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Fibrome utérin : Ce mal qui se répand en silence

L'essor | Mali | 19/12/2006 | Lire l'article original

Dans la moitié des cas, la maladie évolue sans symptôme. Il est dans 50% des cas asymptomatiques, c'est-à-dire évoluant silencieusement. Le fibrome utérin puisqu'il s'agit de lui, est assez répandu dans notre continent. On le retrouve chez 40 à 45% des femmes africaines de plus de 30 ans selon les statistiques. Cette incidence est de 20% chez les femmes européennes. Dans notre pays, la maladie touche nombre de femmes. Le Dr Daou Amalle Keïta, gynécologue à l'hôpital Gabriel Touré, confirme la fréquence de la maladie. Deux femmes sur 4 en sont atteintes.

Les gynécologues définissent les fibromes utérins ou myomes comme des tumeurs bénignes et encapsulées (c'est-à-dire recouvertes d'une cavité), développées aux dépens de la paroi musculaire de l'utérus. Le fibrome utérin est aussi indiqué comme une maladie de la grossesse imaginaire. Il grossit tellement chez certaines femmes, qu'elles ont parfois l'impression de développer une grossesse. La pathologie est de l'avis des spécialistes plus ou moins liée à la race africaine même s'il n'y a pas une étude scientifique poussée qui étaye cette thèse. Le constat est que l'incidence du fibrome utérin est deux fois plus élevée chez les Africaines.

La toubib de l'hôpital Gabriel Touré explique que les hormones sexuelles chez la femme sont le progestérone, hormone de la grossesse qui empêche l'apparition du fibrome utérin et l'estérogène. La présence de cette hormone constitue un facteur de risque.

Il faut également noter que le fibrome utérin survient également chez les femmes ménopausées. L'utérus est un organe creux qui doit se remplir. Dans une situation contraire, la nature ayant horreur du vide, le fibrome peut y faire son apparition.
Le Dr Daou Amalle Keïta précise que les fibromes utérins se développent d'abord au sein de la couche musculaire. Ils vont ensuite s'accroître pour se diriger vers la cavité utérine. A ce niveau, ils sont appelés fibromes intra-cavitaires ou sous-muqueux.

Mais il peut aussi évoluer vers l'extérieur de l'utérus vers la cavité péritonéale. Celui-ci est un fibrome sous-séreux. Dans le premier cas, les fibromes utérins provoquent des anomalies de saignements menstruels abondants et prolongés qui finissent par occuper tout le cycle de la femme. Ces saignements provoquent souvent une anémie et une fatigue. Pour le cas des fibromes sous-séreux, ils se signalent par une augmentation de la taille de l'abdomen quand leur volume est important. Cet état de fait peut déboucher sur une compression des organes de voisinage en particulier l'appareil urinaire et provoque des douleurs intenses et un malaise constant chez la femme.

La spécialiste note que la prise en charge du fibrome qui est à l'origine de 2 à 10 % des problèmes de stérilité est assez complexe. Mais Daou Amalle Keïta insiste sur une règle d'or c'est-à-dire que seuls les fibromes qui provoquent des symptômes gênants devront êtres traités. C'est même une recommandation du conseil national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF).

Le diagnostic de la maladie est clinique, mais il faut le confirmer par un examen échographique. Le traitement est soit médical ou chirurgical. Dans le premier cas, il est basé sur les progestatifs, anti-fibrinolytiques, anti-inflammatoires et les hémostatiques qui permettent de limiter le saignement. Mais les soins chirurgicaux sont fonction de l'âge et du désir d'enfant de la femme.
Notre interlocutrice observe par exemple que chez la jeune femme, désireuse d'avoir des enfants, on procède à une myomectomie : ablation du fibrome. Pour la femme âgée et non désireuse d'enfant, on enlève par intervention chirurgicale l'utérus (hystérectomie). La méthode est bien indiquée dans ce cas.

Dans les pays développés qui sont à des années lumières des pays africains en matière de progrès de la médecine, une nouvelle pratique a lieu maintenant. Il s'agit, selon Amalle, de l'embolisation : une technique qui consiste à assécher le fibrome en vue de réduire sa taille et par conséquent de faire disparaître les symptômes. Par des techniques radiologiques, le médecin radiologue repère et bouche l'artère qui alimente le fibrome. Ainsi, il arrête à la fois la croissance de la tumeur et sa décroissance.

B. DOUMBIA

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