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L'essor | Mali | 18/09/2013 | Lire l'article original
Ce symposium thématique du CNOM a porté sur la crise drépanocytaire, le cancer de l’estomac et la maladie mentale chez l’Africain. Ces pathologies représentent de réels problèmes de santé publique dans notre pays. Les aspects pathogéniques, symptomatiques et la prise en charge ont été développés au cours des différents panels, par des experts.
Par l’organisation de ce symposium thématique, le CNOM réaffirme son attachement à la promotion des ressources humaines en santé, à travers la formation des médecins, a souligné le Dr Mamadou Namory Traoré. Pour lui, c’est une responsabilité qui nous interpelle tous.
Il faut rappeler que les pathologies au cœur de ce symposium thématique intègrent les maladies non transmissibles. A cet effet, Mamadou Namory Traoré a précisé que les différentes résolutions et déclarations au niveau régional et international ont mis l’accent sur la nécessité d’accorder plus d’importance aux maladies non transmissibles dans les politiques et programmes de santé. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ces maladies sont, en effet, les premières causes de décès dans le monde, mais surtout dans les pays développés, a relevé le conseiller technique.
Le Dr Mamadou Namory Traoré a salué la contribution de l’Ordre des médecins dans la gestion de la crise dans le Septentrion malien grâce à ses missions sanitaires dans cette partie du pays afin de soulager la souffrance de nos compatriotes qui vivaient sous occupation.
Le président du CNOM a rappelé les missions de défense de l’éthique et de la déontologie médicale, mais aussi de service public. Pour Lassana Fofana, son organisation a aussi dans ses prérogatives, la valorisation des ressources humaines. Et le président de l’Ordre des médecins de préciser que cet enseignement post-universitaire, organisé avec les sociétés savantes et les acteurs du pôle pharmaceutique, s’inscrit dans cette perspective.
Auparavant, le président du comité d’organisation du symposium avait souligné que la médecine offre un mélange de rigueur, de nuances, de doutes de règles générales, d’exceptions à la règle, de théories et de soumissions aux faits. Malgré l’incertitude, il nous faut opérer des choix, prendre des décisions après avoir pesé le pour et le contre.
Il faut rappeler que les maladies concernées par ce symposium thématique restent des préoccupations de santé publique à l’échelle planétaire. La drépanocytose est une maladie héréditaire qui affecte 5000 à 6000 naissances par an dans notre pays. Selon les spécialistes, la crise drépanocytaire peut évoluer vers des complications comme la crise vaso-occlusive, caractérisée par une douleur brutale et l’accident vasculaire cérébral (AVC), entre autres. Redoutable, le cancer de l’estomac est le 2è cancer chez l’homme après celui du foie.
Quant à la maladie mentale, elle a peut avoir des conséquences sociales dramatiques. Il faut rappeler que dans le contexte africain, une croyance ancienne mais tenace soutient qu’on ne guérit pas de la maladie mentale. Les psychiatres battent en brèche cette thèse et rappellent qu’une prise en charge correcte et un accompagnement social permettent de stabiliser le malade dans certains cas.
B. DOUMBIA
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