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L'essor | Mali | 12/07/2013 | Lire l'article original
L’OOAS est une organisation sous-régionale qui continue de donner la preuve de son utilité pour les pays africains, notamment ceux de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO), dans l’accompagnement de questions spécifiques de santé.
L’organisation est née de la fusion de l’Organisation de coordination et de coopération pour la lutte contre les grandes endémies (OCCGE) et la West african Heath community (HAHC), c’est-à-dire la communauté ouest-africaine de santé.
La création de cette organisation répond au souci d’inscrire les différents efforts de lutte contre les maladies dans un cadre global, d’orientation des politiques de lutte contre les maladies et de prise en charge de ces questions essentielles de santé publique.
L’anniversaire de l’OOAS a été commémoré sous le thème : « Lutte contre le VIH-Sida et le développement durable : contribution du secteur privé à la production des antirétroviraux ». Il s’agit donc d’amener les autorités compétentes et les partenaires à s’inscrire dans la dynamique de production locale des antirétroviraux (ARV) pour les personnes vivant avec le VIH ou à défaut de grouper les achats d’ARV pour réduire leur coût.
Mamadou Namory Traoré a rappelé qu’en 1987, les chefs d’Etat et de gouvernement des 15 pays de la CEDEAO, conscients du fardeau des maladies transmissibles et particulièrement des épidémies, se sont réunis pour créer l’Organisation ouest-africaine de la santé. Le protocole de création a été ratifié par chaque gouvernement de la sous-région, donnant ainsi à l’OOAS le statut d’institution spécialisée de la commission de la CEDEAO pour les questions de santé.
Par ailleurs, Mamadou Namory Traoré a relevé les progrès enregistrés dans notre pays dans la lutte contre le VIH et le Sida. Selon l’Enquête démographique et de santé (EDS) III et IV, le taux de prévalence du VIH dans notre pays est passé de 1,7% à 1,3%. Il a aussi rappelé, que l’objectif de ces dernières années, est d’arriver à zéro contamination, zéro décès, zéro stigmatisation. Il a aussi rappelé que le pays avait été confronté à la suspension du financement du Fonds mondial en 2012 et à une politico-sécuritaire. Malgré ces difficultés, les résultats de l’année dernière demeurent probants. Plus de 43 000 personnes ont été dépistées et 28 751 personnes sur 46 524 ont été suivies régulièrement. En outre 96 228 femmes enceintes ont été conseillées en prévention contre la transmission mère-enfant du VIH (PTME) et 829 enfants nés de mères séropositives sur 890 ont été mis sous traitement antirétroviral.
La directrice nationale de la santé et point focal OOAS dans notre pays dans une communication sur les missions et les activités de son organisation a expliqué que l’OOAS a une mission d’appui des efforts des pays dans la lutte contre les maladies. Elle intervient globalement dans la lutte contre le paludisme, le VIH-Sida, la prise en charge de la malnutrition, l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant, dans la promotion des médicaments et des vaccins et dans la surveillance épidémiologique. L’OOAS, selon son point focal, entend consolider les efforts de lutte contre les maladies.
B. DOUMBIA
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