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L'essor | Mali | 15/11/2006 | Lire l'article original
Mme Traoré Assa Sidibé qui porte désormais le titre de "professeur" est entrée dans le club sélect des éminences de la médecine, en compagnie de deux autres de nos compatriotes : Sadio Yena, chirurgien thoracique et Youssouf Coulibaly, anesthésiste-réanimateur, tous deux admis également au grade de professeur. Les trois promus vont venir grossir les rangs de nos professeurs émérites.
Mme Traoré Assa Sidibé s'est préparée au concours sous la conduite du Pr Hamar Traoré, chef du service de médecine interne de l'hôpital du Point G, et en collaboration avec les autres services de l'établissement. Hamar Traoré loue ses qualités humaines exemplaires. Mais surtout, il la présente comme une endocrinologue aux compétences avérées. Ce jugement sur Mme Traoré Assa Sidibé a été largement partagée aussi par le jury du 13è concours d'agrégation du CAMES en médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales.
Le Pr Sadio Yena est également major de sa discipline. Il s'est montré le digne disciple du Pr Karim Koumaré, chirurgien au talent immense et lauréat d'un "bistouri d'or" décerné en France. La particularité du fraîchement promu professeur du service de chirurgie de l'hôpital du Point G, est qu'il est le seul chirurgien thoracique de notre pays.
Quand au Pr Youssouf Coulibaly, il jouit d'une grande renommée au sein
de l'équipe médicale de l'hôpital du Point-G. Le succès
de ces trois cadres, lors de ce 13è concours, est un motif de fierté
pour l'Université de Bamako et le département de la Santé.
Les trois professeurs officient à l'hôpital du Point G, le plus
grand établissement du pays. Hamar Traoré, membre du jury du 13è
concours d'agrégation, estime qu'on ne peut pas parler d'échec
en ce qui concerne les deux autres candidats maliens. Ils chutent si près
du but pour la simple raison que c'est un concours. Ils vont devoir se plier
à une préparation supplémentaire avant un autre concours
d'agrégation du Cames.
Les candidats ont la possibilité, selon les nouvelles dispositions du CAMES, de participer à trois concours. Ceux qui épuisent ces "cartouches", ne peuvent plus devenir agrégés. Le CAMES offre également la possibilité d'admission sur titre à partir des dossiers. Mais cette voie est longue. Elle peut durer 7 à 10 ans. Les dossiers sont instruits lors des comités consultatifs du CAMES.
Le statut de "professeur" comprend les paliers de "maître de conférences", "maître de conférences agrégés" et "professeur titulaire". Ce dernier titre est le plafond. Pour s'y hisser, nos lauréats de cette année, ont 3 ans pour effectuer 10 publications dont 2 dans leurs disciplines propres. Les articles doivent être publiées dans des revues internationales de la spécialité.
Si le CAMES organise les concours d'agrégation, notre pays qui a signé les différentes conventions de l'institution, peut aussi nommer à l'interne des "professeurs". D'ailleurs un de nos candidats malheureux du 13è concours d'agrégation en médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales, avait été promu professeur par cette voie nationale. Cela ne l'avait pas empêché de se présenter au concours. Cet état de fait relance le débat sur la promotion au grade de "professeur" par la voie nationale qui n'est pas reconnue par le CAMES. Il importe donc réunir les meilleures conditions de préparation pour nos candidats en quête de l'agrégation, afin qu'ils décrochent le précieux parchemin.
B. DOUMBIA
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