L'AEN a organisé un atelier de restitution sur la question au Centre Aoua Keïta, sous la présidence de Attaher Maïga du Haut conseil national de lutte contre le SIDA (HCNLS), en présence de la coordinatrice régionale de l'AEN, Mariane Orpheim.
L'AEN participe à la lutte contre le VIH/SIDA dans nos pays notamment dans les régions du nord. Ses efforts sont axés sur la réponse locale : une approche qui fait appel à la fois à la participation de la communauté elle même et des acteurs intervenant dans la lutte contre le SIDA.

Depuis 2002, l'AEN, s'attache au renforcement des capacités d'intervention des communautés qui perçoivent mieux maintenant l'enjeu de la pandémie du SIDA, un véritable problème de santé publique. Dans les différentes localités, des sessions de formation et d'information ont été organisées.

Mariane Orpheim a relevé qu'avec l'approche "réponse locale", le VIH/SIDA est perçu comme un problème de développement local. Elle a en outre fait un bref survol des efforts accomplis par son organisation. Nous avons même rédigé un certain nombre d'articles qui seront publiés dans les journaux, a-t-elle indiqué.

La rencontre a regroupé une cinquantaine de participants d'organisations non gouvernementales (ONG) œuvrant au nord du Mali. Attaher Maïga du HCNLS a souligné l'utilité d'un tel espace d'échange propre à servir de cadre de partenariat entre l'ancrage institutionnel le plus élevé en matière de lutte contre le SIDA dans notre pays et les ONG qui évoluent dans le Septentrion. La lutte contre le SIDA est affaire personnelle. Chacun pour lui même, sa famille et son pays, prend sur lui la responsabilité de s'en préserver a-t-il observé.

L'atelier était destiné à capitaliser les expériences et acquis dans l'approche réponse locale. Sur la base de ce constat, les organisations non gouvernementales ont témoigné de leur vécu sur le terrain.

B. DOUMBIA

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