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Le jour de Guinée | Guinée | 09/09/2014 | Lire l'article original
L’Union africaine a pris une décision hier demandant de revenir sur toutes les mesures de restriction de voyage. Ce qu’ils oublient, c’est que quand ils ferment les frontières, les gens sortent par la brousse. Sous la première République, il était interdit de sortir, mais tout le monde sortait. Vaut mieux avoir des points de passage officiels autres que la brousse ». Le président de la République demande aux médias de fermer les yeux sur certains messages de sensibilisation de la société civile et des partenaires sanitaires de la Guinée: « Je ne vous demande pas une contribution financière parce que vous n’êtes pas des hommes d’affaires…Il faut que chacun accepte de faire des sacrifices. Ce sera votre contribution : la mobilisation et la diffusion des messages de sensibilisation ». Alpha Condé demande aux médias d’accentuer la sensibilisation dans les langues nationales en Guinée forestière et à Forécariah, qui sont des zones frontalières avec le Liberia et la Sierra Leone.
Un coordinateur aux pleins pouvoirs
« On a nommé un coordinateur parce qu’il faut pouvoir répondre tout de suite. Si une décision doit être prise à 11h, il faut qu’elle le soit. Il faut éviter désormais d’aller par ci par là. On a nommé un coordinateur avec les pleins pouvoirs. Il peut prendre des décisions à tout moment. Evidemment, il y a un comité stratégique à qui il présente son programme. Nous avons pris tous les véhicules disponibles en vente. L’Unicef va commander des ambulances. Nous devons renforcer nos capacités hospitalières. Si on avait comme avant l’Institut Pasteur, Ebola ne se serait pas développé ».
Mise en garde contre les médecins
Alpha Condé a un sentiment mitigé vis-à-vis du corps médical : « En accord avec la Banque mondiale, on décidé de donner dix mille dollars à chaque corps médical décédé. Il y en a pour le moment 25, que ça soit chauffeur, médecin ou autres. Et aussi trouver des primes d’encouragement. Mais chacun de vous doit parler avec le corps médical. Ils sont un peu têtus. On leur a dit de porter des gans et de les jeter après utilisation. Ils ne le font pas. Je leur ai dit que s’ils continuent je vais mettre un militaire à chaque étage, aucun n’entre s’il n’a pas de gans ».
Diao Barry
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