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Ebola : le sommet de Conakry requiert la mobilisation internationale

Guinée Conakry Info | Guinée | 02/08/2014 | Lire l'article original

Face à la tournure inquiétante que prend l’épidémie hémorragique à virus Ebola en Afrique de l’ouest, Conakry a abrité ce vendredi un sommet de crise. La rencontre a réuni autour du président Alpha Condé, les présidents sierra léonais, Ernest Bai Koroma et libérienne, Ellen Johnson Sirleaf. L’Ivoirien, Alassane Ouattara s’est fait représenter par sa ministre de la santé, Raymonde Goudou Coffie.

Etait exceptionnellement présente à la rencontre, la directrice de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr. Margaret Chan. Deux conclusions principales en sont issues : la sollicitation de la mobilisation internationale et l’engagement des chefs d’Etat des pays touchés en faveur d’actions énergiques et concertées, en vue de la lutte contre la maladie.

La participation de la directrice de l’OMS aura particulièrement été utile dans le domaine de la sensibilisation de la communauté internationale. En effet, Dr. Margaret Chan a saisi l’occasion de sa présence pour interpeller la responsabilité du monde entier. Emettant le souhait que Conakry « marque un tournant décisif dans la lutte contre l’épidémie », la directrice de l’OMS a préféré tenir un langage de vérité : « Cette épidémie avance plus vite que nos efforts pour la contrôler. Si la situation continue à se détériorer, les conséquences peuvent être catastrophiques en termes de vies perdues mais aussi de perturbations socio-économiques et de risque élevé de propagation à d'autres pays ».

En outre, déclare-t-elle : « Les effectifs actuels de secours nationaux et internationaux sont tristement inadéquats ». Evaluant à sa juste valeur, la contribution consentie jusqu’ici par les pays touchés, Dr. Margaret Chan, s’adressant aux chefs d’Etat présents à la rencontre, a tenu à affirmer : « les besoins créés par Ebola en Afrique de l'Ouest dépassent vos capacités (…) La situation en Afrique de l'Ouest est une préoccupation internationale ».

Appréciant le plaidoyer ainsi fait en faveur de leurs pays respectifs, les présidents guinéen, sierra léonais et libérienne, de leur côté, se sont engagés à « à jouer (leur) rôle pour mettre fin à la progression d’Ebola dans les meilleurs délais ». Sollicitant l’appui nécessaire pour le renforcement des capacités de surveillance, de suivi des contacts et de gestion des cas ainsi que les capacités des laboratoires, les chefs d’Etat ayant pris part au sommet de crise de Conakry assurent, en contrepartie, « la Communauté Internationale que la maladie ne va pas être exportée et qu’(ils ont) pris des mesures au niveau des ports internationaux d’entrée. Les contacts et les personnes sous surveillance seront listés et les informations seront fournies à chaque Etat Membre ». Ils s’engagent en particulier à consentir des efforts singuliers sur les zones frontalières qui, estiment-ils, concentrent plus de 70 % de l’épidémie.

Accueillant le sommet en tant que président en exercice de la Mano River Union, le président Alpha Condé a personnellement confié à la presse la détermination avec laquelle lui et ses homologues de l’organisation entendent s’attaquer à la maladie : « Cette réunion marque la volonté ferme des chefs d’Etat la Mano River Union de tout mettre en œuvre pour mettre fin à cette maladie. Tant qu’un seul malade existe dans un de nos pays, nous n’arrêterons pas. Donc, c’est notre volonté ferme de prendre le problème à bras-le-corps et mettre le plus tôt possible fin à cette maladie ». Il en a profité pour exprimer sa gratitude à la directrice de l’OMS qui fait montre de détermination, en renonçant, dit-il, à « ses vacances » pour se mettre au service de la lutte contre l’épidémie d’Ebola.

Boubacar Sanso BARRY

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