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Lutte contre Ebola : Conakry, nouvelle offensive

Guinée Conakry Info | Guinée | 05/09/2014 | Lire l'article original

En dépit de la volonté des autorités guinéennes à ne pas céder à la panique, et à ne pas verser dans la dramatisation de l’épidémie d’Ebola qui, depuis le début de l’année, sévit en Afrique de l’ouest, elles sont bien obligée d’admettre que la situation est tout de même sérieuse. Avec près de 500 victimes au niveau national et près de 2000 pour les quatre pays de la sous-région, l’époque où, parlant de la maladie, le président Alpha Condé disait qu’elle est "maîtrisée", est désormais révolue. Au cours d’une rencontre qu’il vient d’avoir avec les opérateurs économiques, il a lui-même estimé qu’il s’agissait plutôt d’une « guerre » que chacun devrait aider à gagner. Au-delà des propos, l’Etat guinéen pose des actes qui en disent suffisamment long sur sa nouvelle disposition. Son offensive stratégique.

Stopper l’isolement du pays

Au nombre de ces actes, il y a la visite symbolique que le chef de l’Etat, dès son retour de son séjour tunisois, a effectuée à l’Hôpital national Donka. Hormis les remontrances qu’il a faites aux médecins, ce déplacement reflétait le souci que le président de la République éprouve au sujet de l’épidémie d’Ebola. Une épidémie qui, au-delà des victimes mortelles qui jalonnent son passage, risque d’avoir des répercussions économiques inestimables du fait de l’isolement qu’il provoque chez les pays touchés.

Justement, pour freiner tant soit peu ces conséquences, la Guinée a dernièrement dépêché une délégation en Europe, charge de convaincre les dernières compagnies qui desservent Conakry, de ne surtout pas se laisser entrainer par tous ceux qui voient en la Guinée d’aujourd’hui un pays en danger. Conduite par le ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, François Louncény Fall et comprenant notamment le directeur général de la SOGEAC, cette délégation a axé sur son plaidoyer sur méfaits considérables qui résulteraient de l’isolement total du pays. Pour illustrer ses propos aux interlocuteurs, Oulaba Kabassan Keïta avait déballé les statistiques en chute de la desserte de Conakry par les compagnies étrangères. D’une cinquantaine de rotations en moyenne par semaine, on en est à 17 de nos jours. Suffisamment éloquent !

Au-delà des discours et des intentions

Mais après un plaidoyer aussi pertinent, il revient aussi aux autorités guinéennes de démontrer qu’au-delà des discours et des nobles intentions, elles font ce qu’elles doivent et peuvent pour stopper ou freiner le mal. La rencontre entre le président Alpha Condé et les propos qu’il y a tenus, s’inscrivent dans cette évolution logique. Outre la vérité qu’il a dite sur l’ampleur de l’épidémie, il a aussi sollicité et obtenu des opérateurs économiques guinéens qu’ils s’impliquent dans la lutte. En effet, au moment où les appels au don se multiplient, il est plutôt avisé de démontrer que les Guinéens, eux-mêmes, n’hésitent pas à mettre la main à la poche pour bouter Ebola hors du pays. Comme dans le langage des projets, c’est la contribution locale, même symbolique qui impulse et démontre la volonté des autorités.

Mamou 56 aura-t-il lieu ?

Le président Alpha Condé ne se limite pourtant pas à ce niveau. En ce mercredi, il vient d’annoncer une coordination nationale de lutte contre l’épidémie Ebola. Une instance dont la mise en place devrait aider à mieux harmoniser et arbitrer les actions menées par une pluralité d’acteurs sur le terrain. Cette coordination devant, à son tour, accroitre la promptitude et tout naturellement l’efficacité des interventions. Surtout que Dr. Sakoba Keïta, désigné pour manager cette nouvelle structure, est justement un des plus impliqués dans la lutte contre la maladie depuis son tout début.

Parallèlement et dans la même optique, les ministres en charge de l’éducation viennent de décider du report sine die de l’ouverture des classes qui, dans les conditions normales, étaient attendue au début du mois prochain. Si, paradoxalement, cette mesure risque bien de passer pour un indicateur d’un nouveau palier que l’épidémie a franchi en Guinée, elle symbolise aussi la nécessité de protéger les populations. Il reste alors à savoir si la célébration du 56ème anniversaire de l’indépendance aura effectivement lieu à Mamou, le 2 octobre prochain ?

Fodé Kalia KAMARA

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