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Dr Jérôme Mouton de MSF : « On est en train de perdre le contrôle d’Ebola »

Le jour de Guinée | Guinée | 17/10/2014 | Lire l'article original

Dans un entretien accordé jeudi à la presse à Donka où se trouve le Centre de Traitement contre Ebola, le chef de la mission de Médecins Sans Frontières (MSF) en Guinée a évoqué la propagation de l’épidémie de la fièvre à virus Ebola depuis août dernier. Dr Jérôme MOUTON a également exprimé sa crainte par rapport à la lenteur de l’intervention des ONG internationales, habituellement très promptes à réagir. Il donne le bilan de l’épidémie depuis août et les raisons de sa propagation en Guinée.

Lejourguinee.com : L’Administrateur de l’USAID vous a visité le Centre de Traitement de Donka. Que vous inspire cette visite? Ets-ce que vous êtes financés par l’USAID ?

Dr Jérôme Mouton : Nous ne sommes pas financés par l’USAID. Si on permet, cette visite de l’administrateur de l’USAID (ndlr, Dr Rajiv Shah), c’est pour se rendre compte de la réponse contre Ebola et de la prise en charge des cas. Mais c’est aussi pour sensibiliser tous les éléments de la réponse à Ebola.

Parce que l’une des grandes particularités comme cette épidémie, cette crise humanitaire, qui secoue la région, a fait que toutes les organisations non gouvernementales habituées à gérer les grandes crises, sont complètement absentes en Guinée à l’exception de quelques-unes notamment la Croix Rouge Guinéenne, MSF, le ministère de la Santé. Mais toutes les autres habituelles organisations internationales ne sont pas présentes. Pour moi, c’est une grande surprise, une grande déception.

Est-ce que la visite de l’Administrateur de l’USAID, Dr Rajiv Shah, vous réconforte-t-elle en tant que représentant de MSF en Guinée dans votre riposte contre Ebola ?

Non ! Là, personne n’est réconforté. La seule chose qui me réconfortera, c’est de voir que cette épidémie s’arrête. Que les gens cessent d’être menacés par cette maladie.

Est-ce qu’on peut dire que l’épidémie est actuellement sous contrôle ?

Non ! On ne peut pas le dire. Certainement pas. La situation, en Guinée, elle était complètement sous contrôle fin juillet. Si la Guinée avait été une île au milieu de l’océan, je pense qu’au mois d’août, on aurait terminé la réponse à cette épidémie. Le problème est que la situation s’est complètement dégradée dans les pays voisins qui manquent d’accès à des soins adéquats. En général, à cause de la difficile situation économique, beaucoup ne peuvent pas rester en Sierra Léone et au Libéria.

Les Sierra Léonais et les Libériens viennent chercher le refuge, les soins ou une meilleure situation économique ici en Guinée. C’est là que certains d’entre eux, quand ils passaient les frontières, ils étaient en bonne santé. Ils ne savent pas qu’ils ont été infectés, ils développent après des symptômes.

C’est comme ça qu’ils ont relancé les chaînes de contamination en Guinée. Ces chaînes n’ont pas été contrôlées puis que la réponse ne s’est pas adaptée. Donc, la situation, depuis le mois d’août, ne cesse de s’empirer. Au mois d’août, on a eu 230 cas, au mois de septembre 360, et si on se base sur la première moitié du mois d’octobre, on aura 550 cas.

Donc, la situation n’est pas sous contrôle. On est même en train de perdre le contrôle. J’espère qu’on va le regagner très bientôt. Mais que d’autres acteurs vont enfin passer à l’action et nous aider à combattre l’épidémie.

Dans quelles conditions, travaillez-vous ? N’y-a-t-il pas insuffisance de places au Centre de traitement de Donka ?

Il y a encore de la place. On vient d’augmenter la capacité. On va encore l’augmenter un peu cette semaine. Il y a les travaux qui sont en cours. Le président (Alpha Condé, ndlr) vient de donner son autorisation pour construire un nouveau centre de traitement pour Conakry.

Sinon d’autres acteurs sont en train d’arriver et vont pouvoir faire fonctionner d’autres centres de traitement ailleurs dans le pays comme à Coyah, Macenta, et N’Zérékoré. Donc, le niveau de la réponse va s’améliorer et j’espère bien que dans deux mois, je pourrai vous dire que la situation est sous contrôle.

Propos recueillis par Amadou Kendessa Diallo

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