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Le jour de Guinée | Guinée | 17/10/2014 | Lire l'article original
Des matériels de haute technologie (hi-tech) vont bientôt être installés à l’aéroport international de Conakry. L’objectif est de renforcer sa capacité de surveillance afin d’éviter tout transport d’une personne malade d’Ebola vers l’étranger. La Guinée vient de bénéficier d’un don de matériel de haute technologie pour détecter des possibles porteurs du virus Ebola.
La remise de ce nouveau matériel par la Coordination Nationale de lutte contre Ebola a eu lieu ce vendredi 17 octobre 2014, à l’aéroport international de Conakry. Il s’agit en tout de six appareils thermo-flash de haute gamme qui a été offerte à la Guinée par la Corée du Sud dans le cadre de la lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola.
« Cette remise permet de renforcer la capacité logistique et de surveillance de l'aéroport international Gbessia », explique Dr Konaté Moussa, responsable de l'unité logistique de la Coordination Nationale de lutte contre Ebola.
Pour sa part, Ali Doré, responsable informatique de l’aéroport affirme que ce sont des d’appareils très performants. « C’est un thermo-flash très professionnel qui photographie la cible, scanne la photo tout en déterminant la température de la cible. Une photo normale et une photo de température va apparaître. Après ce petit exercice, on peut faire la lecture de la température », dira l’informaticien.
A noter que le contrôle se fera à deux niveaux pour les passagers avant l’embarquement pour les autres pays, a confié à notre reporter un médecin chargé du contrôle à l’aéroport de Conakry.
La Guinée est l’épicentre de l’épidémie Ebola dont le bilan est estimé à plus de 4000 personnes en Afrique de l’Ouest. Le bilan en Guinée est de plus de 800 personnes selon le dernier bilan de la Coordination nationale de riposte à Ebola.
Malgré ce bilan macabre lourd, les projections de l’organisation mondiale de la santé sont des plus dramatiques. Cet organisme de l’Onu prévoit entre 4000 et 10.000 contaminations par semaine en décembre si des mesures draconiennes ne sont pas prises.
Amadou Kendessa Diallo
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