. Deuxième principe. Le toubib ne ferme pas le vagin, mais il procède à une suspension de l’utérus par en haut. Il ouvre le ventre de la femme pour accomplir cet acte. Mais dans notre pays la technique utilisée est le soutènement, c’est-à-dire que l’utérus est soutenu en bas par un dispositif. Mais dans ce cas, la femme ne peut plus accoucher par voie basse (accouchement normal). Elle sera contrainte à la césarienne à chaque accouchement. Le prolapsus est un problème de santé publique dans nos pays, du fait d’accouchements multiples et dystociques, mais aussi de comportements du personnel de santé comme les expressions abdominales. Exemple, pousser sur le ventre d’une femme en travail. Le spécialiste relève qu’il y a une différence entre le prolongement du col et le prolapsus.

par Bréhima Doumbia

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