La situation s'est aggravée de façon significative depuis fin octobre avec un total de 95 cas, dont 4 décès. Les intempéries incessantes dans ces différentes régions ainsi que les mauvaises conditions d'hygiène font craindre un risque potentiel d'épidémie de plus grande envergure.

Le ministère de la Santé couvre la prise en charge des patients et participe, avec l'appui des partenaires techniques et financiers à la diffusion de message sur les mesures de prévention, à l'approvisionnement des intrants afin d'assurer la disponibilité des médicaments et consommables au sein des centres de santé.

L’aide européenne permettra d'élargir les activités de prévention/sensibilisation à la santé et à l'hygiène dans les communautés à haut risque, couplées avec la mise en place de centre de réhydratation orale et d'un support sanitaire adéquat au niveau des centres de santé publics et des écoles.

D'autre part, on observe une résurgence de nouveaux cas, ce qui nécessite la présence en permanence d'acteurs locaux qui seront identifiés et formés pour la sensibilisation de la communauté aux mesures de prévention.

La localité d'Anfoin, qui est d'une grande vulnérabilité, a enregistré près de 23 cas dont 3 décès. Elle reste une zone à haut risque de résurgence si les actions de prévention ne sont pas maintenues de façon effective et efficace.

De plus, elle accueille des populations venues du Nigeria et du Bénin, actuellement en épidémie de choléra. Elle bénéficiera d'une action continue, assurée sur le fonds DREF.

La localité de Katagan est également d'une grande vulnérabilité en raison du niveau d'insalubrité.

La mise en œuvre des activités du fond DREF est confiée à la a Croix-Rouge Togolaise.

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