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Revue de presse de santé tropicale

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Mesures préventives contre une pandémie mortelle : Ebola fait raréfier la viande de brousse à Parakou

Actu Bénin | Bénin | 03/09/2014 | Lire l'article original

La présence du virus Ebola dans certains pays de la région ouest-africaine affecte les commerçants dans la partie septentrionale du Bénin. Et pour cause, les consommateurs de la « viande de brousse » n’en sont plus friands. Du coup, le chiffre d’affaires des restauratrices a baissé considérablement du fait de la rareté de cette denrée.

Le Bénin pour l’heure, n’a pas de cas déclaré du virus Ebola, contrairement à certains pays de la sous-région. Pourtant, le virus très mortel est désormais très redouté des populations. Suite aux sensibilisations sur les manifestations de la maladie, la peur a gagné le rang des populations de Parakou et bien d’autres communes du septentrion. Parmi les sources de propagation du virus, il est cité, les animaux tels que les petits gibiers et autres. Dans une enquête réalisée à Parakou, il s’est révélé que ceux qui étaient friands de ces viandes dites « viandes de brousse » les ont carrément abandonnées. C’est le cas de Benoît D., chauffeur de gros-porteurs qui a confié, avec regret, ne plus manger la viande de brousse. Alexis Q. est mécanicien-diéséliste, il raconte que cette histoire d’Ebola a fait que sa femme, Maman Mireille, ne fait plus de chiffre d’affaires. ‘’Tous ceux qui venaient dans le maquis de ma femme évitent d’y venir’’, se désole-t-il, l’air agacé. Ils disent qu’ils craignent que les mets concoctés par ma femme, avant cette annonce, ne soient contagieux. « Malgré la destruction du stock, les clients se méfient », conclut-il : Habibou O. enseignant dans un collège de Parakou, s’est rabattu sur la consommation du fromage de bœuf. Il explique « tant qu’un remède ne sera pas disponible contre le virus, je ne mangerai plus de viande à sang ». Malik, est soudeur de métier comme son ami Christian. Il exprime sa désolation de ne plus pouvoir consommer la viande de chauves-souris qu’il appelle en langage codé « hélicoptère ». La mévente est désormais le quotidien des femmes qui ne peuvent se passer de ces viandes pour leurs maquis et autres gargotes. Dame Sophie, vendeuse de la pâte et de l’igname pilée, ne comprend pas ce qui lui arrive. Elle estime que le mauvais sort s’est acharné sur son commerce. Elles sont nombreuses, ces dames dont les activités génératrices de revenus liées au commerce de la « viande de brousse » sont en baisse de recettes du fait des échos du virus Ebola.
Dans le secteur des fournisseurs de ces viandes, les plaintes sont légion. Oguidi Efoun est chasseur à Parakou. Il raconte que depuis l’annonce de la maladie, personne ne lui achète ses produits de chasse. « J’ai d’ailleurs peur d’être dénoncé aux autorités comme étant celui qui amènera la maladie dans la ville », a-t-il fait savoir.

Clément Dognon (Br Borgou-Alibori)

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