retour Santé tropicale Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



Voir ou revoir les Rencontres Africaines de Dermatologie (novembre 2023) - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


Revue de presse de santé tropicale

Trier les actualités par :

Journée internationale contre l’excision : une baisse tendancielle à encourager

L'essor | Mali | 06/02/2012 | Lire l'article original

Plus de 443 villages ont concrétisé l’abandon de cette pratique néfaste par la signature de conventions locales. Notre pays, à l’instar de la communauté internationale, célèbre aujourd’hui, la Journée internationale de la lutte contre la pratique de l’excision. Le thème de cette édition, « Tolérance zéro aux MGF/ excision : préservons la santé de la mère, de l’enfant et de la famille », est un appel à fédérer nos efforts pour bannir cette pratique néfaste.

La journée est placée cette année sous la présidence de la Première Dame, Mme Touré Lobbo Traoré. La date du 6 février a été instituée comme Journée internationale de la lutte contre la pratique de l’excision lors de la conférence du comité inter africain de lutte contre les pratiques néfastes à la santé de la femme et de l’enfant (CIAF) en février 2003 à Addis-Abeba en Ethiopie. La journée est célébrée chaque année au Mali depuis 2004 pour attirer l’attention des décideurs et du public sur la problématique de la pratique de l’excision. Pour la présente édition un accent particulier est mis sur la santé de la reproduction dont l’excision est l’une des composantes.

Le thème de la journée, pour la directrice du Programme national de lutte contre la pratique de l’excision (PNLE), interpelle tous les acteurs du secteur de la santé en vue d’une plus forte implication pour la protection et la défense des droits des filles et des femmes. Ce qui permettra de diminuer le taux de morbidité et de mortalité maternelle, néonatale et infantile afin d’atteindre les Objectifs 4 et 5 du Millénaire pour le développement. Par l’entremise de ce thème, la journée entend sensibiliser les individus, les familles et les communautés sur les conséquences de l’excision sur la santé de la mère et de l’enfant. Il s’agit aussi et surtout d’expliquer aux parents les facteurs qui influent négativement sur la santé sexuelle et reproductive de la femme excisée. La capacité des acteurs socio sanitaires sera également renforcée dans le domaine des activités de sensibilisation en matière d’excision. Ces agents socio sanitaires vont être amenés à intensifier leurs actions d’information d’éducation et de communication (IEC) en faveur de l’abandon de la pratique de l’excision dans notre pays. Ainsi, durant ce mois de février les campagnes de sensibilisation et d’information seront initiées en direction de la population.

Les familles et les communautés apprendront ainsi leurs rôle et responsabilités dans l’abandon de la pratique de l’excision. Lors de la traditionnelle conférence de presse organisée par le PNLE en prélude à la célébration de la journée, Mme Keïta Joséphine Traoré a rappelé que parmi toutes les pratiques traditionnelles néfastes qui affectent le plus la santé de la femme et de la petite fille, l’excision demeure la plus répandue. Elle constitue un problème de santé publique à cause de son ampleur et de ses conséquences graves sur la santé reproductive aux sens physiologique, psychosocial et économique. C’est aussi une violation des droits fondamentaux de l’homme en raison des sévices délibérés sur la personne humaine sans son consentement. C’est pour cette raison dira la conférence que les autorités maliennes ont fait de la lutte contre l’excision, une de leurs priorités. A cet effet, plusieurs actions ont été entreprises pour l’abandon de cette pratique dans notre pays. Malgré les efforts des autorités nationales et des organisations de la société civile avec l’appui des partenaires techniques et financiers, l’impact de la lutte contre la pratique de l’excision est très peu perceptible du point de vue statistique : 91,6% des femmes de 15 à 49 ans sont excisées selon l’EDSM-III contre 85% selon l’EDSM-IV.

On constate une baisse de 6,6% chez les femmes en âge de procréer mais le chiffre des femmes excisées est toujours l’un des plus élevée du monde. Cependant, a souligné Mme Keïta Joséphine Traoré, durant les 7 dernières années les thèmes de la Journée du 6 février ont permis d’enregistrer des résultats fort encourageants. Il s’agit entre autres de l’instauration du dialogue social, de l’éveil de conscience des populations, de l’enseignement du thème « excision » dans certaines écoles socio sanitaire. Il faut aussi noter l’expérimentation de l’enseignement de l’excision dans certaines écoles fondamentales des régions de Koulikoro, Ségou et Mopti. Tout cela a contribué à diminuer le taux de l’excision dans notre pays. Ainsi, plus de 443 villages ont abandonné la pratique à travers la signature de conventions locales. Il faut aussi noter l’adoption en novembre 2010 d’une politique nationale et du plan d’action 2010-2014 par le conseil des ministres. Malgré ces résultats positifs, la pratique de l’excision qui apparait fortement ancrée dans les mœurs et cultures, persiste dans certaines localités du Mali. La particularité de la présente édition de la Journée internationale est que les organisateurs ont adopté l’approche communautaire. C’est ainsi que la Journée sera organisée sur la grande place publique face au Centre de santé communautaire de Korofina en Commune I de Bamako. Des spécialistes iront aussi vers la population pour informer et sensibiliser sur la nécessité d’abandonner la pratique de l’excision dans notre pays.

Mariam A. Traoré

Lire l'article original

Tous les articles

Voir ou revoir les Rencontres Africaines de Dermatologie (novembre 2023) - Plus d'informations

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

vig_epu2
Place de la bithérapie dans la prise en charge de l'hypertension artérielle - Professeur Dadhi Balde, cardiologue - Guinée

encart_diam_bouchara
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_ferrer
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !