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Revue de presse de santé tropicale

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Service de gynécologie de Gabriel Touré : Débordé

L'essor | Mali | 07/11/2006 | Lire l'article original

Il se trouve souvent engorgé par des personnes qui auraient dû être traitées au niveau des Cscom ou centres de santé de référence. La réduction de la mortalité maternelle et néonatale qui est aujourd'hui une priorité dans notre pays, passe par des services performants en charge de la santé de la mère et de l'enfant. Ceux-ci vivent un drame dans notre pays car toutes les 3 heures une femme meurt des complications liées à la grossesse ou à l'accouchement et tous les jours 80 nouveau-nés perdent la vie.

Sur la base de ce constat, les pouvoirs publics à travers le département de la Santé, ont mis en œuvre des stratégies d'intervention et initié d'autres actions visant à circonscrire le phénomène.

D'ailleurs dans les pays du continent africain notamment ceux de la région ouest-africaine, les premières dames ne sont pas restées en marge de ce noble combat : la réduction de la mortalité maternelle et néonatale. Elles ont décidé de s'impliquer et de donner une autre tonalité à la lutte contre les décès de la mère et de l'enfant.

Le service de gynécologie de l'hôpital Gabriel Touré qui reste un des maillons essentiels de la chaîne de soins de 3è niveau à cet effet, entend assurer une meilleure prise en charge de la santé de la mère et de l'enfant. Précisons au passage que la carte sanitaire de notre pays établit les soins par niveau. Les centres de santé communautaire (Cscom) se retrouvent au premier niveau. Le second palier est occupé par les centres de santé de référence. Enfin au 3ème niveau des soins, interviennent les hôpitaux nationaux.

Pour revenir au service de gynécologie de l'hôpital Gabriel Touré de nombreux efforts ont été accomplis pour lui permettre de jouer un rôle essentiel en matière de soins de la mère. Mais ces efforts se sont avérés aujourd'hui insuffisants au regard des besoins. Ce service qui a seulement 46 lits, sent le besoin d'une augmentation de sa capacité d'accueil. Il se trouve constamment déborder par le flux de malades ces derniers temps surtout depuis l'adoption de la gratuité de la césarienne.
Le Pr Amadou Dolo, chef de service et son équipe, entendent créer non pas un service de luxe mais un endroit où on administre des soins de luxe aux pauvres. En d'autres termes, donner les meilleurs soins à toutes les parturientes qui ont recours aux compétences médicales dans les conditions requises.

Il convient de rappeler qu'au service de gynécologie-obstétrique de Gabriel Touré, on enregistre une douzaine d'accouchements par jour avec une moyenne de 5 césariennes. Les normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) précisent qu'une parturiente doit être gardée en observation au moins 6 heures après la délivrance.

Les responsables du service qui se veulent efficaces au maximum avaient institué le principe de 48 heures pour une meilleure qualité de prise en charge. Cet état de fait leur permettait d'assurer un suivi correct de la parturiente et d'éviter les complications éventuelles. Mais avec moins d'une cinquantaine de lits, ce système ne pouvait évidemment pas perdurer. Le service de "gynéco" de Gabriel Touré avait pourtant une soixantaine de lits il y a quelque temps. C'est donc à la faveur d'une rénovation qu'il s'est retrouvé avec 46 lits. Parmi ceux-ci 8 lits étaient réservés aux salles VIP (pour les personnalités et ceux qui ont les grands moyens) du service.
Ces salles convoitées pour la qualité de leur confort, sont aujourd'hui utilisées par nombre de services de l'hôpital Gabriel Touré. Elles ne sont plus l'apanage du service de gynéco. Cette situation réduit davantage les capacités d'accueil de la structure qui se retrouve de fait avec 38 lits seulement et sur lesquels 4 sont aussi défectueux. Le Pr Amadou Dolo explique que le premier élément d'une hospitalisation reste le lit pour le confort du malade et du médecin traitant.

Le service de gynéco de Gabriel Touré se trouve souvent engorgé par des personnes qui auraient dû être traitées au niveau des Cscom ou centres de santé de référence. Ce service qui administre des soins de 3è niveau doit normalement gérer moins d'accouchements normaux et assurer la prise en charge des cas de référés en terme de complications liées à la grossesse et à d'autres maladies gynécologiques. Mais le service est parfois submergé au point que des malades se retrouvent parfois à même le sol.

Le Pr Dolo observe que l'État doit faire en sorte que les Cscom soient suffisamment équipées et dotées de compétences en matière de ressources humaines pour jouer pleinement leur rôle au premier niveau des soins. Les problèmes qui dépassent la compétence des Cscom sont référés aux centres de santé de référence. Ceux-ci à leur tour doivent référer aux hôpitaux s'ils ne peuvent assurer la prise en charge de ces problèmes.

Le service de gynécologie travaille beaucoup avec son homologue de la réanimation. A ce niveau parfois les mêmes problèmes se posent car la réanimation ne dispose aussi que de 8 lits. Ce qui dénote une très faible capacité d'accueil de ce service si important dans la prise en charge des états comateux.

B. DOUMBIA

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