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Revue de presse de santé tropicale

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Épidémie de choléra en Guinée : situation dramatique

Guinée Conakry Info | Guinée | 01/09/2012 | Lire l'article original

Désormais culminant à 5152 cas dont 104 mortels, l’épidémie de choléra dont la première manifestation sur le sol guinéen remonte à début février, mobilise l’attention des autorités sanitaires du pays ainsi que celle des partenaires. En particulier, des conditions sont réunies pour permettre aux patients d’avoir accès aux soins. Mais entre le principe et les faits tels qu’on les vit sur le terrain, il y a de préjudiciables dysfonctionnements que notre reportage met en évidence.

Notre reporter était sur le terrain./ Centre de traitement du cholera (CTC) de Donka. Depuis que l’épidémie a pris l'envergure dramatique que l'on connaît actuellement, la Guinée, aidée de ses partenaires dont Médecins Sans Frontières-Suisse, a mis sur pied des Centres de traitement du choléra (CTC). Centres isolés à l’intérieur desquels les conditions sont réunies pour l’accueil et la prise en charge des malades développant des symptômes du choléra. Selon Dr. Ousmane Baldé, chef du service des maladies infectieuses et coordinateur du Centre de traitement du cholera (CTC) au CHU de Donka, ...

Selon Dr. Ousmane Baldé, chef du service des maladies infectieuses et coordinateur du Centre de traitement du cholera (CTC) au CHU de Donka, « pour ce qui est du traitement, il est gratuit de l’entrée à la sortie ». A moins que, précise-t-il, « le choléra soit associé à une autre pathologie »... En attendant, on ne peut que regretter qu'aucun politicien guinéen n'en fasse son problème ! On ne s'occupe que des législatives prochaines !

Désormais culminant à 5152 cas dont 104 mortels, l’épidémie de choléra dont la première manifestation sur le sol guinéen remonte à début février, mobilise l’attention des autorités sanitaires du pays ainsi que celle des partenaires. En particulier, des conditions sont réunies pour permettre aux patients d’avoir accès aux soins. Mais entre le principe et les faits tels qu’on les vit sur le terrain, il y a de préjudiciables dysfonctionnements que notre reportage met en évidence. Notre reporter était sur le terrain...

Centre de traitement du cholera (CTC) de Donka

Depuis que l’épidémie a pris l'envergure dramatique que l'on connaît actuellement, la Guinée, aidée de ses partenaires dont Médecins Sans Frontières-Suisse, a mis sur pied des Centres de traitement du choléra (CTC). Centres isolés à l’intérieur desquels les conditions sont réunies pour l’accueil et la prise en charge des malades développant des symptômes du choléra. Selon Dr. Ousmane Baldé, chef du service des maladies infectieuses et coordinateur du Centre de traitement du cholera (CTC) au CHU de Donka, « pour ce qui est du traitement, il est gratuit de l’entrée à la sortie ». A moins que, précise-t-il, « le choléra soit associé à une autre pathologie ».

Dans ce dernier cas, Dr. Baldé estime qu’il « est tout à fait normal que cette maladie associée soit prise en charge par le patient ou sa famille ». Pour lui, cette précision est d’autant importante qu’« qu’avec la gratuité des soins du cholera, les gens sont enclins à nous amener tous les cas de diarrhée. Même si ce n’est pas le cholera, ils voudraient que les soins soient gratuits ».

Globalement, cette version de Dr. Baldé est confirmée par Ibrahima Sory Bangoura, volontaire du comité Croix-Rouge-Dixinn, et travaillant au CTC de Donka. Il déclare : « une fois que les parents du patient l’amènent au centre, il est le seul qui doit y entrer. A partir de cet instant, il a gratuitement droit à la nourriture et aux soins ». Ce point de vue, Abdoul Diallo, assistant logistique au CTC de Donka, ne le met pas en cause. Par contre, il déplore le fait que « des infirmiers éprouvent une certaine répugnance à venir en aide et à apporter des soins à certains malades ».

Par ailleurs, en dépit de la gratuité des soins à propos de laquelle, le chef du service des maladies infectieuses se montrait catégorique plus haut, Selon Sidibé, dans l’attente du diagnostic à propos de sa sœur confiait à notre micro : « pour le moment, je n’ai payé que le carnet à 12.000 GNF et un bidon d’eau à 8000 GNF ». Aussitôt, il ajoutait ne pas savoir à quoi devait servir l’eau en question.

Rapportés à Narcisse Wega, coordinateur d’urgence MSF-Guinée-Conakry, ce dernier dit ne pas comprendre ces faits. Dans la mesure où selon lui, « au MSF, les soins sont entièrement gratuits. Un patient, quand il rentre dans un projet MSF, n’a pas un seul centime à payer ». Mais relativement pragmatique, il trouve une justification dans le fait qu’ « il n’y pas d’organisation sans faille ». Même si lui-même, invoquant sa mission de médecin dont la vocation est de sauver des vies humaines, dit se heurter « aux difficultés de circulation routière en raison des embouteillages montres » pour joindre des patients en situation d’urgence.

Boubacar Sanso Barry

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